Albert Châtelet

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Albert Châtelet (1883-1960) est un homme politique et un scientifique français.

[modifier] Biographie

Entré à l'École normale supérieure en 1905, il est reçu au concours d'agrégation en 1908 et devient professeur de lycée à Tours. Docteur en 1913, il devient maître de conférences à Lille en 1914. Il devient ensuite professeur de mathématiques générales puis professeur de mécanique rationnelle et doyen en 1921.

En 1924 il est nommé recteur de l'Académie de Lille. De ses treize années de rectorat, on retiendra le grand nombre de reconstructions scolaires de l’après guerre, et les appuis qu’il a apporté aux « méthodes nouvelles » de l’enseignement. En 1937 il est nommé directeur de l'enseignement du second degré, jusqu'en 1940. Dans son court séjour au ministère de l’éducation il a participé à la « réforme Jean Zay» refusée par le Sénat, et reprise dans ses principes par la commission Langevin-Vallon en 1946. Il est aussi directeur des Eclaireurs De France. En 1945, il est nommé à la chaire d'arithmétique et théorie des nombres de la Faculté des sciences de Paris. Il a ouvert en France des voies de recherche offertes par l’école allemande d’Arithmétique. En 1949 il succède à Jean Cabannes au décanat jusqu'à sa retraite en 1954. Il est alors partie prenante dans le projet de construction de l’université Jussieu sur l’emplacement de l’ancienne halle aux vins.

Après sa retraite, il assume la présidence de l'Union rationaliste (1955-1960) et participe à d’autres associations (Bureau Universitaire de Statistiques, BUS, 1954). Il est présenté par l'Union des forces démocratiques comme candidat à la présidence de la République en 1958.

[modifier] Postérité

Le centre universitaire Albert Châtelet dans le 5e arrondissement de Paris porte son nom.

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Doyen de la Faculté des sciences de Paris
Joseph Pérès
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