Adrien Arcelin

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Adrien Arcelin est né le 30 novembre 1838 à Fuissé (Saône-et-Loire). Géologue et archéologue préhistorien alors que cette science est tout juste naissante, il est l'inventeur avec Henry Testot-Ferry du site préhistorique de Solutré. Il est mort le 21 décembre 1904.

[modifier] Biographie

Bachelier ès lettres et ès sciences du lycée de Mâcon, il intégre en 1860 l'École des chartes à Paris où il rédige une thèse sur "Les institutions militaires de Charlemagne" (1864).

Rentré en France après des missions effectuées en Orient pour le compte du ministère de l'Instruction publique, il réalise des cartes géologiques détaillées de France au profit du ministère des Travaux publics.

Il revient dans le Mâconnais où sa rencontre avec Henry Testot-Ferry avait infléchi ses activités vers la géologie et la préhistoire. C'est donc avec son ami qu'il fouillera Solutré, dès 1866, et à sa mort, poursuivra les travaux sur le site, aidé de l'abbé Antoine Ducrost. En 1876, il est nommé conservateur des collections d'archéologie et d'histoire du Musée de la ville de Mâcon.

Adrien Arcelin fut également :

Adrien Arcelin est mort le 21 décembre 1904, laissant à son fils ainé, le docteur Fabien Arcelin qu'il avait associé à ses travaux, le soin de poursuivre sa tâche à Solutré.

[modifier] Bibliographie

  • Adrien Cranile [Adrien Arcelin], Solutré ou les chasseurs de rennes de la France centrale, Paris, 1872
  • Adrien Arcelin, Les fouilles de Solutré, Mâcon, 1873
  • Annales de l'acédémie de Mâcon, 1869-1906
  • 1866 : l'invention de Solutré, Catalogue de l'exposition de l'été 1989 au Musée Départementale de Préhistoire de Solutré

[modifier] Arcelin auteur de roman

Le roman d'Adrien Arcelin (publié sous le pseudonyme anagramme "Adrien Cranile"), Solutré ou les chasseurs de rennes de la France centrale, Paris 1872, est le premier « roman préhistorique », avant La guerre du feu (J.-H. Rosny, 1909). C'est ce roman qui lance la légende des chevaux précipités du haut de la Roche de Solutré sous la poursuite des chasseurs, théorie contredite depuis par l'analyse de l'emplacement des gisements d'ossements par rapport au sommet de la Roche.