Abderrahmane Mira

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Le colonel Abderrahmane Mira, connu sous le nom de commandant Mira, surnommé le Tigre de la Soummam ou encore l'Homme au chien par l'armée française, né en 1922 en Kabylie, est un combattant de la cause algérienne pendant la période de décolonisation française. Chef de la Wilaya 6 de 1956 à 1957, puis de la Wilaya 3 du début 1959 au 9 novembre 1959 date à laquelle il est tombé au champ d'honneur près du col de Chellata au nord d'Akbou. Son corps ne fut jamais retrouvé.

[modifier] Biographie

Né en 1922 à Ath Mlikeche, originaire du village de Taghalat, dans l'actuelle daïra de Tazmalt, wilaya de Béjaïa, fils de Meziane et de Cherifi Djedjiga.

Parti en France en 1945 afin de travailler, il est embauché dans une usine de métallurgie dans l'Est de France mais l'une de ses activités principales à l'époque est la politique anti-colonialiste. Il s'est alors déplacé dans la région parisienne (dans le 19e) où se trouvait une importante communauté d'émigrés algériens. Il est gérant de bistro en continuant son activité politique en informant les gens sur la cause nationale algérienne et sur les idées révolutionnaires de l'époque.

Il rejoint l'Algérie au début de la révolution où il commettra les premiers attentats contre les colonnes français, en 1956 pendant le congrès de la Soummam il assura la protection avec Amirouche Aït Hamouda (l'un des leaders de la révolution algérienne). En 1957, il part en Tunisie ou il occupe le poste d'inspecteur militaire aux frontières.

Revenu en Algérie au début de l'année 1959 pour succéder à Amirouche Aït Hamouda appelé par Krim Belkacem afin de se justifier sur des centaines de civiles et militaires tué pour trahison (« affaire bleuite »). Le colonel Mira Abderrahmane commandera la Wilaya 3 (en Kabylie) jusqu'à sa mort dans la région de Chellata dans les hauteurs d'Akbou le 9 novembre 1959.

Décoré de plusieurs médailles par la république Algérienne et, plusieurs établissement scolaires portent aujourd'hui son nom telle que l'université de Béjaia, c'est le signe de la reconnaissance pour son combat à défendre ses idées et sa patrie pour lesquelles il a donné la vie.

[modifier] Liens externes