Discuter:Éthique

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(proposition de traduction à partire de en:Ethics)


j'aime assez cette version. J'essaierais de la traduire petit à petit. D'autres sont les bienvenus pour participer et apporter leur pierre à l'édifice. Thème riche en enseignement. Anthere





[[Utilisateur:Doud|doud¿]] 6 nov 2004 à 09:06 (CET) je m'étais moi attaché à la dernière version anglaise pour commencer ma traduction (en:Ethics), mais je n'ai plus le temps de continuer ni trop la motivation, donc voici mon brouillon (quasiment mot à mot ;) de ce que j'avais fait jusqu'ici :



L'éthique désigne généralement la morale. En philosophie, une méthode éthique est ce qui est «bon». Dans la perspective occidentale traditionnelle, l'éthique est parfois appellée philosophie morale. C'est l'une des trois branches de la philosophie, à côté de la métaphysique et de la logique.

Dire que l'éthique est une méthode de ce qui est bon me parait paradoxal dans le sens où la notion de bon et de mauvais fait référence à la morale qui n'a rien à voir avec l'éthique. En effet , l'éthique ne définit en rien ce qui bon de ce qui est mauvais, il s'agit plutôt d'une structure d'analyse servant de référence lors de situation posant problème. L'éthique médicale s'appuie sur le rapport Belmont de 1978 qui pose les principes suivants comme cadre de référence : principe d'autonomie, de bienfaisance et principe d'équité. Or la respect total de ces principes est impossible, l'éthique est plus un idéal vers lequel il faut tendre qu'un objectif à atteindre.

Sommaire

[modifier] Historique

Les études officielles en éthique d'un sens rigoureux et analytique commencèrent avec les philosohpes de la Grèce antique, et plus tard chez les Romains. Dans les grands éthicistes grecs sont compris les sophistes, Socrate, Platon et Aristote qui ont développé le naturalisme éthique. L'étude de l'éthique à été approfondie par Épicure et ses disciples, ainsi que par Zeno et les stoïciens.

Bien que non développé dans un sens rigoureux, l'éthique fut une grande discipline chez les Hindous de l'Inde antique ; ils ont décrit les premiers les bases de l'éthique, appellées éthique absolue par Albert Schweitzer. Mille ans plus tard, la Société des Amis ou les Quakers sont arrivés aussi haut que ces Jinas indiens.

En Europe, la philosophie stagna jausqu'aux Maimonides, Thomas d'Aquin et d'autres. C'est à ce moment que le débat entre loi de la nature et loi divine prit de l'importance.

La philosophie occidentale moderne commença réellement avec les travaux de Thomas Hobbes, David Hume et Emmanuel Kant, et continua avec leurs successeurs : Jérémy Benthan, John Stuart Mill et les "utilitarians". On peut citer aussi Arthur Schopenhauer à cause de son "Preisschrift über die Grundlage der Moral". Il fut le premier européen à débuter à partir des réalisations de l'Inde antique. L'éthique analytique arrive avec G. E. Moore et W.D. Ross, suivits par les émotivistes C.L. Stevenson et A.J. Ayer. L'existentialisme se développe lui autour d'intellectuels comme Jean-Paull Sartre. John Rauls, Elliot N. Dorff, Jürgen Habermas, Christine Korsgaard et Charles Hartshorne comptent parmis les plus célèbres des philosophes modernes travaillant sur l'éthique.


[modifier] Controverses

On compte jusqu'ici au moins cinq voies bien définies :

  • les philosophes appellent souvent l'éthique la "science de la moralité" et insistent sur sa nature empirique ;
  • les théologiens considèrent l'éthique comme une branche de leur domaine, surtout dans le judaïsme, le bouddhisme, l'Islam, le catholicisme et quelques sectes protestantes fondamentalistes ;
  • l'éthique est inséparable de l'économie selon certaines théories, notament le marxisme et la "social" ecology", ainsi que le féminisme et le genre chez le mouvement Queer. Ces points de vue sont développés pour représenter les parias dont le status s'est dégradé dans l'éthique traditionnelle ;
  • les professionels se servent souvent de l'éthique pour désigner des éléments contestés ou qui seraient potentiellement dangereux pour autrui : urbanisme, médecine, législation, politique et civisme ;
  • la cinquième voie découle des théories de non-violence, de pacifisme et d'anarchisme ;
  • enfin, parfois, l'éthique est simplement perçue comme la médiation et la disjonction d'un conflit.

Reprise de traduction anglaise en cours.

Pautard 18 janvier 2006 à 16:47 (CET)

[modifier] Lien externe mort

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Merci également de vérifier que d'autres liens de l'article ne sont pas morts. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 23 janvier 2006 à 06:51 (CET)

Bonjour,

je souhaite attirer l'attention des rédacteurs principaux de cet article sur les travaux d'Edgar Morin et plus particulièrement son essai intitulé "Ethique", 6ème tome d'une oeuvre intelectuelle intitulée "la méthode".


Lire la chronique de Philippe Lemaire:

http://nouvellerevuemoderne.free.fr/edgarmorin_ethique.htm

Bien fraternellement

PL ;-)-

[modifier] Remarques

J'ai refait l'introduction et je l'ai coupée en deux pour gagner en article. J'ai aussi enlevé tous les ajouts de 86.211.163.3 qui soit n'avaient pas de sens, soit étaient des commentaires digne d'un potache.Apierrot 14 août 2006 à 19:31 (CEST)

[modifier] Histoire de l'éthique

J'ai créé cet article "Histoire de l'éthique car

  1. ce thème me semble bien mériter un traitement à part vue son importance
  2. l'article éthique dans son état actuel est très, très long
  3. d'autres articles (comme par exemple Métaphysique et Histoire de la métaphysique) ont effectué une telle division. J'ai suivi cet exemple. Apierrot 15 août 2006 à 21:13 (CEST)

[modifier] Ethique théologique

Bonjour, je me pose des questions sur la partie "éthique théologique". Ne s'agirait-il pas plutôt d'une "éthique téléologique" ? Quelqu'un peut-il m'éclairer sur le sens de mon erreur si c'en est une?

Cordialement, François Requet

[modifier] Non-éthique?

J'aimerais bien savoir l'équivalent du mot anglais «unethical» (torture is unethical / la torture est non-éthique). «C'est pas éthique!» ou «C'est non-éthique!» roulent mal sur le bout de la langue, alors je me demandais si il avais un mot plus approprié (immoral n'est pas bon car l'éthique et la morale c'est différent). Merci --Natipyta 15 décembre 2006 à 22:44 (CET)

[modifier] Révision du plan sur l'éthique appliquée

Je pense nécessaire de faire apparaître l'éthique du développement durable sous ses angles social et environnemental. D'autre part, j'ai ajouté en bibliographie un livre d'Emmanuel Lévinas, ce qui me semble indispensable sur un tel sujet. J'ai ajouté également un paragraphe sur l'éthique du métier d'historien. Pautard 22 mars 2007 à 18:33 (CET)

[modifier] Importance de l'article

Je propose que l'importance de l'article soit portée à "maximum" car il me semble qu'il correspond à un "sujet est très important au niveau universel ; il est traité par toutes les encyclopédies imprimées." pour des raisons pratiques, je le passe immédiatement en "maximum", si vous n'êtes pas d'accord vous pouvez (et devez) le replacer dans sa catégorie initiale en argumentant un minimum ci-dessous. Cordialement, Raziel {boudoir} 8 juin 2007 à 00:11 (CEST)


[modifier] L'Ethique, exigence objective, ne peut donc etre normative

Je suis troublé par le concept retenu pour la définition de "l'éthique" la considérant comme "discipline normative" disant "comment les êtres doivent se comporter".

Elle serait donc déterminée par des cadres, des attendus et des limites d'application. Ne serait donc du ressort de l'éthique que ce qui est prévu et codifié selon les cas traités, nécessitant ainsi d'indispensables (innombrables ?) subsidiaires applicatifs selon les domaines et circonstances.

L'Ethique EST !, ses principes sont simples et immuables et visent la "perfection" d'un MONDE idéal et de sa mise en oeuvre.

Selon ma perception, l'Ethique est UNIQUE et UNIVERSELLE (applicable à tous espaces de pensée, d'intentions et d'actions, individuelles ou collectives).

Toute intention, politique, statégie ou action éligible au respect de l'Ethique est censée s'exercer au bénéfice du plus grand nombre (satisfaction des attentes légitimes et vitales de toutes parties prenantes) et pour le "prix" optimal (renoncement, pour certains "contributeurs", à cette même satisfaction au titre d'un échange, d'un partage équitable, d'un investissement ou d'un sacrifice, volontaire ou imposé, sur l'autel de l'héroisme).

Elle est préalable et fondatrice, et donc bien au-dessus des règles normatives qui s'y réfèrent ou s'en réclament, lesquelles ne peuvent en etre qu'un succédané.

Sans vouloir accabler les contributeurs à l'actuelle définition, il me semble qu'ils ont perçu cette faiblesse du concept puisqu'ils ont introduit cette notion de "méta-ethique " qui pour moi répond à la véritable et intangible définition de l'ethique.

L'Ethique, comme toute grande idée ou émotion est indicible dans son intégralité!. Toute expression et définition écrite ne peut que la trahir ou l'appauvrir par la limite des languages et du développement textuel que l'on ne peut développer à l'infini.

L'Ethique ne peut donc être que dans l'esprit et l'intuition des êtres, et ainsi soumise à l'éclatement des cultures et des histoires collectives ou individuelles même s'il s'est indiscutablement dégagé dans le dernier siecle un corps commun de convictions ethiques dans les domaines fondamentaux de l'humanité.

C'est pourquoi elle est du ressort de cénacles de "sages" assumant devant la collectivité la lourde tâche d'évaluer a priori et a postériori le respect de l'ethique dans les projets et la mise en oeuvre des REGLES de tous ordres que les hommes élaborent pour structurer et policer leurs activités.

C'est dans ces règles, qui ne devraient en aucun cas être nommées "ethique applicative", que l'on introduit le compromis, l'altération de l'exigence éthique au nom du réalisme, de la tolérance prenant en compte des contingences physiques et morales des groupes humains.

L'éthique s'applique (devrait s'appliquer) à la genèse, à l'interprétation, à l'évaluation de tous ces concepts et textes normatifs de formalisme et de contrainte croissant :

- des Usages et Bonnes moeurs qui, de manière informelle gèrent les relations au sein de communautés constituées ou circonstantielles partageant un base culturelle

- des Règlements élaborés dans les structures associatives ou professionnelles

- des Normes que certains groupes techniques élaborent, s'imposent dans leurs relations contractuelles et appliquent volontairement afin de régir au mieux les intérêts des différentes parties prenantes. Elles sont accaparées parfois par les collectivités pour créer les critères de défenses des parties "fragiles" (consommateurs, enfants, nature, environnement), dans ces relations volontaires mais déséquilibrées que sont souvent les activités techniques et commerciales.

- des Lois applicatives élaborées par les états et leurs etages de supranationalités avec leurs "subsidiarités" appropriées et personnalisées.

- des Supra-Lois telles celles concernanat les Droits de l'Homme, de l'Enfant, de l'environnement, de non prolifération des armements ...) en (très résistible) processus d'élaboration, d'adhésion universelle, de déclinaison locales et ...de bonne application


Saint-Brains 16 juin 2007 à 18:43 (CEST)

[modifier] éthique et informatique

Cette page n'aborde pas le concept de l'informatique.

ne posent-elles pas des problème d'éthique?