Élisabeth de Belgique (2001-)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Élisabeth de Belgique.

Élisabeth Thérèse Marie Hélène de Belgique (en néerlandais : Elisabeth van België et en allemand : Elisabeth von Belgien), princesse de Belgique, est née le 25 octobre 2001, un peu avant 22 heures, à Anderlecht. C’est un membre de la famille royale de Belgique et la future première reine régnante des Belges.

Sommaire

[modifier] Famille

Élisabeth est la fille aînée du prince Philippe de Belgique (1960), duc de Brabant, et de son épouse la comtesse Mathilde d'Udekem d'Acoz (1973). Par son père, elle est la petite-fille du roi Albert II de Belgique (1934) tandis que, par sa mère, elle descend par les femmes des anciens rois de Pologne.

La princesse a deux frères cadets : Gabriel (né le 20 août 2003) et Emmanuel de Belgique (né le 4 octobre 2005) ainsi qu'une sœur cadette prénommée Eléonore (née le 16 avril 2008).

Par sa mère, la princesse Élisabeth est liée à de nombreuses familles de nobles et de magnats polonais célèbres, telles que les maisons de Czartoryski, Lubomirski, Radziwiłł, Sanguszko, Tyszkiewicz, Zamoyski. En tant que descendante des princes Czartoryski et Sanguszko, elle est apparentée aux Gediminides et a des liens avec la dynastie royale des Jagellons (qui a régné en Pologne, en Lituanie, en Hongrie et en Bohême) en même temps qu'elle est apparentée à diverses familles princières russes, comme les Galitzine et les Troubetskoï.

[modifier] Biographie

[modifier] Naissance et baptême

La petite Élisabeth naît à l'hôpital Érasme d’Anderlecht, dans le grand Bruxelles [1]. Son nom lui vient de son arrière-arrière-grand-mère, la très populaire reine Élisabeth de Belgique (1876-1965).

Quelques mois après sa naissance, le 9 décembre 2001, elle est baptisée, dans l’intimité familiale, à la chapelle privée du château de Ciergnon, dans les Ardennes belges. La cérémonie, qui a lieu dans les trois langues officielles de la Belgique et en latin, est présidée par le cardinal-primat de Belgique, monseigneur Godfried Danneels [2]. Les parrains de la princesse sont son cousin, le prince Amedeo de Belgique (1986), et sa tante, la comtesse Hélène d'Udekem d'Acoz (1979).

[modifier] L’héritière du trône

Depuis 1991, la loi salique n’existe plus, en Belgique, et la princesse Élisabeth est donc la future première reine souveraine des Belges. Toutefois, avant de monter sur le trône, elle devra encore attendre le décès (ou l’abdication) de son grand-père et de son père.

Mais, en attendant, la princesse se livre déjà à un certain nombre de représentations officielles. En 2003, Élisabeth est ainsi présente au mariage de son oncle le prince Laurent avec Claire Coombs. Cependant, sa première véritable apparition officielle a lieu alors qu’elle est âgée de quatre ans, lors du Te Deum donné en l’honneur de la fête nationale belge, en 2006[3]. Par la suite, on retrouve la princesse au Concours musical international Reine-Élisabeth-de-Belgique et lors de la présentation, au palais royal, de la maquette de la Station Polaire Princesse Élisabeth, en 2007.

[modifier] Une princesse prisonnière de la question linguistique

En tant que premier enfant du duc de Brabant, Élisabeth aurait dû porter le titre de comtesse de Hainaut. Mais, dès avant sa naissance, la question de ce titre divise hommes politiques néerlandophones et francophones car il n'est pas linguistiquement neutre (en néerlandais, Hainaut se dit Henegouwen). Le 17 octobre 2001, un arrêté royal paru au Moniteur abolit donc les titres de comte et de comtesse de Hainaut. Selon le porte-parole du Premier ministre d’alors, il s’agit de « trouver une formule qui tienne compte de l’évolution institutionnelle de la Belgique »[4]. Mais, ce que souhaite le gouvernement, c’est surtout éviter que les flamingants voient dans l’octroi de ce titre une preuve du caractère francophone de la famille royale.

L’événement peut paraître anecdotique. Pourtant, cette énième querelle belge n’est pas la seule à être liée à la vie de la petite princesse. Depuis le 1er septembre 2004, Élisabeth effectue en néerlandais ses maternelles et primaires, au Collège Sint-Jan Berchmans, situé dans le quartier des Marolles, à Bruxelles. Pour les Flamands, il s’agit là d’une révolution puisque c’est la première fois qu’un futur monarque belge effectue le début de ses études en néerlandais[5]. Mais, pour certains observateurs de la monarchie, cette évolution est le signe d’une concession faite à la « pression permanente » des néerlandophones[6].

[modifier] Et une petite fille (presque) comme les autres

En septembre 2007, la princesse Élisabeth commence à suivre des cours de danse (en néerlandais) à l'Académie communale de musique, des arts de la parole et de la danse August De Boeck, à Asse, dans le Brabant flamand.

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Site de la RTBF
  2. Site de la RTBF
  3. Royals hors série n°25. Novembre-décembre 2007
  4. Site de la RTBF
  5. Ce n’est cependant pas la première fois qu’un prince belge intègre une école néerlandophone puisque les enfants de la princesse Astrid de Belgique sont eux-mêmes passés par Sint-Jan Berchmans
  6. Famille royale belge


Ordre de succession au trône de Belgique  v · d · m 
01. Philippe, duc de Brabant, fils du Roi (15/04/1960)

Les enfants de Philippe :
02. Élisabeth, fille, (25/10/2001)
03. Gabriel, fils, (20/08/2003)
04. Emmanuel, fils, (4/10/2005)
05. Éléonore, fille (16/04/2008)

06. Astrid, fille du Roi (05/06/1962)

Les enfants d'Astrid :
07. Amedeo, fils, (21/02/1986)
08. Maria Laura, fille, (26/08/1988)
09. Joachim, fils, (9/12/1991)
10. Luisa Maria, fille, (11/10/1995)
11. Laetitia Maria, fille, (23/04/2003)

12. Laurent, fils du Roi (19/10/1963)

Les enfants de Laurent :
13. Louise, fille, (6/02/2004)
14. Nicolas, fils jumeau (13/12/2005)
15. Aymeric, fils jumeau (13/12/2005)