Édouard Froment

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Édouard Froment
Parlementaire français
Naissance 13 mars 1884
Décès 13 mars 1973
Mandat Député de l'Ardèche (1932-1941)
Député de l'Ardèche (1945-1951)
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IIIe République

Édouard Froment est un homme politique français né le 13 mars 1884 à Largentière (Ardèche) et mort le 13 mars 1973 à Antraigues, dans l'Ardèche.

[modifier] Biographie

Fils de paysans, il travaille à la sous-préfecture de sa ville natale et adhère à la SFIO. Il est mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, puis est présenté par son parti aux élections législatives de 1919, où il échoue de peu. Au congrès de Tours, il choisit de rejoindre le Parti communiste, mais le quitte dès 1922 et retourne à la SFIO.

Il devient conseiller municipal de Largentière en 1925, maire l'année suivante, et conseiller général en 1931. En 1932, il est élu député dans une circonscription voisine, celle d'Aubenas et démissionne de ses mandats locaux. En 1935, il est élu conseiller municipal d'Aubenas. À la Chambre des députés, Édouard Froment appartient à la commission des Pensions civiles et militaires, et à celle des Assurances et la prévoyance sociale. Réélu en 1936, il rejoint la commission de l'Armée. En 1937, il est élu conseiller général de Viviers-le-Teil contre Henri Pantin de La Farge. La famille Pantin de La Farge faisait élire un de ses membres dans le canton depuis 1892.

Le 10 juillet 1940, Édouard Froment vote contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain (voir Liste des 80 parlementaires ayant voté contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940). En mars 1941, il est l'un des cofondateurs du Comité d'action socialiste (CAS), puis travaille pour le Bureau central de renseignements et d'action. En 1943, lorsque le CAS devient la SFIO reconstituée et clandestine, il est l'un de ses principaux responsables pour la zone Nord. À l'automne, il rejoint Charles de Gaulle à Londres, avec Vincent Auriol. Il est membre de l'Assemblée consultative provisoire d'Alger et président de sa commission militaire. Il rejoint les Forces françaises libres et participe au débarquement en Provence, en août 1944.

Il devient ensuite membre du comité départemental de libération de l'Ardèche, puis membre du comité directeur de la SFIO, lors du congrès de novembre 1944. En 1945, il retrouve son siège de député. Il est réélu en 1946, mais battu en 1951. Il se retire de la vie politique deux ans plus tard.

[modifier] Sources