Yanette Delétang-Tardif

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Yanette Delétang-Tardif, née à Roubaix en 1902 et décédée à Paris en 1976, est une poétesse française.

Elle publie son premier recueil, Éclats, en 1929 et apporte son concours à plusieurs revues où on l'accueille parmi les poètes confirmés.

Peu portée vers le surréalisme, elle rejoindra les "Amis de Rochefort" dès la création de l'École par Jean Bouhier en 1941. En dehors de cette pléiade d'auteurs dont elle s'est sentie proche, tout en défendant des conceptions personnelles de la poésie qui parfois l'en éloignaient — par exemple en ne rejetant pas Mallarmé —, Yanette Delétang-Tardif nourrissait également de l'admiration pour les Romantiques allemands et le Nerval des Chimères.

[modifier] Citations de Y. Delétang-Tardif

  • Comme on est las chaque jour de la tentation de paroles qui ne font jamais qu'éclairer leur contraire, leur pôle extrême. Comme on aime le silence avec les vertus de mer calme dont chaque goutte peut devenir la tempête d'une vie.
  • La poésie est toujours une soumission à la rupture.
  • Fixez ce qui est familier, cela devient inquiétant./ Fixez ce qui est inquiétant, cela devient familier.
  • La vie doit être de plus en plus ce que veut la liberté intime de l'être, quitte à devenir n'importe quoi.

[modifier] Publications

  • Éclats (Aristide Quillet, 1929)
  • Générer (Aristide Quillet, 1930)
  • Vol d'oiseaux (Aristide Quillet, 1931)
  • Confidences des îles (Corréa, 1934)
  • Briser n'est rien (Sagesse, 1934)
  • La colline (Debresse, 1935)
  • Morte en songe (Sagesse, 1938)
  • Pressentiment de la rose (Cahiers de Rochefort, 1941)
  • Poèmes du vitrier (Poètes, 1941)
  • Tenter de vivre (Denoël, 1943)
  • Sept chants royaux (Éditions du Rond-Point, 1945)
  • La nuit des temps (Seghers, 1951)
  • Les emblèmes (Subervie, 1957)
  • Almanach (C.E.L.F. Malines, 1958)
  • Les éléments perdus (Subervie, 1963)