Waterloo (film, 1970)

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Waterloo est un film historique Russo-Italien de Sergueï Bondarchuk de 1970 sur le thème de la Bataille de Waterloo de 1815.

Sommaire

1 Résumé
2 Remarques sur le film
3 Distribution
4 Fiche technique
5 Référence
6 Voir aussi
7 Liens externes

[modifier] Résumé

Le film commence sur l’abdication de 1814 de l'empreur Napoléon Bonaparte, après la campagne de France de 1814 et à la restauration de la monarchie française du roi Louis XVIII entre 1814 et 1830. Il retrace ensuite les Cent-Jours, la bataille de Waterloo de 1815 et l’affrontement entre les deux commandants en chef, le duc de Wellington et l'empereur Napoléon I^er à Waterloo en Belgique.

[modifier] Remarques sur le film

La mise en scène est favorisée par la participation de 20 000 figurants de l’Armée rouge^[1], qui permet une reconstitution très réaliste des mouvements de troupes ; bonne véracité historique pour les uniformes, les armes et les tactiques.

Quelques erreurs historiques : le moulin où se repose l'Empereur n'existe pas dans la topographie des lieux. Rod Steiger qui l'incarne, apparaît dans une scène le visage mal rasé, ce qui est impensable : l'empereur prenait le soin d'être toujours glabre.

Sergueï Bondarchuk, russe, ne peut s'empêcher de prêter cette phrase à Napoléon quand ce dernier apprend l'arrivée des troupes de Blücher : « Que n'ai-je brûlé Berlin !? ». L'incendie de Moscou est certes présent dans la mémoire slave mais rien dans les textes n'indique que Napoléon Bonaparte ait prononcé cette phrase.

On peut déplorer tout autant le bruit de bottes persistant qui accompagne les déplacements de l'Armée impériale, bruit évoquant un déplacement de troupes allemandes voire nazies, alors que l'infanterie napoléonienne était chaussée d’espadrilles, de sabots ou de souliers.

Ce film est un des plus gros échecs du box-office américain avec une recette de 1,4 million $ pour un budget de 25 millions de dollar.