Vol 182 Air India

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Silhouette d'un avion   Air India vol 182
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Caractéristiques de l'accident
Date 23 juin 1985
Phase
Type Attentat
Site Au dessus de l'Atlantique
Passagers 310
Membres d'équipage {{{équipage}}}
Morts 329
Blessés 0
Survivants 0
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareil Boeing 747
Compagnie Air India
N° d'identification VT-EFO

Le vol 182 d'Air India assurait la liaison Montréal - Bombay via Londres et Delhi. Le 23 juin 1985, une bombe placée à bord du Boeing 747-200 d'Air India explosa détruisant l'appareil à 9 500 m d’altitude au-dessus de l’Atlantique, au sud de l’Irlande. Les 329 personnes à bord dont 80 enfants et 200 personnes de nationalité canadiennes périrent dans l'attentat.

Sommaire

[modifier] Les frères et la bombe

Le 22 juin 1985 à 13h30 UTC, un homme se présentant comme M. Singh réserve un siège sur le vol Canadian Pacific Airlines' (CP) à partir de Vancouver pour Toronto, demandant que sa valise soit transférée sur le vol 182 (un Boeing 747, VT-EFO, surnommé Kanishka). Les agents, qui l’ont enregistré comme non confirmé, refusent d’abord de mettre le bagage dans le circuit puis acceptent.

À 15h50 GMT, M. Singh se présente à Vancouver pour ce vol. L’agent Jeannie Adams place son bagage pour le vol. À 16h18, le vol part sans M. Singh.

Aucune information n'est connue sur l'enregistrement de M. L. Singh à Vancouver pour le vol CP Airlines pour l’aéroport de Tokyo. Jeannie Adams prend aussi son sac qui prend place dans la soute du vol 301 à destination de Bangkok. L.Singh se fait attribuer le siège 38H.

À 20h22 GMT le vol CP Airlines 60 arrive à Toronto avec 12 minutes de retard. Quelques passagers et bagages, y compris celui de M. Singh, furent transférés sur le vol d’Air India. D’autres passagers et bagages du vol Air Canada 136 venant aussi de Vancouver font le même trajet.

À 20h37 GMT, l’impératrice d’Australie, part de Vancouver sans L. Singh à bord.

À 00h15 GMT (le 23 juin) le vol 181 part de Toronto pour Montréal, avec un retard de 1h 40 pour un changement de réacteur sous l’aile gauche. Il arrive 45 minutes plus tard. Il devient le vol 182.

À 05h41 le vol pour Tokyo arrive 14 minutes avant l’horaire prévu. Le bagage qui était en transfert pour le vol Air India 301 explose tuant deux des bagagistes et blessant quatre autres personnes.

À 07h15 le vol 182 disparait des radars de Shannon et un bruit d’explosion se fait entendre. L’avion devait arriver une heure plus tard.

Les morceaux de l’épave reposent par 2000 m de fond à près de 250 km des côtes de l’Irlande.

La bombe a tué 19 membres d’équipage et 307 passagers, dont 82 mineurs. C’était l’attentat le plus important commis sur des citoyens canadiens (280 passagers). Certains des passagers survécurent à l’explosion ainsi qu'à la chute, mais se noyèrent.

Le vol Air India 301 part de Narita à 08h05 GMT et parvient en Thaïlande sans problème.

[modifier] Parmar

Le principal suspect, nommé le Babbar Khalsa, était le chef d’un groupe sikh terroriste agissant au Canada. Talwinder Singh Parmar était supposé avoir conçu l’attaque alors qu’il vivait en Colombie-Britannique. Parmar était un citoyen canadien naturalisé que l’Inde voulait extrader pour ses actions au Punjab. Le service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) obtint l’autorisation d’enregistrer ses conversations téléphoniques le 5 mars 1985, trois mois avant les attentats.

En 1992 Parmar est tué par la police au Penjab.

[modifier] Le procès de nos jours

En octobre 2000 la GRC arrête Ripudaman Singh Malik et Ajaib Singh Bagri sur l’inculpation des meurtres décrits ci-dessus et la tentative de meurtes sur les passagers d’Air India 301. En 2001 elle arrêta Inderjit Singh Reyat, suspecté d’être le constructeur des bombes. En 2003 Reyat plaide coupable.

L’avant de la carlingue a pu être reconstituée avec des morceaux de l'épave. Le procès de Malik et Bagri, retardé par des problèmes légaux, commença en avril 2003 et le 16 mars 2005 ils sont acquittés, dans un arrêté qui dénonce une accusation basée sur des témoignages très fragiles. Les forces de l'ordre déclarent qu'elles maintiennent une équipe d'enquêteurs sur le dossier.

Il y a des allégations disant que le SCRS est intervenu dans l’enquête en détruisant des centaines de bandes enregistrées afin protéger leur taupe dans le groupe terroriste. Le SCRS déclare qu’elles étaient sans intérêt.

[modifier] Lien externe

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