Viviers-sur-Chiers
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Viviers-sur-Chiers | |
Pays | France |
---|---|
Région | Lorraine |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Briey |
Canton | Longuyon |
Code Insee | 54590 |
Code postal | 54260 |
Maire Mandat en cours |
Claude Laurent 2008 - 2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Rivières |
Latitude Longitude |
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Altitude | 211 m (mini) – 382 m (maxi) |
Superficie | 16,24 km² |
Population sans doubles comptes |
627 hab. (1999) |
Densité | 38 hab./km² |
Viviers-sur-Chiers est une commune française, située dans le département de Meurthe-et-Moselle et la région Lorraine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune de Viviers a pour limites, au nord la commune de Fresnois-la-Montagne, à l’est celle de Montigny-sur-Chiers (avec son hameau Fermont), au sud-est celle de Beuveille, et celle de Longuyon au sud-ouest.
Viviers est située dans une vallée , sur la Chiers et entourée de côtes boisées assez élevées. La prairie, que sillonne d’est en ouest cet affluent de la Meuse (avec une pente moyenne de 0,0021 par mètre ou de 2,1 m par km), est très encaissée ; elle a 4 km de longueur.
Le chemin de fer de Longuyon à Longwy, établi à ce niveau au sud sur la rive gauche, parcourt toute la vallée. Sur la rive droite, se trouve une petite plaine en coteau (d’environ 80 ha de terres labourables traversées par la route D 17 - jadis appelée "chemin d’intérêt commun n° 17" - de Cons-la-Grandville à Longuyon) au milieu de laquelle on remarquait encore en 1888 les quelques jardins ou vergers des deux petits villages de Mont et de Vaux, détruits vers 1490 d’après la légende.
[modifier] Hameaux, lieux-dits et écarts
Désignée autrefois sous le nom de Ban de Viviers, l'actuelle commune comprend les anciens villages de Braumont et Revémont, ainsi que les fermes de Chappy et de Puxieux.
- Braumont, à ½ km au nord de Viviers, est situé sur le versant (avec un terroir de 516 ha, parfaitement cultivé et très fertile en céréales, selon la notice rédigée en 1888 par l'instituteur). La ferme de la Plaisance, située sur la route nationale de Longuyon à Longwy, incendiée en 1876 et non reconstruite, était établie sur le territoire de Braumont.
- Revémont, à 1500 m. au sud de Viviers, situé sur un plateau élevé, était décrit en 1888 comme riche, bien bâti, entouré de jardins et de vergers, disposant d'un "terroir productif" de 650 ha (succession de collines peu élevées, entrecoupées de petites vallées). Les fermes de Chappy (à 3 km au sud-ouest) et de Puxieux (à 5 km au sud de Viviers) sont implantées sur son territoire.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2014 | Claude Laurent | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1876 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|
627 | 624 | 670 | 662 | 628 | 561 | 627 |
Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes |
La population de la commune reste donc stationnaire. Du 1er janvier 1878 au 31 décembre 1887 – période de 10 ans – le total des décès a été de 138, celui des mariages de 52.
[modifier] Histoire
Nom ancien de la commune : "Ban de Viviers".
Étymologie : Le nom de Viviers provient sans doute de la rivière très poissonneuse alors (ou pièce d’eau poissonneuse, alimentée par les sources de fond).
- Pas de traces connues d'occupation primitive ou de monuments gallo-romains.
- En 1460, à "Mont" et à "Vaux" (hameaux près de Viviers), il n’y a qu’un seul cheval à atteler.
- En 1520, il ne se trouve plus à "Mont", à "Vaux" et "Petit-Xivry" qu’un seul habitant dans la condition de payer les assises.
- En 1616, Puron Siset (Ne faudrait-il pas plutôt lire "Pieron" Siset ?) est mayeur.
- Jusqu'en 1878, des écrevisses, renommées, abondent dans la Chiers. L'hiver rigoureux de 1879-80 détruit nombre d’arbres fruitiers dans la vallée (relativement peu à Braumont et à Revémont) et anéantit le peuplement de perdreaux.
- En 1888, si la plupart des habitants est employée aux travaux agricoles, une vingtaine d'entre eux, tant ouvriers qu’ouvrières, est occupée à l’usine de La Roche (fabrique de draps de commerce), et 3 ouvriers veillent au fonctionnement du moulin (à 4 tournants et mû par une turbine), établi sur la Chiers, auquel est annexée une scierie à eau. Sur un autre petit cours d’eau, dit "Canal de Saint-Pierre", qui va se déverser dans la Chiers (rive droite) sont établis, dans le même bâtiment, un moulin à moutarde, un moulin à farine de lin et une distillerie.
Période | Identité | Notes | ||
---|---|---|---|---|
1616 | Louys Roussel | |||
1753 | Lamotte | est aussi curé de Tellancourt | ||
1790 | Pierre Pierrard | |||
Les données antérieures et intermédiaires ne sont pas encore connues. |
Période | Identité | Notes |
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1826-1852 | Rémy | |
1852-1856 | Leclerc | déplacé de Mexy pour raison politique |
1856-1862 | Lalance | |
1862-1878 | Dervillé | |
1878-1893 | Drouin | auteur en 1888 de la notice (monographie) sur la commune |
1893-1902 | Maubeuche | |
1902-1925 | Lamoureux | |
1925-1954 | Philippot | |
1954- ? | Lombardini | |
Les données antérieures et intermédiaires ne sont pas encore connues. |
[modifier] Lieux et monuments
- L’ église, dédiée à Saint-Martin, est d’un style gothique ogival du 12° siècle. Le chœur, de structure romane, semble remonter au 10° siècle. La voûte, en ogive, portée par des piliers, est en pierre. Les fenêtres sont en plein-cintre et le portail, accompagné de colonnes et réparé en 1857, est ogival. Les fonts baptismaux et les bénitiers datent de l’agrandissement de l’église en 1857. Le clocher, en pierre, s’appuie en partie sur le côté droit du chœur. La cloche porte l’inscription suivante : « J’ai pris naissance en 1790, par le zèle de Messire Pierre Pierrard, curé du Ban de Viviers – J. Ph. N. Chevresson m’a faite en Juin. » Le beffroi (support des cloches) - démoli en 1940, reconstruit en 1950 - portait la date de 1731.
- 2 chapelles, ne faisant l’objet d’aucun pèlerinage et toutes deux sous l’invocation de "Notre-Dame de Bons Secours" furent mentionnées en 1888 comme se trouvant sur des terrains privés :
-
- - à Viviers, sur le chemin d’intérêt communal n° 55 bis, dans la propriété de Henri François Battin. (chapelle qui n’a rien de remarquable).
- - à Revémont, dans une propriété appartenant à Jacques Baclein.
- Il reste à déterminer si ces 2 édifices subsistent de nos jours et à préciser leur état.
- Lavoirs (peut-être pas totalement disparus ?)
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Bibliographie
- Monographie de la commune de Viviers-sur-Chiers, rédigée le 17 août 1888 par Drouin, instituteur de la commune (recopiée en 2005 par Eric Soblet)