Vendin-le-Vieil

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Vendin-le-Vieil
Carte de localisation de Vendin-le-Vieil
Pays France France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Canton Wingles
Code Insee 62842
Code postal 62880
Maire
Mandat en cours
Didier Hiel
2008-2014
Intercommunalité Communaupole de Lens-Liévin
Latitude
Longitude
50° 28′ 29″ Nord
         2° 52′ 00″ Est
/ 50.4747222222, 2.86666666667
Altitude 20 m (mini) – 66 m (maxi)
Superficie 10,67 km²
Population sans
doubles comptes
6 798 hab.
(1999)
Densité 637 hab./km²

Vendin-le-Vieil est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais. Elle fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin (Communaupole) qui regroupe 36 communes, soit 250 000 habitants.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

Le nom de Wendinium est cité, en 996, dans les annales de l'abbaye Saint-Pierre de Gand. C'est donc un village au passé très lointain qui a vu, avant même cette date, l'invasion des Vandales, des Francs, puis, pendant plus de cent ans, des Anglais.

Vendin-le-Vieil est situé dans le comté d'Artois, dont les contours ont varié au cours des siècles, en fonction des aléas de l'histoire et des rattachements ou séparations d'avec les comtés voisins, comté de Boulogne, comté de Flandre, etc., le village s'est toujours trouvé au cœur de toutes les guerres.

L'Artois correspond à peu près au pays du peuple celte des Atrébates, dont la capitale Nemetocenna est devenue Arras. Compris par les Romains dans la province romaine de 2e Belgique, ce pays fut conquis au Ve siècle par les Francs et donné en 863 par Charles le Chauve à Judith, sa fille, qui épousa Baudouin Bras de Fer, comte de Flandre.

Après avoir été longtemps possédé par les comtes de Flandre, sous la suzeraineté de la France, il fut réuni à la couronne par Philippe Auguste en 1180, et donné en 1237, avec titre de comté, par saint Louis à Robert, son frère puîné.

En 1382, le comté d'Artois fut réuni à celui de Flandre, puis à la suite des mariages « princiers » au duché de Bourgogne, enfin par le mariage de Marie de Bourgogne avec l'archiduc Maximilien, l'Artois fut porté, avec la Flandre et la Franche-Comté, dans la maison d'Autriche.

À cela, il faut ajouter, en 1437 et 1438 la peste, puis la famine, due à des hivers très rigoureux : Vendin-le-Vieil voit sa population baissée, comme tout le comté d'Artois qui a perdu près de la moitié de ses habitants entre 1300 et 1469.

Le village compte alors 44 « feux » en cette année 1469.

Mais pour les paysans, de 1515 à 1559 la guerre est presque permanente en Artois entre la France et Charles Quint.

L'Artois ne connaît une ère de paix et de prospérité que pendant le gouvernement des archiducs Albert (neveu de Charles Quint) et Isabelle (fille de Philippe II), la période espagnole.

En 1569, Philippe II, ordonne l'application d'un impôt sur le capital. L'impôt du "centième denier", grâce à cela, nous savons que le nombre de feux à Vendin-le-Vieil est passé à 82 (soit environ 250 habitants).

Cette paix se terminera lors de la reconquête de l'Artois par la France, tout le pays sera de nouveau ravagé par la guerre (de 1635 à 1659), et même si les guerres de Louis XIV se déroulent principalement en Flandre, l'Artois est gravement touché en 1676 et en 1710 par les opérations militaires.

Pour preuve, la population de Vendin-le-Vieil en 1698 est de 31 feux, 181 habitants.

Il faudra attendre le traité d'Utrecht, le 11 avril 1713, qui met fin à la guerre de succession d'Espagne, pour que Vendin-le-Vieil, ainsi que tout l'Artois, retrouvent enfin la prospérité.

Lorsque la Révolution éclate, le village compte 745 habitants, et voit le premier maire élu en février 1790, Célestin Deleruelle remplace le bailli, Jean Baptiste Hyacinthe Dubois.

[modifier] Le charbon

Vendin-le-Vieil possédait deux sièges d'extraction, la fosse 8 et la fosse 10 appartenant toutes les deux à la compagnie des mines de Lens D'importantes usines de valorisation du charbon existaient également, une cokerie fermée en 1978, un lavoir central fermé début 1983, un rivage pour l'expédition du charbon en péniche, une centrale électrique, d'importants parcs à stocks, une station pour l'entretien des locomotives.

Pour revenir à la fosse 8 elle était située à côté de l'usine HGD rasée il n'y a pas si longtemps, elle possédait deux puits. Elle fut fermée en 1958 cependant les puits servirent quelque temps encore pour le service.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 2014 Didier Hiel PS Conseiller général
mars 2001 2008 Didier Hiel PS Conseiller général
juin 1995 2001 Didier Hiel PS Conseiller général
février 1989 1995 Didier Hiel PS Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
7090 7208 6866 6934 6938 6798
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes