Véronique Vasseur

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Véronique Vasseur, née le 8 avril 1951 à Paris, est un médecin hospitalier à l’ Assistance publique - hôpitaux de Paris (APHP) et une femme politique française, membre de l'Observatoire international des prisons.

[modifier] Biographie

Diplômée d'un doctorat de médecine en 1976, conseillère à la sécurité sociale en 1978, médecin des hôpitaux, détachée du service de médecine interne de l’hôpital Cochin à la prison de la Santé en 1992 dont elle devient le médecin chef en 1993, elle témoigne de son expérience dans un livre "Médecin chef à la prison de la Santé" qui a eu un très grand retentissement et a beaucoup contribué à sensibiliser l'opinion publique aux conditions de vie des prisonniers en France.

En juin 1996, elle est nommée également au poste de praticien hospitalier au sein du service de médecine interne de l’hôpital Cochin.

En janvier 2000, son témoignage écrit sur le quotidien carcéral contribue à la création de deux commissions d'enquête parlementaire; mais, suite à des menaces de mort et à diverses diffamations, elle quitte ses fonctions à la Santé et entre, en octobre 2000, au sein du service de médecine interne de l’Hôpital Georges-Pompidou et en octobre 2001, à celui de l'Hôpital Saint-Antoine.

En octobre 2005, elle dénonce les défaillances du système hospitalier dans un nouvel ouvrage "L’hôpital en danger".

En 2006, l’UMP lui propose de diriger un groupe de travail sur la réforme pénitentiaire. Elle s’engage rapidement aux côtés de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle et rejoint à sa création la Diagonale, le club des "sarkozystes de gauche".

Alors que ses engagements sociaux ont pu faire penser que sa sensibilité politique était de gauche, elle déclare avoir "toujours été de droite" [1].

En 2007, membre du Parti radical valoisien, elle est investie par l'UMP pour les élections législatives pour la 10e circonscription de Paris dans le 13e arrondissement de Paris (quartier Croulebarbe, Maison-Blanche, Montsouris, Montparnasse). Elle obtient 35,97% des voix au soir du premier tour, talonnant le député socialiste sortant Serge Blisko (36,75%). Elle est cependant battue lors du second tour avec 42,66% des voix contre 57,34% à Serge Blisko.

En novembre 2007, elle est de nouveau investie par l'UMP pour mener la liste UMP/Nouveau Centre aux élections municipales dans le 13e arrondissement de Paris. Avec 30,12% des voix, la liste "Paris gagnant" qu'elle conduit est battue au soir du second tour, le 16 mars 2008, par la liste d'union de la gauche menée par Jérôme Coumet (69,88%).

Au lendemain de sa défaite, dénonçant un "lâchage" de l'UMP Parisien et les guerres intestines, elle annonce qu'elle ne siégera pas au conseil de Paris, démissionne de l'UMP et décide de se retirer de la vie politique[2].

[modifier] Bibliographie

  • Médecin-chef à la prison de la santé, Le Cherche Midi, 2000
  • L'hopital en danger, Flammarion, 2005

[modifier] Notes et références