Union des révolutionnaires-communistes de France

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L'Union des révolutionnaires communistes de France est une organisation marxiste-léniniste fondée en 2004 par des anciens membres de la « Coordination communiste pour la continuité révolutionnaire et la renaissance léniniste du PCF ».

L'URCF édite le bulletin Intervention communiste.

Sommaire

[modifier] Historique

La Coordination communiste pour la continuité révolutionnaire et la renaissance léniniste du PCF est un groupe oppositionnel au sein du PCF fondé en 1991, suite à la chute de l'URSS : il s'oppose à la direction du PCF à la fois sur les changements idéologiques (abandon de la dictature du prolétariat en 1976, puis du centralisme démocratique en 1994) et sur l'appréciation du bilan de l'URSS.

Son opposition à la direction du PCF se fait d'autant plus importante sous la direction de Robert Hue, notamment avec la participation de ministres communistes au gouvernement de Lionel Jospin. Une partie de ses militants décide alors de quitter le PCF et fonde la Coordination communiste pour la reconstruction du parti communiste révolutionnaire. Une autre partie, restée au PCF, fondera, elle, la Coordination des militants communistes du PCF pour sa continuité révolutionnaire et sa renaissance léniniste (CMC-PCF).

La Coordination communiste se trouve alors très divisée sur la stratégie à adopter vis-à-vis du PCF : ainsi, elle ne dépose plus de texte à partir du 30e congrès, alors qu'elle l'avait fait aux deux congrès précédents.

C'est en 2004 que des anciens de la Coordination fondent l'Union des révolutionnaires communistes de France : cette union a pour but la reformation d'un PCF d'idéologie marxiste-léniniste et sur le modèle du parti léniniste des origines.

[modifier] Positionnement politique

L'URCF est un des groupes oppositionnels au PCF les plus radicaux, proche de Communistes. Là où d'autres groupes, comme le Pôle de renaissance communiste en France, affirment refuser la criminalisation de l'expérience soviétique, l'URCF défend dans son ensemble l'expérience stalinienne et qualifie l'anti-stalinisme de « révisionnisme ». C'est ce « révisionnisme » qui est, selon elle, responsable de la disparition de l'URSS et des États socialistes d'Europe, ainsi que du « déclin » des partis communistes d'Europe.

Elle se revendique également de l'héritage du PCF de l'époque stalinienne, c'est -à-dire la politique classe contre classe, le Front populaire, la Résistance et l'anti-colonialisme. Concernant l'international, elle soutient de façon inconditionnelle la Corée du Nord[1] ainsi que « Cuba socialiste ».

[modifier] Notes

  1. Annonce d'une soirée de solidarité avec la « Corée populaire », à l'occasion du 60e anniversaire du Parti du Travail de Corée.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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