Union des jeunes pour le progrès

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L'Union des jeunes pour le progrès - Mouvement des jeunes gaullistes est une organisation politique créée le 13 juin 1965. Elle rassemblait les jeunes partisans de Charles de Gaulle, au côté de l'UNR-UDT, puis de l'Union démocratique pour la Ve République.

À son apogée, elle compta plus de 30.000 adhérents, nombre très important pour un mouvement politique de jeunesse. Ses présidents les plus importants furent Michel Cazenave en 1966/67, qui soutint une ligne gaulliste de gauche, et après 1968 Robert Grossmann président fondateur en 1965 et Jean-Paul Fasseau. Elle a notamment mené une action au sein des syndicats étudiants réformistes (AMRU, REP, CLERU), fondé une Union des Jeunes Travailleurs et œuvré dans l'international (Comité d'action pour le Biafra, France-Québec, Association de solidarité franco-arabe, France-Palestine, Mouvement pour l'indépendance de l'Europe).

Très soucieuse de son indépendance, elle l'a manifestée en 1974 où, après avoir fait campagne pour Jacques Chaban-Delmas au 1er tour de l'élection présidentielle, elle refusa d'appeler à voter en faveur de Valéry Giscard d'Estaing au second tour.

À la création du RPR en 1976 par Jacques Chirac, l'UJP est demeurée indépendante et n'a progressivement plus regroupé que les jeunes gaullistes de gauche. Elle a fourni un certain nombre de cadres, de parlementaires et de ministres au R.P.R., mais aussi dans une moindre mesure au Parti socialiste et aux chevènementistes.

Elle a connu un regain d'activité au début des années 1990 sous les présidences de Philippe Juvin, de Christophe Beaudouin puis d'Olivier Marleix, et constitue toujours un réseau politique influent regroupant les gaullistes sociaux.

L'UDP (Union des démocrates pour le progrès), animée par d'anciens dirigeants nationaux fondateurs de l'UJP, Paul Aurelli, Yves Deniaud (Député de l'Orne) et Jean-Noël Amadei perpétue ses idées. (Patrick Ollier, député des Hauts-de-Seine, est président de l'amicale parlementaire). Ces associations sont généralement considérées comme des satellites du R.P.R. réactivés en période électorale.

[modifier] Bibliographie

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