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Portraits philatéliques

Voici une façon étonnante de découvrir diverses personnalités tunisiennes représentées sur les timbres émis par La Poste Tunisienne. Certaines sont connues, d'autres méconnues voire inconnues pour beaucoup. Ouvrez le recueil et venez à leur rencontre !

Personnalités tunisiennes sur timbres


Multimédia

À l'occasion des 50 ans de l'indépendance, Frédéric Mitterrand revient sur le parcours du mouvement nationaliste qui, dès le début du XXe siècle, se met à revendiquer plus de libertés aux autorités françaises qui assurent un protectorat sur le pays. La troisième et dernière partie de ce film revient sur les négociations menant à l'autonomie puis à l'indépendance le 20 mars 1956.

« Un printemps 1956... », film de Frédéric Mitterrand, Electron Libre Productions, Paris, 2006 (troisième partie)


Citation

« Veuve ou orpheline, sans soutien, elle ne doit compter que sur elle-même et doit être en mesure de diriger ses intérêts. Combien de femmes sont journellement ruinées par des mokaddems ou des hommes d'affaires véreux et qui, ne sachant la conduite à suivre, se ruinent et vont grossir le nombre des grandes résignées dont la liste est fort longue dans ce pays [...] Nous ne pouvons en effet espérer une évolution sérieuse de notre race tant que la femme continuera à vivre dans l'ignorance. Si son relèvement ne va pas parallèlement à celui de l'homme, jamais on ne verra sortir du marasme où est plongée la société tunisienne. C'est donc sur l'école que les musulmans éclairés fondent leur espoir pour que la femme tunisienne de demain puisse acquérir, en même temps qu'une instruction suffisante, une bonne éducation. »

Abdeljelil Zaouche à propos de la femme tunisienne (1908).
Littérature

L'aspect de Gabès n'a rien qui rappelle celui des autres villes de la côte. En face de nous, deux ou trois maisons blanches à terrasse et une assez longue rue bordée de constructions la plupart en planches où s'est installé le commerce de toute nature qui suit une armée d'occupation, ce qu'on appelle les mercanti ; à gauche, les baraquements du camp ; à droite, une vaste forêt de palmiers, voilà Gabès vue de la plage. La ville se compose en effet de la réunion de plusieurs bourgs ou villages, disséminés sur les limites ou au centre de l'oasis, dont les principaux sont : Djara, Menzel et Chenneni, puis Sidi-Bou-Baba, Menara et Teboulba. Tous ces centres de populations paraissent être les débris d'une ancienne et riche cité dont on trouve la description dans le géographe arabe El-Bekri.

Léopold Baraban, À travers la Tunisie, 1887, pp. 18-19