Tokyo Eyes

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Tokyo Eyes est un film franco-japonais réalisé par Jean-Pierre Limosin, sorti en 1998.

Sommaire

1 Synopsis
2 Fiche technique
3 Distribution
4 Autour du film
5 Récompenses
6 Liens externes

[modifier] Synopsis

Un fait divers perturbe la sérénité quotidienne de la capitale nippone depuis plusieurs jours : un jeune homme, surnommé « le bigleux » en raison de ses épaisses lunettes, défraie la chronique en tirant sur des gens à bout portant, sans raison apparente. La jeune Hinano, dont le frère est policier, a entraperçu le portrait-robot de l'intéressé, et acquiert bientôt la certitude d'avoir déjà vu ce « bigleux » sur la ligne de métro qu'elle emprunte chaque matin. Elle se met en tête de retrouver toute seule l'énigmatique personnage...

[modifier] Fiche technique

Titre : Tokyo Eyes
Réalisation : Jean-Pierre Limosin
Scénario : Jean-Pierre Limosin, Santiago Amigorena, Philippe Madral et Yuji Sakamoto
Production : Hengameh Panahi (Lumen Films) et Kenzo Horikoshi (Euro Space)
Musique : Xavier Jamaux
- Chanson Eye to eye with you interprétée par Nancy Danino
Photographie : Jean-Marc Fabre
Montage : Danielle Anezin
Direction artistique : Masami Kobayashi
Pays d'origine : France, Japon
Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby Surround - 35 mm
Genre : Comédie dramatique, romance
Durée : 97 minutes
Dates de sortie : 9 septembre 1998 (France), 24 octobre 1998 (Japon), 17 février 1999 (Belgique)

[modifier] Distribution

Shinji Takeda : K
Hinano Yoshikawa : Hinano
Kaori Mizushima : Naomi
Tetta Sugimoto : Roy
Ren Osugi : Le conducteur de bus
Masayuki Yui : Le manager
Fumiya Tanaka : Le DJ
Takeshi Kitano : Un yakuza

[modifier] Autour du film

Notons une apparition du célèbre acteur Takeshi Kitano en yakuza simplet rêvant de posséder une arme à feu. L'année suivante, Limosin lui consacrera un documentaire intitulé Takeshi Kitano, l'imprévisible, tout en faisant appel à Shiguehiko Hasumi, auteur-philosophe, également Directeur de l'Université de Tōkyō, pour traduire et poser les questions de l'entrevue.
La bande-son du film comporte une chanson de Serge Gainsbourg. Mais elle n'est pas incluse dans l'album sorti dans le commerce.
Le film fut présenté au Festival de Cannes 1998, dans la section Un Certain Regard.
Certains fans du manga L'Ara aux sept couleurs y voient une influence sur le film.