Théâtre national de la Colline
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Le Théâtre National de la Colline est un théâtre du 20e arrondissement de Paris, fondé en 1951 par Guy Rétoré avec sa compagnie appelée « La Guilde ». En 1960, la troupe devient permanente au théâtre. En 1983, Jack Lang décide de rebâtir le lieu.
Le Théâtre national de la Colline est équipé de deux salles, une grande qui peut contenir environ 750 personnes et une petite salle qui peut elle contenir 200 personnes. Il y a également dans ce théâtre sa librairie (« Le coupe-papier »), un restaurant (« Les Katakombes »), un bar et un accueil.
La devanture de l'immeuble est faite d'une grande structure en verre et en métal, ce qui donne au bâtiment une grandeur majestueuse (ouverture vers le monde) au milieu de cette petite rue qui est celle de la rue de Malte-Brun.
Dirigé depuis 1996 par le metteur en scène Alain Françon, le théâtre explore la dramaturgie de la fin du XIXe siècle à nos jours.
« Les metteurs en scène et directeur du théâtre, comme les médecins, doivent être préventif ! Il faut sensibiliser le public afin d'éviter les malentendus. » Alain Françon
Promouvoir les œuvres contemporaines et sensibiliser le public : deux missions dans laquelle le Théâtre national de la Colline s'investit, avec pour objectif d'initier les jeunes pour former les spectateur de demain.
La découverte et la création sont les maîtres-mots de ce théâtre, c'est pourquoi les artistes vont dans les lycées pour apprendre aux jeunes à découvrir le théâtre et l'écriture contemporaine.
À compter du 1er janvier 2009, Stéphane Braunschweig sera artiste associé au théâtre avant d'en prendre la direction en janvier 2010.
[modifier] Le bâtiment
Le Théâtre national de la Colline a été conçu par les architectes Valentin Fabre et Jean Perrottet, assistés d’Alberto Cattani. On leur doit entre autre la conception du Théâtre de la ville et de la grande salle du Théâtre de Chaillot.
Leur projet architectural repose sur l’idée simple qu’un théâtre est avant tout un outil au service de la création. Ils veulent avant tout offrir aux spectateurs le meilleur confort visuel et auditif et au metteur en scène et à son équipe les meilleures conditions de travail. Ici, pas de place pour le monumentalisme: le bâtiment est conçu dans un souci d’optimisation de sa fonctionnalité pour réduire les coûts de production des spectacles.
Sa façade de verre et ses nombreux espaces de circulation (coursives intérieures, passerelles) sont représentatifs de l’attachement du lieu à son ouverture sur le quartier et aux rencontres avec ses différents publics.
La Décoration est l’œuvre de l’architecte d’intérieur Annie Tribel Heinz. Elle a privilégié les vernis colorés et les lazures, permettant aux matériaux de vivre en transparence.
L’aspect « paquebot » du lieu, sa façade de verre de 12m de haut, le traitement brut du béton font du Théâtre de la Colline un édifice représentatif de l’architecture des années quatre-vingt.
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