Discuter:Statine
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Jacques André PHILIPPE né le 12 janvier 1941 Le 17 mars 2006 Le Fango 20245 GALERIA et 4 rue P.J. Martin 69600 OULINS
Objet : troubles liés à la prise de statines (TAHOR principalement et VASTEN en substitution momentanée)
Chronologie des évènements.
25 mars 2005 : suite à une présomption héréditaire de risque d’infarctus, examens, tests d’effort à l’Hôpital Saint Joseph (docteur Artaud), scintigraphie myocardique suivie d’une coronarographie à la Clinique du Tonkin décelant 3 sténoses. Pas d’hypertension artérielle ni douleurs antérieures, « patient asymptomatique ». En attente de l’opération, prescription de CARDEGIL 75 mg, 1 x CELECTOL et 1 x TAHOR 10 mg. A disposition 1 aérosol ISOCARD (Professeur Champagnac).
2 mai 2005 : le professeur Ninet, de l’Hôpital Cardiologique de Lyon, réalise un double pontage mammaire, suivi d’une reprise le 18 mai due à une rupture de l’ostéosynthèse sternale sans signe infectieux. A noter sur le C.R. une erreur : je n’ai jamais été sujet à l’hypertension, ma tension habituelle est pratiquement constante à 13 / 8.
25 mai 2005 : rééducation à IRIS (Marcy l’Etoile) d’un déroulement normal, sous contrôle médical et kiné. (CARDEGIL 75 mg, ½ comprimé de CELECTOL et 1 x TAHOR 10 mg.) Toutes les fonctions sont normales.
13 juin 2006 : test d’effort avant sortie sous ½ CELECTOL donnant 170 Watt (8.5 M.E.T.) avec une fréquence de 152 battements / mn. (90 % FMT). Epreuve restée négative cliniquement. Prescription de 1 x CARDEGIL 160 mg le soir, 1 comprimé / jour CELECTOL et 1 x TAHOR 10 mg le soir. Une semaine auparavant, le COVERSYL a été abandonné au bout de 2 prises car très mal toléré (12 h. après 1ère prise : faiblesses, étourdissements et nausées, pouls à 50 et tension à 15). A disposition, TRINITRINE simple en cas de douleur angineuse. (docteurs Talpin et Pierre)
2 août 2006 : me plaignant auprès du docteur Françoise Cortégianni (Calenzana, Haute Corse) de lourdeur dans les jambes, le TAHOR 10 mg est remplacé par le VASTEN 20. Exercice physique quasi journalier d’environ 10 km sur sentier ombragé peu vallonné, fréquence cardiaque entre 85 et 106)
31 août 2006 : contrôle cardio par le docteur Claret-Montecattini de L’Ile Rousse, fonctions normales, lourdeurs dans les jambes attribuées à la chaleur (origines veineuses), prescriptions du 2 août renouvelées. Proposition de remplacer à l’automne le VASTEN par le CRESTOR.
15 septembre 2006 : les lourdeurs dans les jambes s’étant accentuées au point d’empêcher une marche normale, abandon du VASTEN 20 et retour au TAHOR 10. Novembre 2005 : analyse complète du sang pour contrôle et test d’effort à Saint Joseph (docteur Artaud) : analyses et test satisfaisants, test non maquillé par le CELECTOL (supprimé progressivement en 5 jours auparavant) donnant pour maximum 200 W pour 150 battements / mn. sans anomalies. Tension normale 13 / 8.
Jusqu’en février 2006, poursuite du traitement médicamenteux, activités physiques journalières sous contrôle du rythme cardiaque (soit une marche de 10 à 12 km en 2 h., soit 40 à 60 mn de vélo d’appartement sous BPM 85 à 106) et d’un régime « crétois ». Absolument aucune anomalie à constater jusqu’à fin janvier.
Nuit du 2 au 3 février : subites douleurs très intenses allant de la hanche gauche au genou, me réveillant toutes les 20 mn environ, avec sensation de gonflement du genou, chaleur, et ankylose de la cuisse, sans crampes et sans réels gonflements et températures ; obligation de se lever, de marcher pour faire disparaître ces douleurs sourdes, internes et aigues. Dans les journées et nuits qui suivent les douleurs vont en progressant, mais toujours limitées de la hanche à la cuisse gauche et au genou.
6 février 2006 : visite au docteur traitant X. Lainé qui constate la grande raideur de la jambe gauche. Prescription de DICLOPHENAC 50 mg / 3 fois par jour pendant 5 jours et analyse VS, CRP et NFP. Les examens ne révèlent pas d’état inflammatoire. La prise d’anti-inflammatoire n’a aucune action sur les douleurs. Les douleurs partant de la hanche et une radio de 2005 ayant montré un début léger de coxarthrose, rendez-vous est pris avec le Professeur J.L. Lerat du Centre Hospitalier Lyon-Sud, service de chirurgie orthopédique.
14 février 2006 : le docteur X. Lainé prescrit après visite et constat d’inefficacité de l’anti-inflammatoire, en attente du rendez-vous, de l’EFFERALGAN CODEINE (6 par jour) et ½ comprimé de BROMAZEPAM le soir. Les douleurs sont ainsi légèrement (et passagèrement) diminuées pendant environ 2 h. après chaque prise. Cependant les raideurs et douleurs s’aggravent progressivement (difficulté à stationner debout, boiterie, sommeil haché)
23 et 24 février 2006 : Après nouvelle radio, le professeur Lerat constate que les lésions sont « extrêmement minimes » et ne justifient pas les douleurs intenses et surtout « un enraidissement aussi important ». Il propose une IRM pour suspicion d’algodystrophie ou de nécrose débutante.
27 février 2006 : Visite au docteur X. Lainé qui trouve RdV pour l’IRM le 2 mars et propose l’arrêt de prise de TAHOR en attendant les résultats de l’IRM. Le TAHOR est donc arrêté le 27 février au soir.
2 mars 2006 : passage de l’IRM à l’Imagerie médicale SANTY ; « détection d’une coxarthrose isolée sans autre anomalie visible pouvant expliquer la symptomatologie ». A noter que la position immobile horizontale m’a engendré de très violentes douleurs de ,la hanche à la cuisse gauche pendant la durée de l’examen, à l’extrême limite du supportable.
14 mars 2006 : à la demande du docteur X. Lainé, RdV avec le docteur neurologue Violaine Danjean. Elle constate, après examen, que l’arrêt du TAHOR a engendré une amélioration des douleurs qu’elle juge égale à 70% et ne signale pas d’anomalies ou déficits. En effet, bien que les raideurs de toute la jambe gauche persiste, la boiterie est diminuée et je peux me déplacer sans canne. Par contre la station debout reste très pénible et ne peut excéder 1 à 2 minutes. Des gouttes de RIVOTRIL à prendre le soir sont ajoutées au traitement. Etat au 17 mars 2006 : 18 jours après arrêt du TAHOR, les douleurs les plus violentes ont disparues, par contre la souplesse est loin d’avoir été retrouvée et je ne peux toujours pas, même avec précaution, recommencer les exercices de fond (ne parlons même pas d’endurance) qui me sont recommandés. 2 à 3 EFERALGAN CODEINE / jour sont toujours nécessaires.
Le 20 mars, j’ai pu marcher environ 40 mn. à faible allure, en m’asseyant périodiquement. Idem, pour le 21 mars.
D’autre part, depuis que j’ai découvert cette intolérance médicamenteuse, j’ai aussi découvert que parmi notre mince entourage (au plus une petite centaine de personnes) je n’étais pas un cas isolé : ma belle-sœur a dû arrêter également à cause de faiblesse musculaire et attaque du foie, des collègues de gym. de ma femme souffrent également de douleurs musculaires et crampes, dans notre immeuble une dame qui prend non pas des statines mais des fibrines souffre atrocement également. Or aucun de ces cas n’a été signalé à qui de droit par les docteurs responsables ou les patients ! De plus, les notices des laboratoires donnent tellement de mises en garde et de contre-indications que celles-ci n’ont pas plus de valeur qu’un contrat léonin, cela serait même risible si ce n’était pas si grave. Même si l’on répète que ces molécules, statines ou fibrines, soignent plus de gens qu’elles n’en détériorent, je suis persuadé qu’une étude statistique honnête risquerait de conduire à des résultats assez surprenants : imaginez un instant que, orienté vers une prothèse de hanche (10% des américains opérés le sont « par erreur » !), j’aie continué la prise de TAHOR jusqu’à être handicapé au niveau des exercices physiques indispensables pour mon état cardiaque, à qui imputerait-on un éventuel accident cardiaque, au TAHOR ou au manque d’exercice ? etc. Je laisse à vos collègues spécialistes le soin de méditer sur « le bien et le mieux-être » et la puissance des industries pharmaceutiques.
Cordialement,
J. Philippe
[modifier] Cancer du poumon
J'ai supprimé cette phrase : Un rôle preventif du cancer du poumon à était observé, en effet l'utilisation de statines pendant plus de 6 mois est associe a une reduction de 55% du risque car l'info est incomplète et non validée par d'autres études. Si on veut une info complète, il faudrait dire que cette diminution a été constaté dans une étude cas-témoin chez des anciens combattants du sud des USA e je ne suis pas sûr que cela soit extensible au fumeur français (et très probablement pas la valeur de 55%). L'info réélle et encyclopédique est qu'il existe une suspicion de protection contre ce type de cancer. Elle est formulée en tant que tel dans l'article et j'y ai mis la référence pour ceux qui veulent plus savoir. Nguyenld 29 septembre 2007 à 10:28 (CEST)
Autant pour moi, je suis aller un peu vite avec google scholar...
"L'atteinte hapatique la plus fréquente..." c'est pas hépatique plutot que hapatique?
++