Songs From A Room

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Songs from a Room
Album par Leonard Cohen
Sortie Avril 1969
Enregistrement Octobre 1968
Durée 35min 38s
Genre(s) Folk, country
Producteur(s) Bob Johnston
Label Columbia
Critique AMG 4.5/5[1]
Music Box 4/5[2]
Pitchfork (8.8/10)[3]
Albums de Leonard Cohen
Songs of Leonard Cohen
(1967)
Songs of Love and Hate
(1971)

Songs from a Room est le deuxième album du chanteur Leonard Cohen, sorti en 1969.

L'album a été enregistré à Nashville, capitale de la country, où Leonard Cohen désirait déjà enregistrer son premier album. La production est assurée par Bob Johnston qui a déjà produit Bob Dylan, Simon & Garfunkel et Johnny Cash.

Malgré un enregistrement difficile où Leonard Cohen se sent oppressé par sa maison de disques, Songs from a Room devient un des albums du chanteur canadien les plus appréciés, pour son ambiance sombre et sa sonorité acoustique et country.

Sommaire

[modifier] Morceaux marquants

[modifier] Bird on the Wire

Le morceau Bird on the wire a eu une grande influence dans le milieu country. Il a été repris par de nombreux artistes tels que Johnny Cash, Willie Nelson, ou encore Joe Cocker.

Même si Leonard Cohen l'a décrit comme étant une simple chanson country, les paroles, parlant de le volonté d'être libre en s'affranchissant même de l'amitié et de l'amour des siens, en ont touché plus d'un. Le groupe norvégien Midnight Choir a choisi son nom en fonction des premières paroles "Like a bird on the wire / like a drunk in a midnight choir / I have tried in my way to be free." ("Comme un oiseau sur le fil / Comme un ivrogne dans un chœur d'église / J'ai tenté, à ma façon, d'être libre"), tandis que Kris Kristofferson a décidé de faire de ces mots son épitaphe.

Serge Lama a également enregistré un version française du morceau, Vivre tout seul, tandis que le morceau est resté un des plus joués par Leonard Cohen en concert, qui, à l'occasion, a également interprété la version de Serge Lama.

[modifier] Story of Isaac

Story of Isaac rappelle les origines juives du compositeur canadien. Le morceau raconte l'épisode de l'Ancien Testament dans lequel Abraham reçoit l'ordre de Dieu de sacrifier son fils Isaac. Alors qu'il s'apprête à le faire, Dieu intervient pour empêcher le sacrifice.

Leonard Cohen: "Aujourd'hui les enfants sont sacrifiés et personne ne lève la main pour empêcher le sacrifice" [4] "C'est une chanson écrite pour ceux qui pensent qu'ils ont le droit de sacrifier les jeunes pour quelque plan qu'ils imaginent être saint ou juste.".

Certains pensent que cela s'adresse particulièrement à l'état d'Israël et à la politique sioniste, mais Cohen n'y a jamais fait d'allusion explicite, et a même ajouté: "C'est une chanson pour eux (précédemment cités), et c'est aussi une chanson pour ceux qui voudraient m'enrôler contre ces gens-là pour les vaincre. Car je ne veux rejoindre aucun programme. Je ne veux pas ajouter mon nom à quelque manifestation que ce soit.".[5]

[modifier] The Partisan

The Partisan, qui rencontra un grand succès particulièrement en Europe, est une adaptation de La complainte du partisan sur une musique de Anna Marly, auteur du célèbre Chant des partisans et de Emmanuel d'Astier de La Vigerie pour les paroles. Cette version anglaise est à l'origine de Hy Zaret.

La chanson rend un hommage aux résistants durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est chantée dans les deux langues (anglais et français) par Leonard Cohen.

[modifier] Seems So Long Ago, Nancy

Seems so long ago, Nancy (parfois appelé simplement Nancy) a été écrit en souvenir d'une fille blonde que Leonard Cohen a connu et qui s'est tiré une balle dans la tête dans sa salle de bain à Montréal, en 1961, alors qu'elle avait 21 ans.

[modifier] Liste des titres

Tous les titres sont de Leonard Cohen, sauf indiqués.

  1. Bird on the Wire
  2. Story of Isaac
  3. A Bunch of Lonesome Heroes
  4. The Partisan (Anna Marly / Trad. Arr. Leonard Cohen)
  5. Seems So Long Ago, Nancy
  6. The Old Revolution
  7. The Butcher
  8. You Know Who I Am
  9. Lady Midnight
  10. Tonight Will Be Fine

[modifier] Influences

En 2005, le chanteur Red rend un hommage à cet album en le reprenant dans son entierté, avec un style "cheap" et destructuré.

[modifier] Liens

[modifier] Sources

  1. (en) Critique sur AllMusic.com
  2. (en) Critique sur MusicBox-online.com
  3. (en) Critique sur PitchforkMedia.com
  4. BBC Sessions 1968, cité dans Diamonds in the Line.
  5. Concert à Francfort le 6 avril 1972, cité dans Diamonds in the Line.