Discuter:Singularité technologique

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Sommaire


[modifier] "Exponentiel" : non, en aucun cas

L'adjectif exponentiel est utilisé à plusieurs reprises dans l'article. Il y a là un abus de langage : avec une croissance exponentielle de quoi que ce soit, on ne peut jamais observer de singularité en un temps fini (on ne rencontre d'ailleurs pas de croissances exponentielles à long terme, mais simplement des croissances de type courbe logistique (en S) comme cellle du taux d'équipement des ménages jusqu'à stabilisation, ou des croissances du style courbe en cloche (croissance, puis déclin). Les deux commencent d'ailleurs, c'est vrai, de manière exponentielle, avant de buter sur des limites dynamiques (courbe en S) ou statiques (courbe en cloche).

La singularité constitue un exemple de ce qui se passerait si une croissance était plus rapide qu'exponentielle. C'est le cas en particulier pour une croissance de type hyperbolique, où chaque invention serait développée deux fois plus vite que la précédente : une telle série attent son point fixe en un temps fini, alors qu'une exponentielle n'a justement pas de point fixe.

Il serait bon de marquer la différence dans l'article, sans quoi on passe totalement à côté de l'idée même de singularité. 81.65.26.186 6 mars 2006 à 12:09 (CET)

[modifier] Traduction de en : attention à ne pas écraser d'information

Cet article est en cours de traduction depuis w:en:Technological singularity : attention à ne pas, au cours du processus de traduction, effacer des informations présentes dans l'article francophone et qui ne se trouvent pas encore dans son équivalent anglophone ! 81.65.26.186 14 mars 2006 à 22:44 (CET)

[modifier] Légende du schéma ?

Bonjour,

Il serait utile, voire nécessaire d'ajouter la légende du schéma. Yann 26 novembre 2006 à 14:29 (CET)

[modifier] Canular ?

Bonjour,

Personne d'autre n'a l'impression que cette idée n'est qu'un vaste canular ? Le site de Kurzweil ne montre presque que des articles de lui-même. Aucune critique, pas de références socio-économiques, etc., ça ressemble plus à une grosse supercherie pour se faire mousser qu'à autre chose. Yann 26 novembre 2006 à 14:12 (CET)

Je n'ai pas cette impression. Le jeu singularity, en python, permet d'appréhender la chose par le petit côté.

[modifier] Brevets logiciels

Je n'ose pas supprimer ce paragraphe, mais il n'a rien à faire dans cet article. Ca a tout simplement rien à voir avec le sujet, et n'est même pas notable dans une optique aussi "grandiose". De plus, c'est pas des malheureux brevets logiciels qui vont empêcher toute innovation ou la "ralentir d'un ordre de grandeur ou même davantage" (avant de me faire agresser, je précise que je suis contre ces brevets). L'auteur peut-il supprimer le paragraphe ? --Smeuuh 5 avril 2007 à 23:14 (CEST)

Je suis d'accord... ---GwendalSimon 8 mai 2007 à 23:54 (CEST)


Moi aussi. Et surtout je ne comprends pas bien ce que fait Linux dans cette liste de brevets à probleme. Comment un systeme libre et ouvert peut-il être un frein au progres ? --Bakalex92 20 juillet 2007 à 15:23 (CEST)

[modifier] Science fiction?

Non, la singularité technologique n'est pas une notion de science fiction. Les principaux auteurs ayant forgé cette notion ne sont pas des auteurs de science fiction. Il s'agit plutôt de futurologues ou d'ingénieurs spéculant sur le progrès technologique. C'est en particulier le cas de Kurzweil, qui n'a pas écris à ce sujet un roman de SF, mais un essai entre philo et prospective. Il s'agit d'une notion de futurologie.

Pour éviter tout malentendu, je ne dis pas ici que cette notion est scientifiquement valide. Au contraire, je crois que c'est une absurdité complète. Mais écrire que c'est une notion de science fiction, cela signifie que c'est une notion développée par ce courant de la littérature qu'est la science fiction. Il ne faut pas confondre science fiction courant littéraire, et "science fiction" l'expression populaire pour dire que c'est un peu tiré par les cheveux et pas très sérieux. Et on ne peut pas catégoriser un sujet avec une expression populaire.--EL - 11 août 2007 à 19:34 (CEST)

[modifier] Arguments convaincants

Pourquoi dire que c'est une absurdité complète, alors que les arguments sont je trouve convaincants : pourquoi l'IA ne serait-elle pas capable de s'auto-améliorer passé un point de singularité ?

On ne le passe pas.
Si effectivement, temps nécessaire pour acquérir un "step" de connaissance est deux fois plus rapide à chaque étape, le savoir devient INFINI (cad ultime, absolu, total) AVANT d'atteindre le fameux point.
Supposons qu'on sache N aujourd'hui.
Pour passer à N+1, il faut P ans.
Pour passer à N+2, il faut 1/2 P ans supplémentaires (on est à 1,5 P)
Pour passer à N+3, il faut 1/4 P ans supplémentaires (on est à 1,75 P)
Pour passer à N+4, il faut 1/8 P ans supplémentaires (on est à 1,875 P)
...
Comme la somme des 1/k^2 ne peut dépasser 2, on en déduit, qu'on en sera à l'infini avant 2 P ans.
Le tout est de trouver P (si c'est 100 milliards d'années, on est bien avancé), de voir si le modèle est "réaliste" (à chaque étape, acquiert-on vraiment la même quantité de "nouveau savoir" 2 fois plus vite que le temps qu'on a mis pour acquérir la précédente ?) et de voir s'il n'y a pas de limite au bout de laquelle de nouveaux mécanismes viennent contredire le modèle (la capacité de stockage d'information sera toujours limitée, ne fut-ce que le nombre d'atomes du système solaire - donc, déjà pour les "grandes quantités de savoir, le modèle n'est plus bon; on peut comparer aussi au modèle de Newton est vrai mais qui se plante quand la vitesse est éloignée de la vitesse de la lumière). Ce qu'il faut voir aussi, c'est que le modèle proposé reste purement théorique même si "on peut admettre" que l'apprentissage de nouveau savoir ce fait de plus en plus rapidement...
Cette théorie reste malgré très fun (dans le sens que si c'est bien ainsi, la "race" humaine n'est qu'une bien petite étape dans l'évolution...)
Struma (d) 9 juin 2008 à 12:56 (CEST)

[modifier] divergence/convergence

J'ai retiré la parenthèse qui apportait des informations fausses. Comme \sum_k \frac{1}{k} diverge, il faut un nombre fini de termes pour atteindre n'importe quel nombre choisi à l'avance. Notamment 2 qui est dépassé dès le 4e terme (1+1/2+1/3+1/4 =2,083) Meodudlye (d) 8 juin 2008 à 09:39 (CEST)

Sauf qu'on parlait de la suite \sum_{n=0} \frac{1}{2^n} qui converge vers 2. — mro [d] 8 juin 2008 à 09:50 (CEST)
Oui, j'avais lu trop vite. ET j'ai annulé mon annulation. Meodudlye (d) 8 juin 2008 à 09:52 (CEST)