Simiane-la-Rotonde

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Simiane-la-Rotonde
Carte de localisation de Simiane-la-Rotonde
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Canton Banon
Code Insee 04208
Code postal 04150
Maire
Mandat en cours
Alain Cassan
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Banon
Latitude
Longitude
43° 58′ 52″ Nord
         5° 33′ 48″ Est
/ 43.9811111111, 5.56333333333
Altitude 456 m (mini) – 1 113 m (maxi)
Superficie 67,86 km²
Population sans
doubles comptes
574 hab.
(2007)
Densité 8 hab./km²

Simiane-la-Rotonde (Simiana la Rotonda en provençal selon la norme classique et Simiano-la-Routoundo selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Simianais.

Sommaire

[modifier] Géographie

Simiane-la-Rotonde est situé à 630 m d’altitude[1] sur les plateaux des Monts de Vaucluse, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, à la frontière du Vaucluse.

Villes les plus proches : Apt (84), Sault (84) et Forcalquier (04)

[modifier] Accès

[modifier] Relief

Le territoire de la commune est un plateau entaillé par les gorges de Vaumale. Il présente de nombreux avens.

[modifier] Géologie

[modifier] Hydrographie

[modifier] Économie

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire

Au Paléolithique, différents sites des anciennes communes sont fréquentés : les Ribbes, le Saut-du-Loup et Piparoux, le Mazet (Levallois et micoquien). Le Vieux-Carniol est aussi fréquenté au Néolithique, puis à l’Âge du Fer. On peut aussi citer l’abri du Saut du Moine pour le mésolithique, les sites du Collet-Saint-Marc, des Taillades (Valsaintes) et de Bidousse et la Cabane (Carniol) pour le chalcolithique[2].

Des fours gaulois et romains ont été retrouvés sur le territoire du village (l’Aramelle, la Ferrière). Le site du village est situé sur le cheminement d'une contrevoie de l'ancienne voie Domitienne reliant Sisteron à Apt.

[modifier] Moyen Âge

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle[1]. Il s’agit alors d’un prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Également au XIe, l’abbaye cistercienne Notre-Dame est fondée à Valsaintes[1], mais le village n’est cité qu’à partir du XIIIe siècle. Les seigneurs de Simiane lui font don de la seigneurie de Boulinette (village actuellement sur le territoire de Simiane). Au Moyen Âge, plusieurs des seigneurs de Simiane se font remarquer. D'abord lors de la première croisade auprès de Godefroy de Bouillon, ensuite par le contrôle d'autres lieux des environs (dont le village de Gordes, le pays d'Apt et le pays de Sault).

Création de la Rotonde (donjon de l'ancien château médiéval de Simiane-Agoult). Le village de Carniol est cité en 1274, et dépendait de Valsaintes. Ruiné au moment de la guerre de Cent Ans, il est abandonné (XIVe siècle), puis repeuplé par l’abbé de Valsaintes XVIe siècle)[1]. L’abbaye de Valsaintes est abandonnée également au XIVe siècle, puis réoccupée vers 1500. En 1657, elle déménage à Boulinette, et disparaît à la Révolution.

À la Renaissance le village prospère, notamment grâce aux nombreuses verreries (la première est créée au XIVe[1]) dont la production est distribuée sur la Provence entière jusqu'à la fin du XIXe siècle.

[modifier] Révolution française

Durant la Révolution, les communes de Simiane et de Carniol comptent chacune une société patriotique, toutes deux créées après la fin de 1792[3].

[modifier] XXe siècle

En 1974, la commune fusionne avec celles de Carniol et de Valsaintes.

Le plateau d'Albion assez proche, de par son ancienne affectation militaire (silos à missiles nucléaires) est en partie responsable du faible développement de ce secteur. La proximité du Luberon et l'abandon du site de Saint-Christol (plateau d'Albion) par les militaires ont permis un petit essor touristique.

Vue du village depuis le bas, un pigeonnier au premier plan
Vue du village depuis le bas, un pigeonnier au premier plan

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
décembre 1792 décembre 1793 Palhier de Sylvabelle député aux Cinq-Cents
-
septembre 1795 Palhier de Sylvabelle député aux Cinq-Cents
mars 2001 en cours (2008) Alain Cassan[4] DVG

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1851 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
1300[1] 354 361 369 434 433 532 574
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

La rotonde
La rotonde
  • Château du XIIe avec sa rotonde dodécagonale irrégulière du XIIe siècle, chapelle (monuments historiques)
  • Château de la Flachère
  • Tour de Valsaintes
  • Château de la Boulinette (XVIIe siècle)
  • Halles couvertes du XVIe siècle
  • Maison Coubine (ancienne, portail classé aux monuments historiques)
  • Hôtel Pontevès
  • Relais du Chapeau-rouge
  • Clocher isolé (église disparue)
  • Église Sainte-Victoire (gothique flamboyant (la seule de Provence), 1542, monument historique)
  • à Carniol, église Saint-Vincent (romane du XVIe)
  • Restes de l’abbaye de Boulinette et de l’abbaye Saint-Marc à l’Abbadié
  • Chapelle Notre-Dame de Pitié
  • Pigeonniers
  • Restes des remparts, portes fortifiées

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Bibliographie

[modifier] Articles de Wikipédia

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. abcdef Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
  2. Patrice Druelle, « Oppedette des origines au moyen âge », in Chroniques de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 304, 1987, p 56-57
  3. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  4. Site de la préfecture des AHP