Sicilienne Labourdonnais
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Aux échecs, la sicilienne Labourdonnais est une ouverture qui tire son nom du joueur d'échecs français du XIXe siècle Louis-Charles Mahé de La Bourdonnais qui l'a employée dans un match contre Alexander MacDonnell en 1834. Elle s'obtient après les coups 1.e4 c5 2.Cf3 Cc6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 e5, elle présente des similitudes avec la Sicilienne Sveshnikov.
On distingue les variantes suivantes :
- variante Löwenthal
- 4...e5 5.Cb5 a6 6.Cd6+ Fxd6 7.Dxd6 Df6. Cette suite n'est plus très à la mode de nos jours, car les Blancs gardent l'avantage.
- variante Kalashnikov (ou néo-Sveshnikov)
- 4...e5 5.Cb5 d6. Cette variante a connu un regain d'intérêt dans les années 1980 et présente des idées similaires à celles de la sicilienne Sveshnikov : Les Noirs acceptent un pion arriéré et d6 et l'affaiblissement de la case d5 mais gagnent des tempi en chassant le cavalier. La différence entre les deux variantes est que les Noirs n'ont pas encore développé leur cavalier en f6 et que les Blancs n'ont pas joué Cc3, ce qui laisse plus de possibilités aux deux joueurs. Les Noirs peuvent préférer ...Ce7 à ...Cf6, par exemple après 6.C1c3 a6 7.Ca3 b5 8.Cd5 Cge7, ce qui évite le plan blanc de jouer Fg5 et Fxf6 pour créer des pions doublés sur la colonne f. D'autre part, les Blancs peuvent jouer 6.c4, ce qui renforce la contrôle de la case d5 et empêche ...b5 mais affaiblit légèrement d4.
Le code ECO associé à cette ouverture est B33.