Serge Magnien

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Serge Magnien, né le 19 décembre 1929, est le fils du journaliste communiste à l'Humanité, Marius Magnien. Il fut le premier secrétaire national de l'UEC quand elle a été créée en 1956, suite à une décision du XIVe congrès du Parti communiste français. Il est incorporé dans l'armée en janvier 1957. Le 11 février 1958, il est à l'initiative d'une pétition, adressée au Président de la République René Coty, pour un cessez-le-feu et l'ouverture de négociations en Algérie : il recueille la signature de 177 soldats de son unité. Arrêté pour cette action, et condamné à deux mois de prison militaire, il est envoyé d'office dans une unité opérationnelle en Algérie. Il adresse alors, à titre personnel, une seconde lettre au Président de la République, ce qui lui vaut d'être à nouveau arrêté et condamné, par le tribunal militaire d'Alger, à deux ans de prison. A sa sortie de prison en mai 1960, il termine ses études d'architecture et poursuit son engagement militant au sein de Parti communiste français.[1].

[modifier] Notes

  1. Pour eux, la guerre avait un nom, L'Humanité, article paru dans l'édition du 13 février 1992 ;
    Interview de Serge Magnien par l'historien Roger Bourderon Cahiers d'Histoire de l'Institut de recherches marxistes (n° 50, Paris, 1993), suivi d'un dossier contenant les lettres que Serge Magnien adressa de sa prison à la direction du PCF, en particulier à Maurice Thorez.