Self-service
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Le Self-service (ou libre-service en français) est avant tout un concept commercial qui vit le jour en Californie en 1912 et qui s'est développé dans les années 1950 - 1960, tout d'abord aux États-Unis, puis s'est répandu ensuite à travers le Monde. Il est articulé sur la possibilité laissée au consommateur de se servir lui même dans un commerce, sans qu'il n'ait recours systématiquement à du personnel de vente. Le commerce nécessite ainsi moins de personnel qualifié pour servir ses clients, mais surtout, ces derniers sont plus enclins à des achats impulsifs qu'ils ne feraient sans doute pas sans ce concept.
La distribution est une activité risquée, il convient de stocker des centaines de produits d'une foule de marques et de tailles qui sont vendus avec de faibles marges. Le concept de self-service est à la base de développements et de progrès très importants dans les domaines de l'informatique et de la logistique, des inventions comme les étiquettes autocollantes, ou les codes à barres, lui doivent leur popularité actuel.
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[modifier] Histoire
Le premier self-service ouvrit le 6 septembre 1916 au 79 Jefferson Street à Memphis, son propriétaire, Clarence Saunders, nomma cette épicerie le Piggly Wiggly[1]. Le concept mit ensuite une trentaine d'années pour se développer. Woolworth[2], par exemple, en réponse à la pression d'un concurrent S. S. Kresge, ouvrira son premier magasin self-service aux USA dans les années 1950 et son premier en Angleterre en mars 1955 à Cobham dans le Surrey.
En France, Goulet-Turpin ouvre le premier magasin self-service le 6 juillet 1948 à la rue André Messager à Paris, dans le quartier de Montmartre. Le 1er juin 1955, le premier magasin self-service, de l'Europe de l'Est communiste, s'installe dans la rue Husitska, à Prague[3]. En Belgique Delhaize ouvrit, en 1957, à Ixelles, Place Flagey, le premier supermarché self-service d'Europe[4].
