Seigneurie de Montarville

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La seigneurie de Montarville, en Nouvelle-France, fut concédée à Pierre Boucher de Boucherville en 1710 suite à un décret de Louis XIV. Jacques Raudot, qui gouvernait la Nouvelle-France à l'époque, lui remet la seigneurie au nom du roi.

Boucher concéda ensuite la seigneurie à son fils cadet, René Boucher de la Bruère (1699-1773) le 15 janvier 1732. Après la mort de ce dernier, sa veuve céda les droits à un troisième seigneur, Pierre René (1740-1794). Les enfants du seigneur René se partagent la seigneurie de Montarville à sa mort; lorsque sa fille aînée épousa Eustache-Ignace Trottier des Rivières Beaubien, en 1796, celui-ci devint le coseigneur de Montarville.

Les familles Boucher de la Bruère et Beaubien se partagent la seigneurie en tiers et en sixièmes jusqu'à ce que François-Pierre Bruneau devienne le seul seigneur du fief de Montarville en 1842. À la mort de Bruneau, son frère Olivier-Théophile Bruneau devient en 1851 le dernier seigneur de Montarville. Le rapport Durham avait recommandé en 1840 l'abolition du système seigneurial et l'élaboration de structures municipales, mais ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que la dernière seigneurie québécoise disparut.