Safarir

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Safarir est un magazine d’humour québécois fondé par Sylvain Bolduc, Michel Morin et Serge Boisvert DeNevers en octobre 1987. Le magazine mensuel offre un contenu constitué de textes, photos, illustrations et bande dessinée humoristiques sur différents aspects de la culture populaire québécoise et américaine, entre autre la télévision, le cinéma et la musique populaire.

Sommaire

[modifier] Historique

En septembre 1999 (n° 136), Yvon Landry devient rédacteur en chef à la suite du départ de Claude Desrochers, qui fut rédacteur en chef pendant plus de 110 numéros, et la BD prend plus de place. En juillet 2001, la rédaction quitte le Vieux-Québec pour le Vieux-Montréal. Ses bureaux actuels sont situés sur le boulevard Saint-Laurent, à proximité du fleuve. Safarir recrute au même moment un nouveau directeur artistique réputé dans le domaine du magazine (Éric Monette, de Kerozen Communications) et un nouveau rédacteur en chef se joint bientôt à l'équipe (Michel Viau, spécialiste en bande dessinée québécoise et auteur du BDQ, un répertoire de toutes les publications de bd québécoises.). Safarir en profite pour récupérer son logo d'origine. En 2005, Safarir publie son 200e numéro.

[modifier] Les Artistes

Safarir compte maintenant une vingtaine de collaborateurs pigistes. Au fil des ans, plusieurs bédéistes professionnels québécois ont été publié dans ses pages: Serge Boisvert DeNevers, Mario Malouin, Denis Goulet, Jean Morin, Jacques Lamontagne, Marc Cuadrado, Serge Gaboury, Jean-Paul Eid, Christian Daigle, Claude Bordeleau, Dany Lavoie, Jean-Nicolas Vallée, Victor Brideau, et Éric Thériault. C'est dans les pages de Safarir qu'a été créée la série Les Nombrils par Delaf et Dubuc.

  • Note: Après plus de 15 ans de service, Mario Malouin ne fait plus partie de Safarir, il travaille maintenant chez Délire.
  • Note: Serge Boisvert DeNevers est éditeur associé depuis la création du magazine.
  • Note: L'actuel rédacteur en chef est Michel Bouchard, qui a succédé à Frederic Antoine en 2007.

[modifier] Ventes et format

Au début, il est imprimé en noir et blanc sur un papier newsprint et tiré à 10 000 exemplaires. En quelques années, Safarir se classe parmi les mensuels les plus vendus en kiosque. Vers 1990, le tirage augmente à 80 000 exemplaires, sur papier glacé et en couleurs puis vers 1996 les ventes kiosque tournent autour des 70 000, mais depuis dix ans elles sont en déclin constant. Récemment, le rédacteur en chef Sylvain Bolduc déclarait au journal Montréal Campus[réf. nécessaire] qu'il vendait en moyenne 32 000 copies par mois. Toutefois, les ventes continuent de décliner.

[modifier] Autres éditions

Au milieu des années 1990, de nouvelles éditions pour l’étranger sont tentées : Saf Europe (3 numéros en 1995) et à Nuts (10 numéros en 1997-98 destinés au marché américain anglophone). Ces expériences ne trouvent pas leur public et ferment.

[modifier] Compétition

En avril 1995, son seul compétiteur dans les magazines d'humour, le magazine Croc (fondé en 1979) ferme ses portes après 189 numéros. Un record de longévité qui ne sera dépassé par Safarir qu'en 2004. Aujourd'hui la plus forte compétition au magazine est le bimensuel Délire.

[modifier] Controverses

En juillet 1998, Safarir fait une parodie du magazine 7 Jours. Les propriétaires de celui-ci poursuivent Safarir et le numéro est retiré du marché. L'affaire fait grand bruit et Safarir fait la nouvelle du jour dans les médias[réf. nécessaire].

[modifier] Les spéciaux et gadgets

Une certaine année, Safarir sortit la série de cédérom Saf-Tv. Il est sorti six Saf-Tv. Safarir publia d'ailleurs plusieurs hors-série comme les « Drôlement piquants », les « Tu veux rire ? » et deux parodies de Harry Potter nommées « Yarry Poster et le secret des 11 ingrédients » et « Yarry Poster et l'Ordre du dindon » ainsi que 2 albums de M. Danger: Le Guide de survie pour les nuls 1 et 2 et un de Djeezus: La Bible en folie. Safarir vend aussi des vêtements. Au fil des années, Safarir a offert à ses lecteurs une foule de primes comiques : faux billets de banque et de loteries, livrets thématiques, parodies de magazines et d’étiquettes, etc.

[modifier] A voir aussi

[modifier] Liens connexes

[modifier] Liens externes