S.A. des Mines de la Loire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Compagnie de mine du bassin houiller de la Loire, elle est crée en 1854, issue du fractionnement du trust des Compagnie des Mines de la Loire.

La Compagnie est alors associée avec les industriels Schneider du Creusot. Elle se positionne alors avec la Compagnie de Roche-la-Molière et Firminy ( à l'Ouest) et la S.A. des Houillères de Saint-Étienne ( à l'Est) dans le trio de tête des compagnies les plus puissantes du bassin.

Elle n'aura de cesse de bloquer l'expansion de la ville, en achetant les terrains situé à l'Ouest de Saint-Etienne.

Elle sera nationalisée en 1946.

Sommaire

[modifier] Concessions

La Société Anonyme des Mines de la Loire ( M.L.) reprend l'appellation " Mine de la Loire", hérite de la dette de la C.M.L. et des concessions de l'Ouest stéphanois :

  • Dourdel et Montsalson ( puits Rochefort et Montmartre )
  • Cluzel ( puits Rambaud )
  • Villars
  • La Chana ( puits de la Chana )
  • Quartier Gaillard ( puits de la Loire)

[modifier] Transport

Elle partageait un embranchement ferroviaire commun avec la Compagnie de Montrambert et la Béraudière ( située plus au Sud ) permettant le transport du charbon extrait aux puits Montmartre et Dyèvre / St.-Dominique jusqu'à la gare du Clapier et le réseau P.L.M..

[modifier] Logements ouvriers

Cette compagnie fut la première à entreprendre tardivement, à Saint-Etienne même, une politique de logement des ouvriers au début du XXème siècle dans le secteur Chavassieux, à mi-chemin entre les puits Rambaud, la Chana ( Villars ) et Couriot.

En 1911, elle entreprend la construction de la cité-jardin la Petite Ruche. Elle sera agrandie entre 1914 et 1928 avec la construction de la Grande Ruche. La Compagnie compte sur ces quelques logements pour enrayer la perte de main d'œuvre. Elle est alors loin de fournir un logement à l'essemble de son personnel : ils seront attribués aux agents de maîtrises, aux ouvriers spécialisés ( mécaniciens, éléctriciens ) et aux ouvriers les plus "dociles".

Dans les années 1930, des immeubles collectifs vont progressivement être construits le long de l'allée Eugène Varlin.

Cette politique de logement de la main d'oeuvre se poursuivra après la nationalisation mais ne fera pas disparaitre les "cantonnements" : bidonvilles installés sur les terrains inconstructibles acquis par les compagnies, qui étaient encore nombreux dans les années 70.

[modifier] Liens internes

Les autres compagnies du bassin :