Rue Taranne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

6e arr. Arrt.
Image:Paris_street_enseigne_top.gif
Image:Paris_enseigne_tl.gif
Image:Paris_enseigne_tr.gif
Rue Taranne
Arrondissement(s) 6e arr.
Quartier(s) Saint-Germain-des-Prés
(?)  Visite virtuelle
image:paris_enseigne_bl.gif
image:paris_enseigne_br.gif

La rue Taranne était une rue de Paris jusqu'au percement de la rue de Rennes et du boulevard Saint-Germain, en 1866. Les numéros impairs du boulevard correspondent à un côté de l'ancienne rue Taranne. Une plaque rappelle son existence à l'angle du boulevard et de la rue des Saint-Pères.

Les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris signalent qu'elle porta également les noms de rue de la Courtille - du nom du clos de l'abbaye de Saint-Germain que l'on nommait ainsi -, rue forestier et rue de Tarennes - du nom de Jean et Christophe de Tarennes, propriétaires de maisons et jardin à cet endroit. Le même ouvrage indique que la petite rue Taranne tient son nom de l'hôtel de Tarannes.

Sommaire

[modifier] XIIIe siècle

  • Le cimetière Saint-Germain est attesté à partir de 1259. Il était situé à l'angle nord-est de la rue Taranne et de la rue des Saints-Pères. D'environ 27 toises sur 8, son long côté était parallèle à la chapelle Saint-Père qu'il longeait et il séparait celle-ci de la rue Taranne. L'actuel petit square de la Charité (n° 186 boulevard Saint-Germain) et le trottoir du boulevard qui le longe recouvrent son emplacement (source).

[modifier] XVIIe siècle

[modifier] XVIIIe siècle

  • Pierre Mouret, architecte de l'hôtel de Bauffremont, rue Taranne, Paris (1743).
  • De 1754 à 1784 Denis Diderot occupe les 4e et 5e étage d'un logis de la rue. La maison de Diderot aurait été située au niveau du 149 de l'actuel boulevard Saint-Germain.
  • L'éditeur imprimeur Crist. Mechel est signalé rue Taranne, au coin de celle du Sepulcre en 1760.
  • La rue donnait accès à l'hôpital de la Charité mais l'entrée principale s'en trouvait rue Jacob (source).
  • Le chevalier Christophe-Louis Pajot de Villers habite la rue et donne chez lui le 22 janvier 1763 une représentation du Devin de village de Jean-Jacques Rousseau (Source).

[modifier] XIXe siècle

  • L'imprimeur-libraire Goujon fils occupe le n° 737 en 1802.
  • La Société de géographie s'installe le 15 décembre 1821 au numéro 12.
  • La rue Taranne est évoquée dans Mille et un fantômes d'Alexandre Dumas, chapitre 7.
  • En 1824, Édouard Charton habite au numéro 12 et se fait membre de deux sociétés philanthropiques qui ont leur siège au même numéro : la Société pour l'Instruction Élémentaire et la Société de la Morale Chrétienne.
  • Pierre-Auguste, notaire de 1816 à 1829 est domicilié au nr 10 en 1849.
  • Félix Hullin de Boischevalier habite au n°25 de 1848 à 1953.
  • L'administation du canal de Briare se trouve au numéro 16 en 1856.
  • En 1860, la Société Nationale d'Horticulture France quitte ses locaux de la rue Taranne (source).
  • En 1863, la mercerie « Deux Magots» s’installe rue Taranne, dans l'immeuble occupé jadis par Denis Diderot, face à l’église Saint-Germain.
  • En octobre 1871, Gabriel Fauré loge au n° 19 (actuel du 167 boulevard Saint-Germain).
  • Auguste Renoir a occupé un logis dans la rue.
  • Dans Le Bachelier, Jules Vallès cite la rue Taranne : On ne va pas au café, mais il y a le restaurant de la mère Petray, rue Taranne, où l’on dîne en bande le soir.

[modifier] Réprésentations

  • (fr) Vue de la Rue Taranne, illustration prise dans : Sébastien Charléty, Histoire du Saint-simonisme, 1825-1864, Paris, P. Hartmann, 1931.

.

[modifier] Références