Rocher aux Oiseaux

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Sommaire

[modifier] Géographie

Entre 47° 50' et 47° 51' Nord et entre 61° 08' et 61° 10' Ouest.

À 32 km au nord-est de Grosse-Île, aux Îles-de-la-Madeleine, sur la route d'entrée des navires dans le golfe du Saint-Laurent, s'élève un rocher de moins de 300 mètres de diamètre, le Rocher aux Oiseaux. Dans le même périmètre délimité ci-haut[1], à plus d'un kilomètre au nord-ouest, s'élèvent trois autres rochers, beaucoup plus petits, appelés Rochers aux Margaux. Tous pourraient être réunis sous l'appellation de Rochers aux Oiseaux (au pluriel).

Les falaises du Rocher aux Oiseaux se dressent à 30 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle sont faites en strates sableuses rouges, très sujettes à l'érosion et typiques des Îles-de-la-Madeleine, coiffées de fientes blanches, comme le sont tous les « rochers à oiseaux ».

Tout comme l'Île Brion, elle appartient à la municipalité de Grosse-Île.

[modifier] Histoire

L'appellation de Rocher aux Margeaux, viendrait du journal de bord de Jacques Cartier, qui y serait passé avant de découvrir les autres îles de l'archipel madeleinien et y aurait remarqué l'abondance des oiseaux.

Sa situation dans le golfe, l'a voué à être un excellent cimetière marin.

Malgré l'automatisation des installations de sécurité allumées pour la première fois en 1870, le petit phare, la maison des gardiens et quelques dépendances subsistent.

[modifier] Écologie

Le Rocher aux Oiseaux représente un des hauts lieux de l'ornithologie du côté est de l'Amérique du Nord. Les jours venteux, les courants et les hauts fonds rendent l'approche du Rocher aux Oiseaux périlleuse. C'est le refuge de plusieurs colonies d'oiseaux marins, tels les fou de Bassan, petit pingouin, guillemot de Brünnich, guillemot marmette et mouette tridactyle.

Le rocher abrite aussi des mammifères marins, tel le phoque commun.

[modifier] Notes

  1. Entre 47° 50' et 47° 51' Nord et - 61° 09' 00" Ouest, selon la carte des Îles-de-la-Madeleine, Les Publications du Québec, 1992.