Robert J. White

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Robert J. White, né en 1925, est un neurochirurgien américain, connu pour ses transplantations de tête sur les singes.

[modifier] Biographie

Après la mort de son père durant la 2^e guerre mondiale, Robert White a été élevé par sa mère et sa tante à Duluth dans le Minnesota^[1].

Durant les années 1970, après une longue série d'expérimentations, White a transplanté la tête d'un singe sur le corps d'un autre. L'animal a survécu quelques jours mais ces opérations furent ensuite perfectionnées, jusqu'au point où une tête transplantée pouvait survivre indéfiniment sur son nouveau corps. Néanmoins, les animaux étaient alors euthanasiés. Personne ne savant réparer les dommages subis par les nerfs lors du sectionnement de la moelle épinière pour permettre la transplantation de la tête, le nouveau corps d'un animal ayant subi cette opération est donc paralysé en-dessous du cou. La tête transplantée avec son cerveau peut voir, penser, sentir et goûter, elle fonctionne de la même manière que sur son corps d'origine, mais le cerveau ne peut pas contrôler son nouveau corps^[2].

Le chirurgien estime que la transplantation de tête sur un corps sain appliquée aux humains pourrait sauver des patients de maladies n'affectant pas la tête, comme de multiples défaillances d'organes, les maladies du coeur, le diabète, etc. Les corps seraient obtenus de personne en état de mort cérébrale. Néanmoins, il reconnaît qu'une telle transplantation soulèverait de graves questions d'éthique^[2].

Robert White a exercé la chirurgie au MetroHealth Medical Center et a enseigné à l'Université Case Western Reserve de Cleveland durant quarante ans, il est maintenant à la retraite. Il a conseillé le comité de bioéthique du pape Jean-Paul II et est membre de l'académie pontificale des sciences depuis 1994^[1]^,^[3]^,^[4].