Rhétorique politique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Le débat politique, du fait qu'il se base sur une confrontation d'opinions, est l'un des lieux privilégiés de la rhétorique. La rhétorique politique peut prendre plusieurs formes principales.
- Le slogan politique, forme la plus achevée, parfois imagée, la plus souvent vague, mais donnant une impression de profondeur (exemple : « un autre monde est possible »)
- La provocation, sous forme d'expression lapidaire et réductrice (exemples : le plombier polonais, la marchandisation du monde...) ou de petite phrase assassine, faisant appels plus à l'émotion qu'au raisonnement. Un certain penchant pour le néologisme traduit le souci de frapper les esprits en se distinguant au dessus du bruit ambiant de la communication
- la langue de bois et l'utilisation des lieux communs et stéréotypes en cas de difficulté à faire des analyses et propositions claires ou à démontrer le bien fondé de l'analyse,
- les amalgames
- les promesses, sans en indiquer comment leur mise en place est faisable
- les sophismes et les informations erronées
- l'appel à la peur et l'utilisation large des biais cognitifs, et surtout, émotionnels.
[modifier] Histoire
De rhétorique politique, il est question depuis que la politique existe. Cicéron, dans son De Oratore, ne fait-il pas dire à Crassus :
- « Rien ne me semble plus beau que de pouvoir, par la parole retenir l'attention des hommes assemblés, séduire les intelligences, entraîner les volontés à son gré en tous sens. »
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
[modifier] Articles connexes
[modifier] Bibliographie
- Constantin Salavastru, Rhétorique et politique. Le pouvoir du discours et le discours du pouvoir, Éditions L'Harmattan, coll. « Psychologie politique », 2005, 215 p.