Rembercourt-Sommaisne

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Rembercourt-Sommaisne

Pays	France
Région	Lorraine
Département	Meuse
Arrondissement	Arrondissement de Bar-le-Duc
Canton	Canton de Vaubecourt
Code Insee	55423
Code postal	55250
Maire Mandat en cours	Sylvain Obara 2008 - 2014
Intercommunalité	Communauté de communes de Triaucourt Vaubecourt
Latitude Longitude	48° 54′ 39″ Nord 5° 10′ 47″ Est / 48.9108333333, 5.17972222222
Altitude	223 m (mini) – 307 m (maxi)
Superficie	22,32 km²
Population sans doubles comptes	313 hab. (1 999)
Densité	14 hab./km²

Rembercourt-Sommaisne est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine.

[modifier] Géographie

L'Aisne prend sa source à Sommaisne. Sommaisne signifie littéralement source de l'Aisne.

La commune de Rembercourt-Sommaisne regroupe deux villages : Rembercourt-aux-Pots dans le sud de la commune et Sommaisne dans le nord.

[modifier] Histoire

Le 1^er janvier 1973, les communes de Rembercourt-aux-Pots et Sommaisne fusionnent pour former la commune de Rembercourt-Sommaisne.

[modifier] Administration

Période		Identité
Liste des maires successifs
mars 2008		Sylvain Obara
mars 2001	mars 2008	Roger Poupart
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE^[1])
1962	1968	1975	1982	1990	1999
416	402	369	354	349	313
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

L'église Saint-Louvent de Rembercourt-aux-Pots (XVI^e siècle) est classée monument historique depuis 1841.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Pierre Sigorgne ,né en 1719 à Rembercourt-Sommaisne ,fils d'un juge de petite instance, Pierre Sigorgne a été élève de l'Université

de Pont-à-Mousson où il a obtenu son diplôme du baccalauréat à 16 ans.Ancien élève du collège de Sorbonne à Paris. Physicien. Sigorgne se fait prêtre, et ayant choisi l'enseignement, il se voit attribuer une chaire de philosophie au collège du Plessis, à Paris. S'opposant au cartésianisme, il défend le système de Newton. En 1748, il reçoit un prix de l'Académie de Rouen pour un mémoire sur la cause de l'ascension des « liqueurs » dans les tuyaux capillaires. Il est ensuite nommé viciare général du diocèse de Mâcon et poursuit parallèlement ses activités philosophiques et scientifiques. Il prend parti contre Rousseau et ses Lettres écrites de la montagne en écrivant des Lettres écrites de la plaine (les Lettres de Rousseau étaient déjà une réponse aux Lettres écrites de la campagne de Tronchin, procureur général de la République de Genève entre 1760 et 1767). Sigorgne est correspondant de l'Académie des sciences, et de l'Institut (1803). C'est lui qui prononce l'oraison funèbre du dauphin (1766) et celle de Louis XV (1774). Il s'éteint en 1809 à Mâcon (Saône-et-Loire).