Raymond Saint-Pierre

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Raymond Saint-Pierre commence sa carrière à l'âge de 16 ans à la station CKBS, à Saint-Hyacinthe. C'est d'ailleurs au Séminaire de Saint-Hyacinthe qu'il fit ses études secondaires. Après un an de droit à l'Université McGill, il décide, sur un coup de tête, de partir étudier le théâtre à Aix-en-Provence, en France. Il avait déjà tâté les planches avec son ami Marc Messier. Dans sa thèse de maîtrise, il s'amuse à adapter pour la télévision le roman de Roch Carrier, La Guerre, yes sir! C'est aussi en France qu'il rencontre Sylviane Tramier, une future journaliste qui deviendra sa femme.

De retour à Montréal en 1973, il entre à CKAC. Deux ans après son arrivée, il est promu directeur de l'information, poste qu'il occupe pendant trois ans. Il négociera au téléphone, chez lui, un samedi matin, le seul débat qui ait jamais opposé René Lévesque et Robert Bourassa. En 1978, à 30 ans, Raymond Saint-Pierre part en Martinique en se promettant d'y passer un an et de réfléchir à son avenir. Il n'y passera que trois semaines: Radio-Canada l'embauche. Il ne travaillera toutefois que deux ans dans la salle de rédaction de Montréal. En 1980, il obtient le poste de correspondant à Washington. Par la suite, il occupe successivement les postes de correspondant à Londres et à Paris.

De retour en 1992 à Montréal en 1992 pour Le Point, il continue néanmoins à couvrir les événements à l'étranger comme envoyé spécial en Algérie, au Rwanda, au Zaïre, en Afghanistan et en Angola, où la guerre civile et le ravage des mines antipersonnel le marquent beaucoup. En 1996, Raymond Saint-Pierre reprend le collier de correspondant en obtenant le poste à Pékin. Il y restera jusqu'en 2001, lorsqu'il revient au pays pour animer Montréal ce soir. Ses éternelles lunettes rondes y deviendront sa marque de commerce.

À Zone libre depuis deux ans, il a notamment réalisé une entrevue avec l'ex-président américain Bill Clinton en 2004.