Révolution bleue

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La Révolution bleue est un mouvement politique informel français, d'inspiration libérale et conservatrice. Elle a été lancée le 29 novembre 2005 en réaction aux émeutes de novembre 2005, entre autres par Claude Reichman, Georges Clément et Olivier Pichon, sur les ondes de Radio Courtoisie et sur le site internet de Claude Reichman[1]. Ce mouvement, se voulant citoyen, est mené avec le soutien de personnalités telles que Gérard Pince, Jean-Christophe Mounicq, Louis Mélennec et Michel de Poncins. Malgré son nom, ce mouvement ne prône pas l'action violente.

Sommaire

[modifier] Ligne idéologique et actions

Son signe de reconnaissance consiste à arborer une écharpe bleue, ou tout autre vêtement de cette couleur, couleur symbolisant l'attachement à la France et la volonté de la sortir de la « chienlit ». Son slogan fédérateur est : « Non à la chienlit, non au trop-plein d'impôts et de charges, non aux politiciens incapables. »

L'activité du mouvement s'exprime par des manifestations et des prises de parole à Paris, et des appels à manifester devant les mairies de province. Les « révolutionnaires bleus » se réunissent également lors de cafés politiques hebdomadaires à Paris, et dans quelques comités locaux, auxquels participent des intellectuels libéraux.

La première manifestation de la Révolution bleue s'est déroulée le 15 décembre 2005 sur la place Saint-Germain-des-Prés, et aurait réuni environ 1000 personnes. 7 autres manifestations (qui auraient réuni jusqu'à 5000 personnes) ont déjà eu lieu en 2006, mettant souvent en scène un symbole de la « gabegie étatique » (dépôt d'un caleçon, considéré comme symbolisant la condition d'esclave, devant le Panthéon ; dépôt d'un régime de bananes devant la porte du Conseil économique et social, etc.).

De par son positionnement idéologique, la Révolution bleue s'inspire des révolutions conservatrices et libérales survenues à la fin des années 1970 et au début des années 1980, et incarnées par Margaret Thatcher en Grande-Bretagne et Ronald Reagan aux États-Unis. Plus généralement, elle se fonde sur les idées libérales pour ce qui est de l'économie mais conservatrices pour ce qui concerne les mœurs et l'évolution de la société en général.

L'hebdomadaire Valeurs actuelles a publié plusieurs articles sur la Révolution bleue les 3 février, 9 juin, 4 août et 3 novembre 2006.

Pour le 10e rassemblement de la révolution bleue (27 novembre 2006), les manifestants se sont rendus devant les locaux de Radio Courtoisie afin de protester contre l'éviction de leur porte-parole Claude Reichman.

[modifier] Organisation en comités

La Révolution bleue a pour but de s'étendre dans les régions : les cafés politiques, qui ont eu beaucoup de succès sur Paris, sont alors créés un peu partout en province.

[modifier] Notes et références

  1. La Révolution bleue est en marche, manifeste de lancement du mouvement

[modifier] Liens externes

[modifier] Multimédia

[modifier] Bibliographie