République Lakota

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République Lakotas
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Drapeau République Lakotas Armoiries Lakotas
Drapeau Armoiries
Administration
Statut politique Indépendance non reconnue vis-à-vis des États-Unis
Gouvernement
- Président
 · Vice-président
Confédération
?
?
Géographie
Superficie 200 000 km²
Démographie
Population  (2005) 100 000 hab.
Langues Lakota, Anglais


Le 20 décembre 2007, un groupe portant le nom de Freedom Lakota et dirigé par un certain Russell Means a proclamé à Washington l'indépendance des Lakota par rapport aux États-Unis. Dans une note remise au ministère des Affaires étrangères des États-Unis ils ont dénoncé l'ensemble des trente-trois traités signés au cours du temps avec les États-Unis, parce que les colons jusqu'à maintenant ne les ont jamais respectés[1]. Un certain nombre de traités ont plus de 150 ans. Russell Means a demandé aux ambassades de Bolivie, du Vénézuela, du Chili et d'Afrique du Sud une reconnaissance diplomatique internationale de la République de Lakota. Cette République engloberait une partie du Nebraska, du Dakota du Sud, du Dakota du Nord, du Montana et du Wyoming. Le nom de la capitale n'est pas encore connu ; d'après l'adresse donnée le siège des séparatistes se trouve à Porcupine, une localité de la Réserve de Pine Ridge dans le Dakota du Sud. La légalité de la dénonciation des traités repose selon les Lakotas sur l'article six de la Constitution des États-Unis et sur la Convention de Vienne signée par les États-Unis. Toutefois, le droit pour Russell Means de pouvoir parler au nom des Lakotas est mis en doute, du fait que cet activiste des droits des Indiens ne détient aucun mandat politique. Lors de l'élection du président des Sioux Oglala il a été battu. Russell Means a annoncé que la République des Lakotas délivrerait ses propres passeports et ses propres permis de conduire. Du fait de la renonciation à la citoyenneté américaine, l'obligation de payer des impôts tomberait. Jusqu'à maintenant le ministère des Affaires étrangères américain n'a pas encore réagi à cette déclaration d'indépendance.

Avis Little Eagle, vice-présidente du Conseil tribal des Sioux de Standing Rock a dit au sujet de la délégation pour la liberté des Lakotas et sur sa déclaration: «Je comprends pourquoi ils le font, mais nous, en tant que représentants officiellement élus, nous nous appuyons tous les jours sur les traités pour notre travail, car il s'agit de documents valides. (I see where they're coming from, but we, as elected officials, on a daily basis we refer to those treaties because to us they are living documents). » On discutera en conseil de cette déclaration. Beaucoup de gouvernements tribaux se sentiraient frustrés devant l'absence de prise en charge des soins de santé par le gouvernement fédéral américain, devant des poursuites pénales et devant le manque de respect des obligations découlant des traités. « Si cette affaire nous donne droit à un peu plus d'attention, ce sera peut-être un bien. » Avant la déclaration d'indépendance, elle affirme n'avoir pas été informée des intentions de la délégation.

[modifier] Notes et références

  1. Dépêche AFP publiée sur le site du journal Le Monde
  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Lakota ».