Queer as Folk (version américaine)

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Queer as Folk
Titre original Queer as Folk
Genre Série dramatique,
homosexuelle
Créé par Ron Cowan
Daniel Lipman
Pays d’origine États-Unis États-Unis
Chaîne d’origine Showtime
Nombre de saisons 5
Nombre d’épisodes 83
Durée de 44 à 58 minutes par épisode
Diffusion d’origine 3 décembre 2000
7 août 2005
Site web officiel
Fiche IMDb
Wikipédia originale de la série

Queer as Folk est une série télévisée américano-canadienne en 83 épisodes de 50 minutes, adaptée par Ron Cowan et Daniel Lipman de la série homonyme britannique créée par Russell T. Davies et diffusée entre le 3 décembre 2000 et le 7 août 2005 sur le réseau Showtime. En France, la série a été diffusée à partir du 26 septembre 2002 sur Jimmy puis à partir du 30 avril 2005 sur Pink TV. En Belgique, elle est diffusée sur Plug TV.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Cette série raconte la vie de cinq homosexuels vivant à Pittsburgh (Pennsylvanie) : Brian, Justin, Michael, Emmett, Ted ; d’un couple lesbien, Lindsay et Melanie ; et de la mère de Michael, Debbie. Justin part à la découverte de Liberty Avenue, le quartier homo de la ville. Il tombe sous le charme de Brian, publicitaire talentueux, mais farouchement indépendant. Le même soir, Lindsay, galeriste lesbienne, accouche de Gus, dont Brian est le père biologique.

Le premier épisode commence dans une boîte gay, le Babylon, alors que les quatre amis (Brian, Michael, Ted et Emmet) s’apprêtent à rentrer chez eux. Brian ramène alors à la maison le jeune et romantique Justin, un lycéen de 17 ans, pour ce qu’il croit être un coup d'un soir. Cette même nuit que Brian devient père d’un petit garçon suite à l’insémination artificielle de sa meilleure amie lesbienne Lindsay, une professeur de dessin.

La vie des personnages va être liée pendant 5 années. L’amour latent de Michael et Brian traverse toute la série. Le coming-out tumultueux de Justin et sa relation durable avec Brian a des effets inattendus sur la vie de ce dernier et sur Michael. Justin trouve une oreille attentive auprès de son amie de lycée Daphné, alors qu’il essaie de lutter contre ses camarades homophobes et ses parents proches du divorce, Craig et Jennifer.

[modifier] Fin de la série

Dans la cinquième et dernière saison, les jeunes garçons d’il y a cinq ans sont devenus des hommes. La série, bien assise dans le paysage médiatique, se permet alors de s’attaquer à des questions politiques délicates. Ainsi, cette saison s’attarde sur une campagne fictive intitulée « Proposition 14 » lancée pour s’opposer à la légalisation des mariages homosexuels, à l’homoparentalité et d’autres droits familiaux. Les moyens mis en œuvre par Debbie, Justin, Jennifer, Daphné, Emmett, Ted, Michael, Ben, Lindsay, Melanie et les enfants pour lutter contre cette proposition rencontrent alors une opposition féroce. La tension est à son comble lorsqu’une bombe explose au Babylon lors d’une cérémonie de bienfaisance contre la proposition 14, faisant 4 tués et 67 blessés.

Ces événements tragiques bouleversent la vie des personnages lors des trois derniers épisodes : Brian, affolé à l’idée qu’il aurait pu perdre Justin, lui déclare enfin son amour. Il le demande également en mariage et lui achète un manoir pour lui prouver son amour. Justin accepte de l’épouser mais Brian se rend bientôt compte que Justin se sacrifie pour lui en ne partant pas à New York pour ses études : il le convainc d’y aller, tout en lui assurant de la permanence de leur relation ; Justin part donc l’esprit tranquille. Melanie et Lindsay renouent enfin et décident de partir au Canada pour élever leurs enfants dans un cadre qu’elles considèrent plus sain. Ted finit par s’attacher à Blake, un ancien drogué avec lequel il avait eu des soucis auparavant, et la famille Novotny-Bruckner reste parfaitement unie.

La série finit au Babylon, qui vient d’être reconstruit, sur une chanson de Heather Small, Proud (Fier), chanson que l’on a pu entendre lors du premier épisode de la série. La boucle est bouclée, et, comme le dit Michael :

« Le "thumpa thumpa" (i.e. le bruit de la musique techno) perdure, et il perdurera toujours. Quoi qu’il arrive. Quel que soit notre président. Comme le chantait la reine de la Disco, la divine Mademoiselle Gloria Gaynor : We Will Survive. »

[modifier] Distribution

[modifier] Fiche technique

  • Production : Queer as Folk a été produit par CowLip Productions, Tony Jonas Productions and Temple Street Productions en association avec Channel 4 Television Corporation (propriétaire de la série britannique) et Showcase Television. Warner Bros. Television détient les droits de distribution en dehors des États-Unis et du Canada.
  • Musique : La musique originale du générique de la série, Spunk, a été composée et jouée par un groupe canadien, Greek Buck, et utilisée pendant les trois premières saisons. Lorsque le générique changea, la musique associée fut aussi modifiée, et ce fut Cue the Pulse to Begin de The Burnside Project qui fut choisi. Néanmoins, les premières secondes de Spunk furent conservé au début du nouveau générique.
  • Technique : Les cinq saisons de la série ont été tournée en HDTV, mais seules les quatrième et cinquième saisons ont été diffusées en HDTV aux États-Unis et au Canada. Néanmoins, les versions disponibles en DVD sont en haute définition.
  • Tournage : Pour ses coûts de production peu élevés et son quartier gay florissant, Toronto fut choisie comme lieu de tournage pour la série. C’est la Church Street qui sert de décor à la Liberty Avenue de la série. Pour les trois premières saisons, la plupart des scènes d’intérieur de Babylon, Woody's et le Liberty Diner ont été tournées dans les studios Greystone Studios à Mississauga dans la banlieue ouest de Toronto. À partir de la quatrième saison, ces mêmes scènes furent tournées dans les anciens studios "B Studio" à Mississauga. Les autres scènes ont été en très grande majorité tournées aux Dufferin Gate Studios à Etobicoke en Ontario, au sud-ouest de Toronto.
Woody’s, le bar principal du Pittsburgh fantaisiste, est le nom d’un bar gay de Toronto qui ressemble en très grande partie à celui décrit dans la série. D’ailleurs, lorsque dans la quatrième saison, les personnages se rendent à Toronto, le vrai Woody’s fut déguisé et appelé « Moosie’s ». La discothèque Babylon ne ressemble en rien au Pegasus, la véritable boîte de nuit gay de Pittsburgh.

[modifier] Distinctions

[modifier] Récompenses

  • Vancouver Effects and Animation Festival 2001 : Third Prize pour Effects Titles Ident's PSA’s
  • DGC Craft Award 2003 : Meilleure post-production
  • DGC Team Award 2003 : Meilleure série dramatique
  • Prism Award 2005 : Meilleure série dramatique multi-épisodes
  • BMI Cable Award 2005 : Meilleure musique de Ray Ketchem

[modifier] Nominations

  • Golden Reel Award 2001 : Nomination pour le meilleur montage sonore et la musique
  • Artios 2001 : Nomination pour le meilleur casting
  • GLAAD Media Award 2002 : Nomination pour la meilleure série dramatique
  • DGC Craft Award 2002 : Nomination pour la meilleure série dramatique
  • DGC Craft Award 2002 : Nomination pour la meilleure réalisation pour l'épisode 116
  • GLAAD Media Award 2003 : Nomination pour la meilleure série dramatique
  • ACTRA Toronto Award : Nomination de la meilleure actrice pour Thea Gill
  • DGC Craft Award 2003 : Nomination pour la meilleure réalisation pour une série TV
  • DGC Craft Award 2003 : Nomination pour le meilleur montage
  • DGC Craft Award 2003 : Nomination pour l'Outstanding Achievement in Production Design - Short Form
  • GLAAD Media Award 2004 : Nomination pour la meilleure série dramatique
  • DGC Craft Award 2004 : Nomination pour le meilleur montage
  • DGC Craft Award 2004 : Nomination pour la meilleure photographie
  • Golden Reel Award 2004 : Nomination pour le meilleur montage sonore et la musique
  • GLAAD Media Award 2005 : Nomination pour la meilleure série dramatique
  • DGC Craft Award 2005 : Nomination pour le meilleur montage
  • DGC Craft Award 2005 : Nomination pour la meilleure photographie
  • DGC Team Award 2005 : Nomination pour la meilleure série dramatique
  • Prism Award 2005 : Nomination pour le meilleur acteur pour Scott Lowell

[modifier] Personnages

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
  • Justin Taylor
  • Brian Kinney est un jeune et élégant publicitaire de 29 ans à l’appétit sexuel gargantuesque. Il a été élevé par un père alcoolique et une mère très catholique. Il vit de manière égocentrique, préférant l’honnêté du plaisir au mensonge qu’il trouve dans l'« amour ». Dans la quatrième saison, Brian, qui a perdu son emploi en aidant Justin à lutter contre un politicien homophobe, lance sa propre agence Kinnetik, qui remporte un vif succès et permet à son PDG de racheter la boîte de nuit Babylon.
  • Michael Novotny est son ami d’enfance, et lui aussi va sur ses trente ans. Au début de la série, Michael travaille dans une grande surface The Big Q. Michael épouse Ben Bruckner, son partenaire séropositif, et ils adoptent Hunter, un prostitué mineur également séropositif.
  • Ted Schmidt, 33 ans, est un comptable à la confiance en soi quasi-nulle. Ted, qui est au début de la série amoureux de Michael, se rapproche progressivement d’Emmett pour finalement devenir son partenaire pour plusieurs épisodes. Leur relation se termine lorsque Ted, obligé de fermer le site pornographique sur lequel il travaillait, sombre dans l’addiction au crystal meth.
  • Emmett Honeycutt est un flamboyant jeune homme travaillant dans un magasin de vêtements "Torso" sur Liberty Avenue avant de devenir organisateur d'évènements (soirées d'inauguration, mariages,...).
  • Debbie Novotny est la mère de Michael et à ce titre une militante acharnée pour l’égalité des droits entre homosexuels et hétérosexuels. Elle est serveuse au Liberty Diner, un fast-food gay sur Liberty Avenue.
  • Vic Grassi est le frère de Debbie. Séropositif et gravement malade, il vit avec elle.
  • Gus est le fils de Brian élevé par Lindsay et sa compagne Melanie. Il devient le sujet principal de plusieurs épisodes, et permet ainsi d’aborder le thème de l’homoparentalité. La relation entre Melanie et Lindsay, qui paraît au premier abord exemplaire, est en fait relativement tumultueuse : chacune trompe l’autre à plusieurs moments dans la série, et elles se séparent pendant la majorité de la quatrième et cinquième saison. Melanie se fait inséminer artificiellement du sperme de Michael dans la troisième saison, rendant les amis d’enfance Brian et Michael également beaux-parents.

[modifier] Épisodes

Les épisodes ne portent pas de titre.

[modifier] Première saison (2000-2001)

La première saison comprend deux pilotes (un américain et un canadien) et vingt épisodes numérotés de 103 à 122.

101.Premiers émois

102.Père de famille

103.Brian remporte le morceau

104.Coeurs de mère

105.Un mari idéal

106.Un bon coup de crayon

107.Un jour mon prince viendra

108.Mon homme est une femme

109.Cybermec, paëlla et crustacés

110.L'amour est enfant de bohème

111.Michael entre dans le troisième âge

112.Michael change de décor

113.Emmett a vu la lumière

114.Et Dieu créa les gays

115.Tu seras un père mon fils

116.Un homme et un homme

117.Snob mais pas trop

118.Devine avec qui je vais coucher ce soir

119.Gueule d'amour

120.Vive la reine

121.Oh vieillesse ennemie

122.Garde ta dernière danse pour toi

[modifier] Deuxième saison (2002)

La deuxième saison comprend vingt épisodes numérotés de 201 à 220.

201.Remise en question

202.

203.

204.

205.

206.

207.

208.

209.

210.

211.

212.

213.

214.

215

216.

217.

218.

219.

220.

[modifier] Troisième saison (2003)

La troisième saison comprend quatorze épisodes numérotés de 301 à 314.

[modifier] Quatrième saison (2004)

La quatrième saison comprend quatorze épisodes numérotés de 401 à 414.

[modifier] Cinquième saison (2005)

La cinquième saison comprend treize épisodes numérotés de 501 à 513.

501. La vie continue

502. Amitiés brisées

503. Garde alternée

504. Eternelle jeunesse

505. Un bébé pour trois

506. Le prince de la nuit

507. Famille, quand tu nous tiens

508. Petits arrangements entre amies

509. Le baiser de l'année

510. Au nom de tous les miens

511. Veux-tu m'épouser ?

512. Partir pour mieux revenir

513. On ne choisit pas sa famille

[modifier] Commentaires

L’un des points principaux de Queer as Folk est sa présentation d’un certain mode de vie homosexuel sans tabous. Aux États-Unis, un avertissement apparaissait à la fin de chaque épisode lors de sa diffusion sur Showtime aux États-Unis : « Queer as Folk est la célébration de la vie et des passions d’un groupe d’amis homosexuels. Ce n’est pas un reflet de la vie de l’intégralité de la communauté gay ».

Le titre de la série vient d’une expression d’un dialecte du Nord de l’Angleterre : « There’s nought so queer as folk », que l’on pourrait traduire par « Il n’y a rien de plus étrange que les gens ».

[modifier] Influence de la série

La version américaine de Queer as Folk devint rapidement la série la plus importante de Showtime. Bien que la cible marketing de la série ait été a priori les hommes gay, de nombreuses femmes hétérosexuelles firent également partie de l’audience.

Bien que moins crues que celles de la version britannique, des scènes jamais vues auparavant à la télévision américaine abondaient, notamment des relations sexuelles explicites simulées entre deux hommes. Malgré la présence de drogues et de sexe, la série ne fut jamais vraiment menacée par les groupes conservateurs.

Au début, la plupart des acteurs restèrent flou sur leur vraie vie sexuelle, afin de ne pas trahir leurs personnages, suscitant la curiosité des téléspectateurs. Depuis, Randy Harrison (Justin), Peter Paige (Emmett), Robert Gant (Ben) et Jack Weatherall (Vic) ont fait part de leur homosexualité, alors que les autres acteurs sont soit restés évasifs, soit ont clairement affirmé leur hétérosexualité.

Queer As Folk a abordé de nombreux thèmes sujets à polémiques, comme : le coming-out, le mariage homosexuel, l’usage de drogues (cocaïne, méthamphétamine, ecstasy, GHB, kétamine, cannabis), l’adoption par les couples homosexuels, l’insémination artificielle, l'homophobie, le SIDA, la prostitution des mineurs etc.

La série se déroule à Pittsburgh (Pennsylvanie), bien que la ville soit bien embellie pour la situation. Pittsburgh fut choisie car elle était l’équivalent américain le plus proche de Manchester, le cadre de la version britannique. Néanmoins, comme la ville n’a pas un grand quartier homo comme San Francisco ou New York, la plupart des scènes sur Liberty Avenue furent en réalité tournées dans le quartier gay de Toronto au Canada (quartier Church and Wellesley) : la véritable Liberty Avenue n’a d’ailleurs jamais été filmée pour la série !

La série fait souvent référence avec humour à elle-même et à son image dans la communauté gay. Ainsi, plusieurs épisodes parlent d’une série romantique à souhait, Gay as Blazes, que Brian critique comme n’étant en rien un reflet de la réalité.

[modifier] Thèmes abordés

Au fil des saisons, la série a abordé de nombreux thèmes autour de l’homosexualité: l’homoparentalité dès le premier épisode, le coming-out et la réaction des parents, la consommation de drogues, le sida, le mariage, la prostitution des mineurs. Des thèmes de société sans lien avec le thème majeur ont été aussi des intrigues de la série : la création de son entreprise, la dépression, le lien mère-fils.

À partir de la troisième saison, des thèmes politiques liés à l’actualité des États-Unis apparaissent dans la série : campagne pour la mairie de Stockwell qui prend pour cible les activités sexuelles du quartier de Liberty Avenue, légalisation ou interdiction du mariage homosexuel (final de la saison 4 au Canada et référendum sur la proposition 14 dans la saison 5), crimes homophobes très ponctuels mais qui s’aggravent en intensité.

Certains thèmes sont abordés de manière surprenante : ainsi, un épisode met en scène une sorte de coming-out à l'envers de Hunter, qui avoue à Michael et Ben qu'il sort avec… une fille !

[modifier] Variations par rapport à la version britannique

Les premiers épisodes de la série reprennent les intrigues de la première saison de la version britannique, avant de s’en détacher pour devenir une série totalement différente. Outre les professions et la culture, le principal changement d’intrigue est que Ted Schmidt survit à une overdose et Blake – qui l’a causée – réapparaît par la suite dans la série, alors que Phil Delaney dans la série britannique en meurt. Ces différences sont dues à la différence de longueur des projets entre les deux séries : la série britannique était prévue pour huit épisodes de 25 minutes quand la série américaine avait une saison de 22 épisodes pour se développer.

Les prénoms ont également été modifiés : les trois principaux personnages deviennent ainsi Justin (pour Nathan), Brian (pour Stuart) et Michael (pour Vince).

[modifier] Critiques de Queer as Folk

Comme la communauté gay était auparavant sous-représentée à la télévision, et que cette série avait pour ambition de présenter sans tabous la vie d’homosexuels, de nombreux critiques gay ont insisté sur la responsabilité de Queer as Folk en ce qui concerne l’image des homosexuels, n’hésitant pas à critiquer l’image de « débauche » qu’elle pouvait donner.

Ainsi, comme l’avait été la série britannique, la version américaine a été attaquée sur l’aspect irréaliste des relations amoureuses et de la vie homosexuelles. Bien que les producteurs aient insisté (dans un avertissement apparaissement à la fin des épisodes des saisons une à trois ainsi que dans la presse) sur le caractère fictif de cette série, de nombreux critiques de la presse gay soulignèrent que tous les téléspectateurs ne prendraient pas autant de distance avec les personnages et la représentation donnée des homosexuels. D’autres critiques ont également fustigé la série pour son manque de personnes de couleur, l’abondance de sexe dans les lieux publics (pourtant interdit dans de nombreux États, y compris la Pennsylvanie), et surtout la prise de position sur des questions ne faisant pour autant pas l’unanimité au sein de la communauté gay, comme le bareback. D’autres considérèrent que, bien que le portait fait du sexe et la drogue dans la communauté soit réaliste, il n’était pas besoin de le montrer aux yeux du public alors que lutte pour l’égalité des droits était en cours.

Le manque de réalisme des lieux a aussi été vivement critiqué, étant donné que la vie gay de Pittsburgh est bien moins développée que la série ne peut le laisser paraître. Mais par contre les lieux sont comme à Toronto au Canada.

Enfin, la série a aussi été critiquée pour n’être qu’une pâle copie de la version anglaise. Ainsi, il fut dit que la version américaine se servait du sexe et de l’usage de drogue comme d’un artifice facile pour choquer les téléspectateurs plutôt que d’insister sur les dialogues, très importants dans la version anglaise. Il fut aussi noté que Justin est censé avoir 17 ans, alors que l’équivalent britannique Nathan n’est censé en avoir que 15 : le politiquement correct ne serait ainsi peut-être pas totalement absent de la série.

À l’inverse, une partie des homosexuels a salué le courage de la série pour aborder des sujets auparavant tabous de leur vie, qu’ils soient abordés d’un point de vue réaliste ou plus romancé, tout en faisant remarquer que de nombreux reproches adressés à Queer as Folk, comme le manque de diversité des acteurs ou la grande insistance sur le sexe, pouvaient également être faits à la plupart des séries télévisées, parlant d’homosexuels ou non.

[modifier] Produits dérivés

[modifier] Romans

Trois romans racontant les « jeunes années » des héros sont parus aux États-Unis. Ils développent respectivement la période de fin d’année de lycée, puis celle de l’université et enfin les premiers temps de la vie active de Brian et Michael.

  • Joseph Brockton, Every Nine Seconds, Pocket Books, 2003 (le titre fait référence à la fréquence de pensées d’ordre sexuel chez les homosexuels, d’après la première phrase de Michael dans le tout premier épisode)
  • Quinn Brockton, Never Tear Us Apart, Pocket Books, 2003
  • Quinn Brockton, Always Have, Always Will, Pocket Books, 2004

[modifier] DVD

[modifier] DVD Zone 2

  • Saison 1 : Disponible
  • Saison 2 : Disponible
  • Saison 3 : Disponible

[modifier] Sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Queer as Folk (US) ».

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes