Principe de Dilbert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Dilbert (homonymie).

Le principe de Dilbert est une version aggravée du principe de Peter. Dans le livre Le Principe de Dilbert, Scott Adams rappelle le principe de Peter : Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence.

Mais ces dernières décennies, selon l'auteur, le management a évolué d'une manière telle que l'époque où le principe de Peter s'appliquait pourrait passer pour un âge d'or en comparaison.

Le nouveau principe, principe de Dilbert, s'énonce ainsi : « Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : l'encadrement. »

Si le principe de Peter garantissait qu'un dirigeant incompétent serait compétent s'il occupait le poste d'un de ses subordonnés, dans une entreprise dilbertienne au contraire, les dirigeants sont ceux qui étaient les plus nuls aux postes subordonnés. En particulier, ils ne comprennent rien à la technologie et manquent de bon sens dans les cas les plus graves.

Réciproquement, les employés les plus compétents ne sont en aucun cas promus, car irremplaçables à leurs postes actuels, dans une logique contraire à celle du principe de Peter.

Scott Adams mentionne d'autres critères de promotion : pour être précis, les femmes sont promues dans l'unique but de satisfaire aux quotas. Chez les hommes au contraire, les promotions reposent sur une méthode scientifique très poussée : ceux qui ont les plus beaux cheveux sont promus.

Il faut noter que Scott Adams est tout aussi cruel avec les hommes qu'avec les femmes dans ses critiques du fonctionnement des entreprises, mais l'équilibre est respecté. Les conditions de promotion précédentes mettent également hommes et femmes à égalité.