Pont d'envol
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Le pont d'envol est la partie d'un porte-avions utilisée pour le décollage des aéronefs embarqués. Sa longueur étant largement inférieure à celle d'une piste de décollage traditionnelle, une catapulte doit donc être utilisée pour accélérer la vitesse des avions et faciliter leur décollage sur cette distance raccourcie.
Sur certains porte-avions (notamment britanniques), l'extrémité du pont d'envol est inclinée, de façon à servir de tremplin, notamment pour des avions de type STOL (short take-off and landing).
Lors qu'un avion se pose sur un porte-avions, l'atterrissage est appelé appontage. Il s'agit d'un atterrissage court, vu la longueur réduite du pont, et qui met le plus souvent en œuvre une crosse d'appontage et des brins d'arrêts (voir l'article freinage lors d'un appontage).
L'appontage est une manœuvre délicate car :
- le pont est une surface non stable, mobile dans toutes les directions en raison de la vitesse propre du porte-avions et du mouvement provoqué par la houle plus ou moins forte.
- le pont est une surface de taille réduite, que l'avion doit viser de façon très précise pour se poser au bon endroit
Des systèmes de guidage permettent cependant d'assister le pilote dans sa manœuvre d'approche.
[modifier] Décollage et appontage : évolution technique
 USS Enterprise (CV-6) des années 1940; Les deux manœuvres se font dans la même direction, cause d'accident car les avions à bord sont parqué à l'avant du navire pendant les appontages. |
 En 1948, la Royal Navy testa un systéme ou l'avion apponté à 5° de l'axe central du pont d'envol, évitant ainsi les collisions si celui ci ratait les cables [1]. |
 Sur les portes-avions construit depuis les années 1950, la piste d'appontage et les catapultes sont bien distinques comme sur les classe Nimitz ou l'angle est de 9°. |
