Politique de l'Argentine

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Argentine

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L'Argentine est une république présidentielle multipartite, où le président est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est détenu par le gouvernement et le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et les deux chambres du parlement. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.

Sommaire

[modifier] Pouvoir exécutif

Les élections présidentielles se déroulent en un ou deux tours. Si aucun candidat ne récolte plus de 45 % des votes, alors un deuxième tour est organisé. Seuls les deux candidats qui ont remporté le plus de votes participent au deuxième tour (2003). Historiquement, le pays est marqué par le bipartisme entre le parti Justicialiste (ou Péroniste) et le parti Radical (Union Civique Radicale (UCR)) et l'élection se fait normalement dès le premier tour.

[modifier] Histoire

19 candidats étaient inscrits pour les élections du 19 avril 2003, fait exceptionnel et un second tour était attendu.

[modifier] Élection présidentielle 2003

Les 19 candidats étaient (dans l'ordre alphabétique) :

  1. Jorge Altamira
  2. Juan Carlos Arcagni
  3. José Bonacci
  4. Alfredo Bravo
  5. Elisa Carrió
  6. Manuel Herrera
  7. Néstor Kirchner
  8. Manuel Manusovich
  9. Mario Mazzitelli
  10. Carlos Menem
  11. Leopoldo Moreau
  12. Ricardo López Murphy
  13. Ricardo Mussa
  14. Gustavo Breide Obeid
  15. Adolfo Rodríguez Saá
  16. Guillermo Sulling
  17. Enrique Venturino
  18. Patricia Walsh
  19. Carlos Zaffore

Carlos Menem, ancien président est arrivé en tête au premier tour avec 24 % des voix, suivi de Néstor Kirchner, proche du président en titre, Eduardo Duhalde, avec 22 %. Tous les deux sont issus du parti justicialiste (péroniste). Carlos Menem, d'après les sondages, ne paraissait pas pouvoir significativement progresser par rapport à son score du premier tour et semblait donc promis à une lourde défaite, avec 30 % de retard. Il a renoncé le 14 mai, à quatre jours du second tour, laissant Nestor Kirchner devenir automatiquement président. Les adversaires de Menem et notamment l'entourage du président Duhalde ont qualifié cette décision d'irresponsable, puisqu'en privant Kirchner de la victoire au second tour, en faisant un président par défaut, elle pourrait miner sérieusement sa légitimité...

[modifier] Mandat de Nestor Kirchner

Une fois élu à la tête de l'Argentine, Nestor Kirchner a eu devant lui un chantier imposant : reconstruire l'économie de l'Argentine, gravement endommagée par la crise financière de 2001. Il tente d'appliquer à l'Argentine les recettes qui ont fait le succès économique de la province de Santa Cruz, en Patagonie, dont il était le gouverneur jusqu'en 2003. Ses premières tâches ont été : - la renégociation de la dette en défaut, avec le FMI et avec les créanciers privés. Un accord a été trouvé avec ces derniers début 2005, ceux-ci devant renoncer à 75 % de leurs créances. - les renégociations des contrats d'eau, de gaz... avec de grandes entreprises étrangères (Suez...). La plupart des services publics ont été privatisés pendant l'ère Menem. - les discussions avec les « piqueteros », associations de chômeurs bloquant régulièrement les routes pour demander la revalorisation des aides sociales.

Nestor Kirchner a également été confronté à une vague de violences et d'enlèvements (contre rançons), avec l'implication de la police de la Province de Buenos Aires. Il a donc mené une épuration de la police et de la justice pour lutter contre la corruption et la violence organisée.

[modifier] Liens

[modifier] Liens externes

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