Phyllobates terribilis
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| Phyllobates terribilis | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Chordata | ||||||||
| Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
| Classe | Amphibia | ||||||||
| Sous-classe | Lissamphibia | ||||||||
| Superordre | Salientia | ||||||||
| Ordre | Anura | ||||||||
| Sous-ordre | Neobatrachia | ||||||||
| Famille | Dendrobatidae | ||||||||
| Genre | Phyllobates | ||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Phyllobates terribilis Myers, ?Daly et ?Malkin, 1978 |
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| Statut de conservation IUCN :
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| Statut CITES : |  Annexe II ,Révision du 22/10/87 |
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Le « kokoï » (Phyllobates terribilis) est une grenouille sud-Américaine du genre Phyllobates.
[modifier] Toxicité
La peau de Phyllobates terribilis recèle assez de toxine (batrachotoxine) pour tuer 100 000 personnes[1]. Son simple contact peut être mortel. Elle exsude ses toxines par des pores disposés sur toute la peau de son dos. Mesurant 3,5 cm au maximum, cette grenouille jaune a été décrite pour la première fois en 1978 et est la plus grande de la famille des dendrobatidés. Le biologiste, qui l'a étudiée, a aussi retrouvé les derniers indiens qui empoisonnent leurs flèches avec leurs toxines. En soufflant une flèche empoisonnée avec sa sarbacane, un Sud-Amérindien Matses de la forêt vierge peut foudroyer un oiseau en vol.
Comme les autres grenouilles de la famille des dendrobatidés elle affiche des couleurs vives dites aposématiques, qui délivrent un message évident à leurs ennemis: "Attention, venin !"
Elle ne produit pas directement son venin, celui ci proviendrait des arthropodes, principalement des fourmis, dont elle se nourrit. Ce toxique proviendrait de plantes ou de champignons dont ces dernières se nourrissent.
[modifier] Notes et références
[modifier] Liens externes
- Référence Animal Diversity Web : Phyllobates terribilis (en)
- Référence Amphibiaweb : Phyllobates terribilis (en)
- Fonds documentaire ARKive (photographies, extraits sonores et vidéos) : Phyllobates terribilis (en)
- Référence CITES : espèce Phyllobates terribilis Myers, Daly et Malkin, 1978 (fr+en) (sur le site de l’UNEP-WCMC)
- répartition : Phyllobates terribilis Myers, Daly et Malkin, 1978 (fr+en)
- Référence CITES : taxon Phyllobates terribilis (fr) (sur le site du ministère français chargé de l’écologie et du développement durable)
- Référence ITIS : Phyllobates terribilis Myers, Daly and Malkin, 1978 (fr) ( (en))
- Référence IUCN : Phyllobates terribilis Myers, Daly et Malkin, 1978 (en)
- Référence NCBI Taxonomy : Phyllobates terribilis (en)
