Philippe Ulrich

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Philippe Ulrich
Philippe Ulrich

Philippe Ulrich, français né en 1951, est le fondateur de la société de développement de jeux vidéo Cryo Interactive.

Il est également producteur de disques (il travailla avec Henri Salvador) et écrivain.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Les années de formation

Les années 1970 : Philippe Ulrich (né le 28 mars 1951) parcourt le monde pendant 5 ans (Tahiti, États-Unis...). Ce parcours initiatique le ramène sans un sou en France. Il crée alors une communauté de musiciens dans une ferme landaise et sort grâce à Philippe Constantin un premier album rapidement censuré[1] : Le Roi du Gas-Oil. En autodidacte, il s’initie à la musique électronique et à la programmation informatique au tournant des années 1980. Pionnier dans ce secteur[2] , il bidouille ses premiers jeux sur le ZX80 de Clive Sinclair.

[modifier] Premiers succès dans la vidéosphère

Icône de détail Article détaillé : Cryo Interactive.

Il crée alors en compagnie d'Emmanuel Viau la première société d'édition de jeux vidéos en France : Ere Informatique. Pendant six ans cette société produit une trentaine de hits internationaux tels que Macadam Bumper, Crafton and Xunk, Teenage Queen, Bubble Ghost, Purple Saturn Day, Crash Garret, Kult... En 1987, il élabore le scénario et la programmation avec Didier Bouchon de l'Arche du Capitaine Blood pour lequel ils recoivent, à Londres, l’award du meilleur jeu de l'année décerné par toute la profession[réf. nécessaire]. Le jeu est classé meilleure vente aux USA[réf. nécessaire].

Après la création du label Exxos parrainé par Jodorowsky, il rejoint Virgin Games USA pour lequel il produit avec Rémi Herbulot Dune, un jeu vidéo devenu culte.

Il crée ensuite en compagnie de Jean-Martial Lefranc et Rémi Herbulot la société Cryo Interactive Entertainement, qui, avec des titres phares comme Megarace, Lost Eden, Raven, Alien, Versailles (jeu vidéo), Égypte 1156 avant JC et bien d’autres, se positionne comme leader dans le développement d’univers interactifs de loisirs. À l’orée du XXI siècle, il crée avec Canal Plus Le Deuxième Monde (1997), précurseur des univers virtuels d’aujourd’hui.

Il est à cette époque fait chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres (le Vendredi 19 mars 1999)[3]

[modifier] La fin de Cryo

Philippe Ulrich situe le début du déclin de Cryo à son entrée en bourse[réf. nécessaire]. L'éclatement de la bulle Internet, la prise en main des actionnaires, amène Cryo au dépot de bilan en 2002.

[modifier] Une carrière dans la musique

Après l’aventure Cryo, Philippe Ulrich se consacre en priorité à sa passion première, la musique. Ainsi, en 2000, sous le label de musique Exxos, il produit avec Marc di Domenico l'album de Henri Salvador Chambre avec vue, un album vendu à plus de 1,5 millions d’exemplaires[réf. nécessaire]. Les productions musicales se succèdent avec notamment les albums de Sébastien Martel "Regalet", Valérie Lagrange "Fleuve Congo", Out, Alain Chamfort "Le Désir", Régis Ceccarelli "For Distingués Lovers".

L’année 2004 est marquée par la réalisation et la composition de la bande sonore de 26 épisodes de la série Gift, dessin animée qu'il a créé avec Régis Loisel, diffusée l’année suivante sur France 2.

En 2007, il crée avec ses associés Gilles Babinet et Sylvain Huet une nouvelle société : Musinaut. Musinaut [4] développe de nouvelles applications pour la musique et un nouveau format audio  : le MXP4 [5].

[modifier] Écriture

Philippe Ulrich publie en 2007 son premier livre, Un délicieux carnage, aux éditions Gutenberg.

Un Délicieux Carnage raconte les aventures délirante de Albert le Dingue un tueur – dandy – anthropophage. Dans ce livre mélange de thriller et de comédie noire, Ulrich se lâche et tue à loisir. Quelques scènes érotiques pimentent le tout. Le livre est accompagné d'une « bande originale » distribuée par Naïve et composée en quelques jours par [Gandi] http://www.myspace.com/undelicieuxcarnage suite à la lecture du roman. Philippe Ulrich aimerait rapidement pouvoir donner une suite à ce premier roman.

[modifier] Notes et références

  1. Le titre avait déplu à Europe 1 [...] et la chanson avait été interdite d'antenne. Daniel Ichbiah, Bâtisseurs de rêves,F1RST Documents, p34
  2. Daniel Ichbiah, Bâtisseurs de rêves,F1RST Documents
  3. culture.gouv.fr
  4. musinaut.com
  5. mxp4.com

[modifier] Liens externes