Philippe Ploncard d'Assac

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Philippe Ploncard dit d'Assac[1]), né en 1936, est un journaliste français et un essayiste appartenant à la mouvance nationaliste et traditionaliste. Fils de Jacques Ploncard d'Assac, il poursuit les enquêtes de type antimaçonnique de ce dernier.

Sommaire

[modifier] Biographie

Neurochirurgien de formation, il a été Chef de Clinique à l'Hôpital Universitaire de Genève et ancien Professeur Invité à l'Université de Bruxelles[2]. Membre du Front national, tout en habitant à Bruxelles, il quitte le parti avant la scission Le Pen-Mégret[3].

Il s'installe peu après à Toulon, où il dirige les Cercles nationalistes français, dotés d'une revue mensuelle intitulée La Politique, sous-titré « La Lettre de Philippe Ploncard d'Assac », dont le premier numéro (avril 2001) dénonçait une récupération par la Grande loge nationale de France du Front national[4].

Il dénonce depuis longtemps un « clan gnostique » à l'intérieur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X qui regrouperait les abbés Philippe Laguérie, Grégoire Celier et Guillaume de Tanoüarn, principaux instigateurs de la « pénétration gnostique crypto-maçonnique » dans le milieu catholique traditionaliste[5].

En 2000, année où parut son livre sur le nationalisme français, il s'est livré à un « entretien courtois » avec Serge de Beketch (« Mon but n'est pas de plaire, il est de rappeler la doctrine nationaliste ») dans Le Libre Journal de la France courtoise, n° 210 du 1er juin 2000, où il collaborait également avant qu'un conflit ne l'opposât à Beketch, accusé par Ploncard de jouer, avec l'aide d'autres personnalités nationalistes, un rôle de fourrier de la « Nouvelle Droite », mouvement que ce dernier décrivit dans un livre comme fruit d'un complot que Juifs et franc-maçons auraient fomenté contre l'extrême droite. Sa thèse et ses accusations ont valu à Philippe Ploncard d'Assac de subir force moqueries (sobriquet de « Plonplon »...) émanant de son propre milieu politique et qu'il a interprétées comme un aveu de culpabilité[6].

Philippe Ploncard d'Assac a collaboré à plusieurs revues dont Dualpha (« Revue de politique, d'histoire et de littérature »).

[modifier] Publications

  • Philippe Ploncard, Précis de techniques microchirurgicales, Paris, Doin, 1975, 95 p. ;
  • Le Nationalisme français. Origine, doctrines, solutions, avec une préface de Henry Coston, Duquesne diffusion, 2000, 160 p.;
  • Enquête sur la « Nouvelle Droite » et ses « compagnons de route », Toulon, Société de philosophie politique, 2003, 159 p. ;
  • Le Complot. L'infiltration maçonnique dans la FSSPX, Toulon, Société de philosophie politique, 2004, 100 p. ;
  • L'Église occupée, Les origines de la crise de l'Église, Toulon, Société de philosophie politique, 2005, 219 p. ;
  • Le Complot Mondialiste, Toulon, Société de philosophie politique, 2007, 122 p. ;
  • La Maçonnerie, Toulon, Société de philosophie politique, 2007, 304 p. ;

[modifier] Notes et références

  1. « Ploncard Philippe, né à Paris le 21 juin 1936, agissant pour lui-même et ses trois enfants mineurs, avait demandé à ajouter légalement à son patronyme la mention "d'Assac", nom de plume illustré par son père. Cela lui fut refusé le 9 août 1987. Le 8 février 1995, une nouvelle requête lui infligea l'humiliation d'un nouveau refus. » (Serge de Beketch, « Trois ans de diffamation... », Le Libre Journal de la France courtoise n°341, 2 février 2005).
  2. D'après sa présentation sur Libre-Diffusion.
  3. Tome V du Dictionnaire de la politique française d'Henry Coston, Éditions de l'an 2000, p. 399 (article « PLONCARD D'ASSAC Philippe »).
  4. Lectures françaises n°529, mai 2001, pp. 34-35.
  5. Voir à ce sujet « Les fidèles meurtris de la Fraternité Saint-Pie X », Le Figaro , 20 septembre 2004 et « Nelly contre les chasseurs de Gnose (Couvert, Ploncard d'Assac, de Lassus) », 25 septembre 2004.
  6. Voir la réponse du national-catholique Bernard Antony aux attaques de Ploncard d'Assac, ou encore le portrait satirique analysé par la revue antifasciste REFLEXes. Alain de Benoist, censé être à la tête de ladite conjuration démoniaque, n'a quant à lui pas jugé utile de répondre, si ce n'est, sur un ton plaisant, à la fin d'une recension d'un ouvrage réfutant l'« anti-gnosticisme » de certains traditionnalistes : « (...) Paul Sernine (anagramme... d'Arsène Lupin !) n'a pas de mal à démontrer que ce délire repose sur une “ énormité psychologique ”. Il le fait avec une réjouissante alacrité, assise sur une documentation impeccable. L'ouvrage refermé, on se demande quand même si pareilles élucubrations méritaient qu'on leur consacre autant de place. Il en va d'Étienne Couvert comme de Philippe Ploncard (dit d'Assac) : on perd son temps à argumenter avec des zozos au QI à deux chiffres (avec une virgule probable au milieu). » (article reproduit sur un site catholique traditionaliste).

[modifier] Liens externes