Philippe Evanno

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Philippe Evanno est en 1959 à Lorient, il est docteur en histoire et a soutenu en décembre 2002 une thèse sur la Terreur en Maine-et-Loire, travail effectué sous la direction du recteur Yves Durand. Il est chercheur à l'Institut de recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM) de l'Université de Paris IV Sorbonne et au Centre Roland Mousnier (UMR 8596)(réf : [1]).

Militant politique à droite, il a été une des principales figures du "syndicat" étudiant UNI.

En 2004 et 2005, il intervient dans le processus de négociation des otages francais en Irak, Christian Chesnot, Georges Malbrunot, Florence Aubenas et Hussein Hannoun.

Sommaire

1 Fonctions
2 Voir aussi
- 2.1 Articles connexes
3 Notes et références
- 3.1 Bibliographie

[modifier] Fonctions

1983 à 1989 élu au CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche).
1984 à 1991 délégué national de l'UNI.
1991 à 2002 délégué général de l'UNI.
1994 à 2000 fondateur et secrétaire général de l'AFIJ (association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés)(réf : [2]).
2000 à 2004 trésorier de l'AFIJ.
1992 à 2002 membre observateur du conseil national du RPR.
2002-septembre 2005 secrétaire général de la fédération des métiers de l'enseignement et de la recherche de l'UMP. Membre du conseil national de l'UMP.
2003-2004 administrateur de la Fondation Santé des Etudiants de France (présidée par Bernard Debré de 2003 à mai 2007).
Depuis 1996 secrétaire général de l'Alliance des Enseignants et Chercheurs Francophones (AECF)
Depuis 2001, membre du groupe de réflexion Phénix qui a notamment conçu et diffusé en 2002 le concept de "diversité culturelle" (réf : [3]).
Depuis juin 2004 président de l'Institut de Prospective Africaine (IPA).
Depuis mai 2006 membre élu du conseil d'administration de l'IRCOM
Organisateur d'un colloque à la Sorbonne le 18 novembre 2006 sur "Béhanzin, roi du Dahomey, face à l'expansion coloniale" (réf : [4]).
Organisateur d'un autre colloque à la Sorbonne, les 13, 14 et 15 décembre 2007, sur "Colonisation - Evangélisation : les relations entre les pouvoirs locaux, les pouvoirs coloniaux et les missions des Grandes Découvertes à la décolonisation" (réf : [5]).

Jacques Foccart ayant été à l'origine de l'UNI et ayant suivi les actions de ce mouvement jusqu'à sa mort en 1997, c'est dans le cadre de l'UNI que Philippe Evanno est amené à collaborer avec lui. Progressivement, après la chute du mur de Berlin, Philippe Evanno met en œuvre des actions de soutien aux étudiants africains et crée notamment l'Alliance des Etudiants Francophones (AEF) dont Jacques Foccart accepte d'être le président d'honneur. L'AEF organise plusieurs opérations de soutien à ses activités notamment la Nuit du Web et de la Francophonie (1998 et 1999) et le Festival de l'Internet Francophone (2000, 2001 et 2002 (réf : [6]). Plusieurs des cadres de l'AEF ont depuis poursuivi leur carrière dans les cabinets ministériels et dans l'administration centrale.