Discuter:Peul

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[modifier] Peul = Toucouleur ? Ou non ?

Question : Peul et Toucouleur, en fin de compte, c'est la même chose ou pas ?

J'entends à ce sujet des réponses on ne peut plus contradictoires :o(

François-Dominique2 11 oct 2004 à 01:58 (CEST)

Non, peul n'est pas toucouleur. Ce dernier vocable n'est pas apprécié par ceux qu'il désigne qui considèrent cette appellation plutôt péjorative. Ce serait un nom attribué aux peuls sédentaires du Sénégal et de la Mauritanie (qui habitent sur les deux rives du fleuve Sénégal) par les colons et repris par les Wolofs. En Mauritanie, les soninkés les appellent Fulle (peuls). En fait tous se considèrent peuls.
Bonjour,
Ma mère est peul Diallo) à la fois du sénégal et de la guinée. Les Toucouleurs sont des peuls de la région du fleuve sénégal, c'est à dire au Nord du pays. Avant leur arrivée, il y avait les sérères. Ils ont cohabité pendant un moment sans problème jusqu'à ce que les peuls deviennent des musulmans. Ils ont voulu islamiser les sérères d'où des conflits qui ont conduit les sérères à se déplacer dans la région actuelle du sine-saloum au Sénégal : ils sont chrétiens maintenant. Les toucouleurs sont des peuls mélangés à des sérères. Comme dans d'autres pays d'afrique, les peuls se sont sédentarisés et parfois mélangés avec des souches locales.--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 09:22 (CEST)

[modifier] coupure discu+notes

Quelques correspondances verbales Peules avec le monde indo-européen:

1.("Être") - pul.{Do} prononcez comme [dos] " mi do" ( "je suis " ) peut être comparé à l'angl. " to {do} " ("faire") rappelle s'il en était besoin, que les "Peuls ou Fula" n'ont existé qu'à partir du moment où ils ont eu (qqch)à faire, et qu'ils ont été désigné pour cela.Cette ancienne forme du verbe "être" peut se voir dans des textes anglais antérieurs au XIII° s apr.J.C. [D] - [D(O)]


2. pul."Rimbé" ( nobles ) représente un groupe de racines indo-européennes ( iraniennes ) {rom}, {rim ), {ram } , {rum } qui donnera les "Romani" ( Roms) ; Et Rome bien sûr...; [RM ] " Rems " tribu Celte de Belgique; " ruma" et "rauma" ( roma ) des Sau-roma-tes, tribu indo-iranienne du Caucase. Cette ancienne racine , lat. {remex ; ~igis} aurait donné en français, le mot Rémige (relatif aux oiseaux) qui aurait donné en forme moderne " ramage". Les oiseaux ont occupé l'imaginaire indo-européen et pas seulement les rapaces diurnes et nocturnes mais aussi les oiseaux à long cous, cygnes, oies, grues (et avec de jolies et longues plumes colorées), le coq. On trouve de nos jours dans le nord du Caucase des tribus où des danses de couples visent à imiter la parade nuptiale de la Grue cendrée. Les Peuls dit nobles portaient sur la tête un turban orné d'une immense plume d'oiseau, comme nombres de rois en Asie ( Népal, Birmanie, Inde du Nord, etc.) [RM]


" Fo(w)" ( "eux; tous" plur.) en racine indo-européenne {fo} donnera en français "vous" lat.{vos} - ( X°s.) ; "vostra", "vestra", "vester". En angl. "those, these". [F] /[TH]. Cette ancienne forme pronominale servant à désigner "l'autre d'importance" ( chez les indo-européens , le chef, "celui qui vient en premier", qui se met en avant, vaut pour tous, pour le clan, le groupe, la tribu), est aujourd'hui disparue des langues indo-européennes mais elle se retrouve dans un proverbe gaèllique du langage populaire du VIII° s. " A fo pen bid pont" (" Que celui qui soit chef soit pont" ) tiré de la légende de Brawen fille de LLyr. [F]- [F(O)]- [F(U)]- [ FW ] - [TH]- [V(E)] - [V(O)]

Né " éduquer, élever un enfant" [N(E)F] = " enfant rapproché" ; en grec {neos} " jeune"; sanscr. {navas}- donnera en lat. " novus" - breton " nevez"- angl. " new " - all." neu ". [N(E)]- [N(E)F]- [N(E)W]. Comme on le voit à l'origine le mot grec "neos" ne signifiait pas "nouveau" mais " enfant". Le "neos" était le jeune opposé au "vieux" comme on peut l'entendre dans le sens français du "néophite". Par contre l'expression française du "nouveau-né " est comme nous le voyons un double pléonasme à la fois sémantique et historique.(Le lexique Peul a quant à lui, conservé le sens originel grec ).


Quelques personnages de légendes...

Mabon ( Dieu Celte) - pul. {mab} & {maab}[MB] / "enfermer", "bloquer", "coincer", mais aussi; "louanger", "glorifier". Dans le récit gallois de " kulhwch et Olwen ", Mabon est prisonnier dans un endroit que l'on ne connait pas de prime abord et l'on découvre, après bien des aventures, qu'il se trouve dans une prison accéssible seulement par l'eau sous la ville de kaer Loyw ( Gloucester ).

Inondation de Lough Neagh

{EKK} " apprendre à faire ( qqch)", " s'initier à", " essayer", "tenter se mettre en peine de" [(E)K]& {rebb} " se répandre", " se propager", " (liquide / huile) qui se répand en nappe", " gagner du terrain" ; {ribb} "chasser devant soi", " pousser devant soi" - à noter forme appar. et racine de Libane {lib-in} " faire traverser une étendue d'eau à (qqn) en le portant" [RB]/ [LB-N]; {ebb} " se hausser sur ses pieds"; {eb-t~} " se soulever" , " se lever contre" - [(E)B] / [(E)B-T].


4. Histoire de Taliesin - {ker} = "poule" ( animal originaire d'Inde ) [KR]; {teg} " qui repose sur" ; {tigg} " piquet, pilotis , appuyer sur (qqch)" ; {teggyl} " contourner un obstacle, une étendue d'eau" [TG] ; {tall} " rouler", "faire rouler (qqch) par terre" [T(A)L]  ; {gon~} "sage", "savant", " être doué", " expérimenté" ; {goon~} " véridique", " loyal", "sincère" [GWN] / [GN] ; {dew} "être infiltré par l'eau", " maison mal isolée qui prend l'eau (prendre l'eau par le sol)","flaques", " mare profonde" ; {dewdew-t} " aller de-ci, de-là", "courir à droite à gauche dans un grand état d'excitation" ; {dewj-in~} " tenir (un enfant) par la main", "conduire par la main" [DWN]- [DW] - [DWD] - [DW-T] - [DWJ-N] - Voici comment le lexique peul à conservé la mémoire de ce mythe extrêmement célèbre en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande- à noter la racine [dew] (avec ajout [d ] et permutation de consonne [w] ) en pulaar désigne le féminin et {baar} de(Gwyon Bach) prononcez [bar] signifie à la fois " Sage" et "se cacher".


Quelques personnages historiques...

1. Darius / [DR(Y)S] --- pul. / {darj.in} [DRJ-N] / " avoir une grande importance ,avoir une grande renommée , être considéré , respecté , prestigieux". ( On ne sait de quel Darius il s'agissait car il y en a eu plusieurs. Mais le plus grand fut Darius Ier ( {-522 / -486 av.J.C.} )

Dans les langues iraniennes ( scythe, sanscrit, tokharien, sogdien etc. Le [Y] est parfois remplacé par un [J] et vice et versa. Il est parfois prononcé [ ye ] et non pas [ je ] ) . Exp. les prénoms " Yan " ( Angleterre) & "Jan" (Afghanistan).


2. Zopyrion / [Z(O)PRN] --- pul. / {sopp} [S(O)P] " donner un coup de sabre,faucher, trancher avec une hache, piquer avec un objet pointu, mordre" ;forme appar. {sobb-it} " s'échapper, s'esquiver, se libérer" [S(O)B-T] ; {ron} [RN] / " hériter, succéder à".

(Zopyrion {~ 331 av.J.C.}, était un gouverneur de Thrace et un général d'Alexandre le Grand, à Olbia, colonie grecque installée sur l'un des bras du Bug (mer Noire). Certains Scythes le combatirent, d'autres se mirent à son service comme mercenaires).


3. Scylès / [S(I)LS] --- pul./ {sil} [SL] - Silès prénom peul (rare);1. " découper, démembrer, dépecer"; 2. " ranger en file, disposer en ordre"; 3. "découper en lanières ( cuir , viande et peau)".

( Scylès fut un roi gréco-scythe qui vécu au bord de la mer Noire au {Ve s. av.J.C.} Il fut décapité après avoir été vu en train de pratiquer un rite étranger, les "transports bacchiques" ( Dyonisos pour les Grecs). De nos jours on trouve ce prénom en développement régional en A.O F. "Silé" ; ( "cuir, viande,peaux" ) sont des signes d'iranité ( il en existe plusieurs)- ( cf. George Dumezil)


4. Euthydemios ( gouverneur d'un satrape de l'Inde du Nord {~330 av.J.C.}) /[(E)TDMS]---pul. {hett} [HT] 2. " être ou se mettre du côté de (qqn, être en contact, en relation avec" ; {heew-t} [H(E)W-T] " idée, souvenir d'un affront" ; {ey-t} [(E)T] " mettre en garde, retenir (qqn), dissuader, empêcher (qqn) de mal agir" ; {dems} [DMS] " donner un coup de baguettes"

(Nous entrons ici dans les relations intimes entre les Scythes orientaux et les Macédoniens auxquels ils s'associèrent généralement par affinité "culturelle" ou ethnique comparativement aux populations dravidiennes." Les baguettes " sont un signe d'iranité; on y trouve également soit la "morsure", la "piqure" ou le "fouet").


6. DEMETRIOS ( gouverneur d'un satrape de l'Inde du Nord {~ 336 av.J.C.})/ [DMTRS]---pul. {demd} [DM] " parler haut et fort" ; {dems} [DMS] " cordelette, donner un coup de baguette" {met~ / mett} [MT] " flamboyer vivement, être bien, enflammé, troubler, douloureux"

Les rois iraniens étaient associés au soleil et au feu, ils sont dit "flamboyant", " irridescents". Ainsi, Pulomâ était-il dit " le cligneur d'yeux"; "celui-qui-lance-des-éclairs")

7. EUDEMOS ( gouverneur, assassin de Poros, Général d' Alexandre le Grand, {~325 av.J.C.} )/[(E)DMS]--- pul. {ed} [(E)D] " 1. " se fâcher, être furieux, se montrer féroce"- 2. " se retirer" ; {mos} [ MS ] 1." agir en secret, faire ( qqch ) sans laisser d'indices" 2. " étrangler avec une corde"

Les Peuls ont connus tous les rois indiens ( y compris leur parenté) de la période indusienne aux abords de la période islamique ( {~4000 av.J.C.} / {~ 6e apr.J.C.} ) comme ASHOKA ( plus grand roi de l'Inde connu des historiens, formalisa le droit indien, fit graver des épîtres à son nom et à sa loi, organisa les ethnies et différents royaumes de l'Inde, fit graver des édit de la loi du Dharma sur des colonnes Persépolitaine {-273 / -232 av.J.C.}) de { ask } [(A)SK] " clamer la généalogie, personnage important, damer le sol ( autour d'une construction ancienne), essayer d'insérer (qqch) dans un espace étroit, louanges, léguer, acte (notarié), heriter et prélever la dîme".(cf. Histoire de l'Inde et des indiens p.80).

  • à noter, il était également connu des arabes.

(cf. Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul; peul, français, anglais, Christiane Seydou, 1998, ed. Karthala )


La plupart des mythes Celtes sont ce que l'écriture a relevé d'histoires datant de l'âge du bronze, transmises pas voies orales, écrites parfois, comme la Quête du Graal et les Chevaliers de la table Ronde dans le moyen-âge européen, relevés par des ethnologues au XX° siècles (auprès des anciens de Bretagne, d'Irlande, du Pays de Galles). Elles ont transité à une lointaine époque depuis la mer Noire jusqu'en Angleterre via le Danube. Aujourd'hui elles intéressent la psychanalyse puisqu'elles sont notre bien à tous. D'après de nombreux spécialistes, la plupart des légendes ont transité partout sur la terre par le caractère universel des histoires qu'elles racontent mais pour ce qui est du lexique, il relève d'un cheminement particulier qui appartient au champ d'étude de la linguistique.Toutes les légendes Celtes et par conséquent indo-européennes se retrouvent chez les Peuls, sous leurs noms ( ou aisément reconnaissables ) d'origine. On retrouve soit l'histoire complète, soit, ces personnages de légendes ont été conservés dans la mémoire en devenant des prénoms.( En particulier au Niger chez les Peuls conservateurs et non islamisés)

On trouve une forte propension pour les chaudrons comme chez les indo-européens, pour le soleil, le feu, la forge, les transformations en animaux, les luttes fratricides de pouvoir, l'eau, les déesse-mères devenues maléfiques chez les andocrates ou les "princesses-magiciennes", les personnages proches des gnomes, Trölls ou lutins ( le termes de "génies" est impropre dans cette culture ),les sages, les guides spirituels,les épopées etc. Le " Chaudron de Peredur"; " L'archétype du Graal", " Perceval", " Prwyll" dont la racine indo-Européenne [PRW] se retrouve sur un croissant allant de la Turquie à la Syrie et du " Perwid " peul à la " Perrwigon " d'Afghanistan.


Si l'on s'étonne de retrouver des légendes au fin fond de l'Afrique, c'est qu'il faut s'interroger sur les relations de l'Egypte et de la Nubie antiques avec le monde extérieur. ( rappel: les Nubiens se présentaient régulièrement à la cour de Xerxès Ier dont la première femme Vasti était indienne {~ 486-464 av.J.C.} ). Compte tenu de la position géographique et pour les avoir regroupé entre elles, ces langues indo-européennes sont appelées "indo-iraniennes" et les groupes qui les parlaient et leurs descendants qui les parlent toujours peuples " iranophones"


  • Les Peuls sont actuellement l'une des populations africaines ayant le mieux gardé trace de son passé oriental et indien.On trouve à plus forte proportion dans le lexique peul, de l'indo-iranien occidental et une langue dravidienne du nord, inconnue à ce jour ( voir nombres).

La période d'apparition du Védisme et du bouddhisme semble la mieux représentée (comparativement aux périodes antérieures ) soit {~ - 500 / - 100} avant notre ère.


A savoir, il existait plusieurs "parlers" scythe avec comme dans le pulaar actuel, des régionalismes. Les Scythes ont régné dans tout le Proche-Orient entre {639 et 611 av.J.C.} et ils ont entretenu de longues relations conflictuelles dès cette lointaine époque avec l'Egypte qui était un royaume supposé plein de richesse. Les Scythes sont le peuple avec la plus grande amplitude géographique de l'antiquité ( essentiellement dû à leur mode de vie pastoral). Ainsi, on les trouve à certaines époques,sur une bande inégale ( coupée par d'autres peuples pastoraux ou sédentaires) de l'Allemagne orientale jusqu'en Inde. Les langues iraniennes possèdent une parenté entre elles aussi plastique, qu'entre les langues "italiques" entre elles, en Europe de l'Ouest. Les langues iraniennes actuelles concernent essentiellement l'Asie centrale en partic.:l'Iran, le Pakistan, l'Afghanistan, le Cachemire, la Georgie, le Kirghizistan, l'Ouzbekistan, l'Ossétie et la communauté Copte.

Les Celtes, les Germains et les Iraniens se sont cotôyés dans les plaines de Hongrie aux alentours de {300 av.J.C jusqu'au VIe siècle.apr.J.C.} Ce sont les Huns qui vont bouleverser ce vaste ensemble.( D'ailleurs à cette occasion, les Lombards (tribu celte) dans leur fuite emmèneront avec eux des Sarmates en Italie, ainsi que leur bétail d'où certaines particularités relevé dans des races bovines de cette région* {~568 apr.J.C.}).Les langues indo-européennes se sont formalisées entre le |X°| et le |XIII°| siècle de notre ère et ces correspondances linguistiques ont déjà été relévé au sujet de l'anglais archaïque ( on en trouve quelques traces dans l'oeuvre de Shakespeare ) et certaines langues africaines de la branche kordofanienne.


Le Khotanais ( note), fut parlé à l'Est de la mer d'Aral durant toute la période de la route de la Soie.On en trouve quelques traces en Asie Centrale et en Asie mineure.

On peut penser que les Peuls ont participé à ce commerce (ainsi que quelques groupes berbères qui ont dû servir d'intermédiaires dans la région Libyenne).Les Peuls ont fait probablement des allers-retours entre le continent africain et indo-syrien au moins jusqu'au |IVe| siècle apr. J.C.


  • Les langues trouvées dans le lexique Peul, ne datent pas toutes de la même période historique et ne relèvent pas toutes de la même zone géographique ( Nord puis milieu et enfin sud de l'Inde). Elles suivent la progression des Empires du nord dans leurs conquêtes des royaumes du sud:


La langue sanscrite ( indo-ira. nord de l'Inde ) concerne généralement tous les rois iraniens ( Scythes et Saka); les royaumes du DEKKAN ( VÂKÂ TAKA ), ( ÂBHÎRA ) , ( BODHI), ( IKSHVÂKU ); la plupart des textes sacrés des Veda-s; des lieux comme CTESIPHON ( lieu du règne des Parthes occ.), des forteresses attaquées par les iraniens comme VARANA (AORNOS pr les Grecs); Des rois Scythes ( Suvishâka, Shashtana ); des familles Scythe régnantes ( comme les Kârdamaka ); des lieux de retraites et de prières; des peuples de l'Inde Scythisés ou non; des cités; des dynasties; des rois dravidiens importants (comme Ilangô-Adigal ); des poètes jaïna ( comme Konguvelir, créateur du Perinkathaï ); des sages et des religieux ( comme Sîttalaï Sâttavanâr, religieux bouddhiste, ou Vâlmiki, sage de basse caste).


La langue Pâli (langue religieuse dérivée du sanscrit) concerne essentiellement des textes sacrés de la période bouddhique: Nâgâjurna ; Mahâyâna ; Tîrthakâna


La langue Tamil ( drav. sud de l'Inde ) concerne des poètes de l'époque antique, des poèmes célèbres délivrés à voix hautes à la foule: Silapâddikârâm ( poème épique dravidien ); Manimékharlaï

La langue Kanara et Telugu ( drav. sud de l'Inde ) essentiellement des textes bouddhiques & quelques références à des textes jaïnistes; des souverains comme VIJAYA ( souverain de Ceylan), DEVÂNAMPIYA TISSA ( roi de Ceylan); des lieux comme ANURÂDHAPURA ( Capitale de Ceylan).

La langue Akattiyam ( drav. sud de l'Inde ) , concerne des brahmans, des sages, académies littéraires; des villes ( comme Madurâ ); des traités grammaticaux. (tamil & akattiyam sont appar. )

L'ardha-Mâgadhî était une sorte de lingua franca utilisée dans l'Inde du Nord (partic.sous le règne d'Ashoka) assez proche de la langue pâli, entre - 273 et -232 av.J.C..(c'est également une région de l'Inde).

Ces faits évènements,personnages, lieux de l'Inde, sont connus des seuls historiens et spécialistes de l'Inde. Evidemment les Peuls ne disposent pas de traces épigraphiques, et ne pratiquent par l'archéologie! La transmission est essentiellement orale, incluse dans le lexique.


  • (un) satrape = gouverneur
  • (une) satrapie = région


  • (cf. Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul; peul, français, anglais, Christiane Seydou, 1998, ed. Karthala )

[modifier] satem / centum

Règle désignée ainsi d'après le mot désignant la centaine.Les langues orientales font partie du groupe "satem" , d'après les formes lexicales du vieil iranien, et les langues "centum", d'après le latin.

Lorsqu'on proposa cette règle au XIXe siècle,on pensait que les locuteurs du proto-indo-européen, s'étaient divisés en deux groupes, et qu'un changement sonore avait eu lieu dans le groupe oriental le différençiant désormais des dialectes occidentaux.

Cette disposition fut ébranlée par la découverte en 1915, du hittite de l'Anatolie antique, grâce au déchiffrement des tablettes d'argile de Boghazköy. Le hittite est une langue "centum", ce qui dérange par conséquent l'agréable partition est / ouest.

La chose s'acheva définitivement par la découverte au Turkestan chinois ( donc très à l'est) du tokharien également de type "centum".

On n'accorde guère plus de crédit aujourd'hui à cette répartition commode est / ouest.


Les nombres peuls présentent en tête quelques nombre iranien aisément reconnaissables: go, didi, tati...puis rapidement la chose se gâte, d'autres nombres apparaissent,ils sont d'origine inconnue. Langue iranienne ou indienne disparue ou non découverte à ce jour?

[modifier] Mabon celte ou gaulois ?

On trouve dans le livre de Jean Markale, ce dieu qu'il dit "gaulois". Or, cette expression semble impropre, puisque circonscrit traditionellement à la France ( nom donné aux Celtes par Jules César )et dans un temps historique donné ( la conquête de la France par les Romains).

Or, concernant le logement géographique des Peuls à cette époque (ou de l'un de leurs ancêtres ),soit: l'Asie Centrale, les bords de la mer Noire, l'Anatolie - et après en avoir discuté avec un contributeur de l'article "Celtes" dans wiki, j'ai décidé d'en faire un dieu Celte. Les Celtes n'étant pas circonscrits à une région et étant venus au moins jusqu'au Delta du Danube, lieu très fréquenté à la période antique par de nombreuses tribus indo-européennes. Ce qui pourrait expliquer la diffusion de ce mot dans la région, ainsi que sa sémantique.

Jean Markale a sans doute voulu désigner par cette expression, un dieu brittonique, c'est à dire à la fois présent dans la langue galloise et bretone.

Mais n'ayant pas moi-même pratiqué une recherche comparative de la présence de ce dieu dans le lexique indo-européen en entier, je propose donc que nous en restions au vocable généraliste et néanmoins juste, de "Celte".

Pour info: Mabon ap Modron Dieu gallois --- Maponos dieu gaulois --- Oengus dieu irlandais ?