Peul

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  Peul
(Fulfulde, Pulaar, Pular)
 
Parlé en Mauritanie, Sénégal, Mali, Guinée, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Gambie, Tchad, Sierra Leone, Bénin, Guinée-Bissau, Soudan, République centrafricaine, Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Cameroun, Cap-Vert
Région Afrique de l'Ouest, Afrique centrale
Nombre de locuteurs 10-20 millions
Typologie SVO [1]
Classification par famille

 -  Langues nigéro-congolaises
    -  Langues atlantico-congolaises
       -  Langues atlantiques
          -  Langues sénégambiennes
             -  Fulfulde
                -  Variantes du fulfulde

(Dérivée de la classification SIL)
Statut officiel et codes de langue
Officielle
en
ISO 639-1 ff
ISO 639-2 ful
ISO/DIS
639-3
(en) fub - Langues Fulfulde


(en) fub - Fulfulde Adamawa
(en) fuc - Pulaar
(en) fue - Fulfulde du Borgou
(en) fuf - Fuuta Jalon
(en) fuh - Fulfulde du Niger occidental
(en) fui - Fulfulde Bagirmi
(en) ffm - Fulfulde Maasina
(en) fuq - Fulfulde du Niger central et oriental
(en) fuv - Fulfulde nigérian

type : L (langue vivante)
SIL Divers
Échantillon

Article premier de la Déclaration des Droits de l'Homme (voir le texte en français)

Kuulal gadanal

Innama aadeeji fof poti, ndimɗidi e jibinannde to bannge hakkeeji. Eɓe ngoodi miijo e hakkilantaagal ete eɓe poti huufo ndirde e nder ɓiynguyummaagu.

Voir aussi : langue, liste de langues, code couleur

Le peul est une langue parlée dans une vingtaine d'États d'Afrique occidentale et centrale, des rives du Sénégal à celles du Nil, par les ethnies peuls, toucouleurs et laobés.

A l'origine, les Peuls étaient spécialisés dans l'élevage bovin : ils élevaient différentes races de zébus dont le white fulani, red fulani, sirii et gudali. Aujourd'hui, ils exercent des métiers extrêmement variés : cultivateurs, commerçants, fonctionnaires, ministres, etc. Alors qu'ils étaient essentiellement nomades, les Peuls se sont majoritairement sédentarisés.

Les locuteurs de cette langue sont dénommés des haalpulaar'en (haalpulaar au singulier) au Sénégal et sud de la Mauritanie ; cette désignation dérivant du verbe haalde, qui signifie « parler ». Les haalpulaar'en de la vallée du fleuve Sénégal s'identifient tous à l'ethnie peule même s'ils parlent très souvent une seconde langue. Selon Amadou Hampâté Bâ, les haalpulaar'en (ou toucouleurs) ne sont pas une ethnie, dans le sens strict du terme, mais un mélange d'ethnies s'étant établies le long du fleuve et ayant adopté le peul comme langue principale.

Sommaire

[modifier] Autres noms

Le peul est appelé en peul pulaar, pular ou fulfulde :

On rencontre aussi d'autres graphies en français, telles que poular ou peulh. [1].

Le nom « peul » viendrait du mot indo-iranien (branche orientale de l'indo-européen) ful ou fla signifiant le « soufflet de forge »[2].

En pulaar fud désigne à la fois la graine et l'origine de [fu] le premier ancêtre Peul.

[modifier] Origines de la langue

Les classifications actuelles des langues africaines s'appuient encore souvent sur les travaux de Maurice Delafosse, Lilias Homburger ou Diedrich Hermann Westermann, et surtout sur ceux de Joseph Greenberg dans les années 1950. C'est ainsi que le peul est généralement rattaché à la branche ouest-atlantique de la grande famille des langues nigéro-congolaises, au même titre que le sérère ou le wolof. En linguistique, seules les super-familles de langues font l'objet d'un consensus.

Mais chez les linguistes anglo-saxons, le classement est moins rigide, ainsi, on trouve dans la famille nigero-Kordofanienne, le Mandingue, et le Swahili. Cette dernière langue est souvent étudiée en vis-à-vis avec le pulaar car comme lui, elle présente d'autres langues incluses à différentes époques dans le lexique arabe; langues indiennes; persan... Le Nigero-Kordofanien, comporte 1000 langues parlées par 200 millions de locuteurs. Le Nigero-Kordofanien est considéré par certains linguistiques comme une sous-branche éloignée des langues nigéro-congolaises (elles semblent former un groupe à part).

Autre super famille souvent citée avec le peul ( notamment pour les groupes vivant au Tchad et au Soudan) : l'Afro-Asiatique. Celle-ci comporte; le berbère; l' ancien Egyptien; l'hébreux ; l'araméen soit, le chamito-sémitique sous-branche de l'Afro-asiatique famille génétique ainsi que la grande famille nigérienne du haoussa[3]. Néanmoins pour cette dernière famille, seul l'arabe à faible proportion est observé dans le lexique peul et il a une entrée récente historiquement connue (période d'islamisation). Le pulaar est une langue à la fois flexionnelle et agglutinante. On distingue souvent l'une et l'autre, mais, dans les faits, le terme de langues flexionnelles englobe les langues agglutinantes.

Des investigations contemporaines plus approfondies et plus complètes semblent remettre en cause la classification officielle privilégiant l'appartenance au groupe nigero-congolais au profit de l'afro-asiatique ou nigéro-kordofanien[4] et du caucasien sous branche ne favorisant pas le consensus. En 1994, le lexique établit par Christiane Seydou a été l'objet d'études réçentes et confirme la parenté du pulaar avec les langues agglutinantes du Caucase et de l'Inde. Ces recherches linguistiques historiques et comparées en cours tendent à confirmer la thèse selon laquelle les Peuls appartiendraient à un rameau indo-iranien occidental dont les entrées massives en Égypte datent effectivement du IIe millénaire, soit de la XVIIIe dynastie égyptienne (tribus fonctionnelles)[5]. Une domination qui verra son apogée au cours du règne des Ptolémées. Les études comparatives menées à partir du lexique peul – qui n'existait pas jusque là – ont en outre mis en évidence des traces de langues dravidiennes, de sanskrit (prakrit), de telugu, de kannara ou kanada, de tamil, de khotanais, de pâli et d'ardha magadhî pour la partie orientale ; de ionien (grec du Ve siècle siècle av. J. C.) et de macédonien (indo-parthe) pour la partie occidentale. Les recherches concernant les langues altaïques sont en cours. Nous sommes là sur un vaste rameau dont les sources se trouvent autour de la mer Noire, de la mer Caspienne, de la Syrie, de l'arménie et de l'Inde. Les langues flexionnelles comprennent entre autre : l'indo-européen; le sanskrit (qui appartient au rameau iranien occidental branche orientale de l'Indo-Européen); le grec ancien ( dont le ionien et le macédonien découvert dans le pulaar); le géorgien ( lui-même comportant quelques traces de langues éteintes); l'arabe ( qui est aussi flexionnel), les langues agglutinantes, toutes les langues dravidiennes, telugu; kannara etc. Il n'existe aucune langue entièrement d'un type. "Si l'on utilise la méthode typologique qui se fonde sur les similitudes de structure, on constate qu'en de nombreuses aires une grande diversité génétique ( métissage) s'accompagne de traits typologiques communs" < ref>p.20 Figures Peules ( en linguistique famille génétique). Cela est particulièrement patent pour les peuples dit "frontieres", pour lesquels des études plus poussées doivent être menées. L'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul, le Musée de l'Orient et de la Méditerranée à Lyon et l'Institut national des langues et civilisations orientales (INaLCO) de Paris prennent une part active dans cette réflexion.

L'indianiste Alain Daniélou rattache le peul aux langues dravidiennes : « Des survivances de langues dravidiennes se trouvent sur tout le pourtour du monde méditérranéen. Les plus importantes sont le géorgien du Caucase, le peulh (comme l'ont démontré des recherches récentes) et vraisemblablement le basque »[6] ; « Les langues agglutinatives de type dravidien, aujourd'hui subsistant dans le sud de l'Inde et dont les branches occidentales étaient entre autres, le sumérien, et sont encore jusqu'à nos jours le géorgien et le peulh »[7].

Les études comparatives sur la langue peule exigent une parfaite connaissance du sanskrit, du monde indien, dravidien et védique. [ pul ] [ Weed] " se rassembler en un lieu, écouter (qqn)"/ [weedd] " donner, tenir entre les mains déployées (feuillets), entendre, mots-emportés-par-le-vent, distribuer ", ainsi que du Grec archaïque en particulier le y ( yod ) et le w. Ces recherches devraient à terme changer la classification du pulaar au sein des langues Réf. En outre elles permettront vraisemblablement de mieux comprendre ce qui s'est passé à l'Est de l'Afrique entre -1500 et 900 après J.C.

[modifier] Description

Comme le français, le peul est une langue sujet-verbe-objet (SVO), quelquefois VSO. Comme d'autres langues africaines, il s'agit d'une langue à classes nominales. Elle est dite à la fois flexionnelle et agglutinante et comporte un certain nombre de lemmes apparentés au sanscrit (branche indo-iranienne de l'indo-européen), au macédonien, au ionien (langue grecque du | Ve | s.av.J.C.) et à certaines langues dravidiennes. Le pulaar est classifié dans l'école française, dans son logement actuel Soudan ouest-atlantique, pour les groupes de l'ouest ou nigéro-congolaise pour les groupes centraux et dans l'école anglo-saxonne dans la branche du nigero-kordofanien ou afro-asiatique tenant mieux compte du foyer d'essaimage de ces populations pastorales vers l'intérieur et l'ouest de l'Afrique aux alentours du | IXe | s.apr.J.C. (Kordofan, région du plateau d'Abyad, nord-est du Soudan, appelée aussi la « suisse africaine »). Cependant, malgré les régionalismes, le pulaar est une seule et unique langue à la base.

L'extension du peul sur un espace aussi vaste rend très difficile la détermination précise du nombre de locuteurs. Les estimations vont de 16 à 20 millions de personnes.

Le pulaar se subdivise en de nombreuses variétés, qui sont habituellement regroupées en cinq grands ensembles géographiques :

  1. les parlers du Fouta-Toro, dans le bassin inférieur du fleuve Sénégal,
  2. ceux du Fouta-Djalon, sur les hauts plateaux de la Guinée et sa périphérie,
  3. ceux du Maasina, autour du delta intérieur du Niger,
  4. les parlers centraux, du sud-est du Mali à la région des dallols Maouri et Bosso au Niger,
  5. les parlers orientaux, dans l'ancien empire de Sokoto et les régions qui le bordent (Niger-Est, Nigeria, Cameroun, Tchad et République centrafricaine).

[modifier] Écriture

Le pulaar, comme d'autres langues africaines, peut s'écrire à partir des caractères arabes (`ajami) ou à partir des caractères latins (avec un alphabet adapté). Le tableau ci-dessous donne quelques exemples de mots peuls tirés d'un seul dialecte. Les variations sont nombreuses, y compris dans la manière d'écrire les lettres. Par exemple. le mot nyaamde peut aussi s'écrire ñaamde.

Mot en français Mot en peul Prononciation standard
terre leydi
ciel asamaan ou kammou (en guinée)
eau ndiyam
feu yiite ou jeyngol
paix jam
homme gorko (pl: worɓe)
femme debbo (pl: rewɓe)
humain neɗɗo (pl: yimɓe)
manger nyaamde
étudier janngude
boire yarde
grand mawɗo
petit tokosoo
nuit djemma
jour nyalorma
lundi Altine ou ténain (en guinée)
mardi Talaata
mercredi Alarba
jeudi Alkamissa
vendredi Aljuma ou djouma (en guinée)
samedi Aset ou assèwè (en guinée)
dimanche Alat
je t'aime miɗo i do ma
jeu de dames cokki
le courage wakkilaarè

[modifier] Prononciation

ɓ : (b implosif) se prononce comme un « b » précédé par un arrêt glottal en un seul son

c : se prononce « tch »

ɗ : (d implosif) se prononce comme un « d » précédé par un arrêt glottal en un seul son

j : se prononce « dj » ou « dy » comme dans "diamant"

h : est toujours un « h » aspiré

s : se prononce toujours « s » (et pas « z » entre deux voyelles par exemple)

mb : les consonnes s'articulent en un seul son tout comme « nd »

nj : se prononce « ndj »

ng : les deux consonnes s'articulent en un seul son

ny : les deux consonnes s'articulent en un seul son (c'est écrit comme « ñ » au Sénégal et comme « ɲ » au Mali et Burkina Faso)

u : se prononce comme « ou »

Exemple de phrase :

Janngde ina waɗɗii e kala neɗɗanke → L'enseignement est un devoir pour chaque personne.

[modifier] Lexique Peul

  • être do ( mi do ) (je suis) - angl. to do ( faire ) - Cette ancienne forme du verbe "être" peut se voir dans des textes anglais antérieurs au XIII° siècle -[D] - [D(O)]
  • rimBé ( nobles litt. Les Rims ) représente un groupe de racines indo-européennes ( iraniennes ) - rom / rim /ram /rûm - les Romani ( Roms) - ira. rûmani ( nom des Romains installés en Anatolie) - ira. Rûmani / Roumanie ( pays ) - ital. Rome - celt. Rems (tribu Celte de Belgique) - ira. ruma et rauma ( roma ; Sau-roma-tae ) - lat. { remex ; ~igis } - fr. Rémige / ramage ( relatif à la plume de l'oiseau ) - [RM]
  • dimo ( femme noble) de [deem] ( ne rien faire ) - lat. dominicum - fr. dimanche ( jour du repos ) - [DM]
  • welti ( allez bien )- angl. well ( I think wel ) / wel + come ( bien + venue) - all. will + komen - [WL]
  • sôny ( cliqueter; bruit de clochette ) - lat.fin Xe s. son ( bruit) / sonus ( sonner ) / sonate / sonar etc. - [SN]
  • mi ( moi ; je ) -lat. mé - fr. mé (ancienne forme du langage popu.) / meum ; meus etc. forme moderne mien ; moi ; mes - ital. mi - angl. me ; my - all. mich  ; mir - [M(E)] - [M(I)]
  • fo(w) ( eux / tous) - celt.? fo - fr. vous - lat. vos ( X°s.)- ital. vostra / vestra / vester - angl. those, these - [F]- [TH] - [F] - [F(O)] - [F(U)] - [ FW ] - [TH]- [V(E)] - [V(O)]
  • didi ( deux )- indo eur. { dwi / duwo } - gr. { dvo } ( deux ) - deuteros = ( deuxième )[DW]- [D(I)]
  • né - ( éduquer, élever un enfant ) - gr. neos ( jeune ) - sanscr. navas - lat. novus / noef / noev ( neuf, nouveau ) - br. nevez ( neuf, nouveau ) - angl. new (nouveau) - all. neu

( nouveau, neuf ). [N(E)]- [N(E)F]- [NW].

  • mab / maab - ( enfermer ), ( bloquer ), ( coincer ), mais aussi - ( louanger ),( glorifier ) - Mabon ( Dieu Celte ) - gall. Mabon personnage de légende prisonnier sous un lac sous une ville Kaer Loyw ( Gloucester ) Légende de Kulhwch et Olwen - [MB]
  • galo ( homme prospère ) / suff.verbal ~Gol / ~Gal - indo-eur. gal ( puissance, action, force, groupe, clan ) -ital. galo - ira. gal ( puissance, homme riche )- [GL]


  • Personnages des légendes du monde celte < XIIIe siècle apr.J.C.


L'Inondation de Lough Neagh - Irlande

Rib {rebb} ( se répandre, se propager, ( liquide / huile ) qui se répand en nappe), ( gagner du terrain ) -[RB]

{ribb} ( chasser devant soi, pousser devant soi ) - [RB]

forme appar. de ribb -

Libane {lib-in} ( faire traverser une étendue d'eau à (qqn) en le portant ) - [LB-N]

Ecca { ecc / ekk } ( apprendre à faire ( qqch ), s'initier à, essayer, tenter, se mettre en peine de ) - [(E)K]

{ebb} ( se hausser sur ses pieds ) - [(E)B]

{eb-t~} ( se soulever , se lever contre ) -[(E)B-T]

Dans cette célèbre légende, le roi de Munster a deux fils Rib et Ecca qui sont rivaux. Les deux fils doivent parcourir le pays pour tenter d'établir un royaume. Ebliu la marâtre, manoeuvre auprès d'Ecca. Celui-ci cause alors un grave affront envers son père et s'enfuit de Munster avec tous ses gens.Son frère Rib et sa marâtre Ebliu partent avec Ecca. Sur les conseils des Druides, ils se séparent. Rib va se fixer dans une plaine, là une fontaine jaillit de la terre et le noie lui et ses gens. Ecca s'établit dans une autre plaine où il édifia une forteresse et une ville. Beaucoup plus tard, les eaux d'une fontaine envahissent la plaine et noient tout le monde sauf le gendre d'Ecca et Libane la fille qu'il a eu d'Ebliu.


Histoire de Taliesin - Angleterre, Pays de Galles, Irlande


{ ker } ( poule ) - [KR]

{ teg } ( qui repose sur ) - [TG]

{ tigg } ( piquet, pilotis , appuyer sur (qqch) ) - [TGG]

{ teggyl } ( contourner un obstacle, une étendue d'eau ) - [TGGL]

{ tall } ( rouler, faire rouler (qqch) par terre ) - [T(A)L]

{ gon~ } (sage, savant, être doué, expérimenté ) - [GN]

{ goon~ } ( véridique, loyal, sincère )- [GWN] - [GN]

{ bar } / { baar } ( Sage )  ; ( se cacher ) - [BR]

{ dew } ( être infiltré par l'eau, maison mal isolée qui prend l'eau ( prendre l'eau par le sol ), flaques, mare profonde ) - [DW]

{ dewdew-t } ( aller de-ci, de-là, courir à droite à gauche dans un grand état d'excitation )- [ DWDW-T]

{ dewj-in~ } ( tenir ( un enfant ) par la main, conduire par la main ) - [DWJ-N]


Keridwen avait sa maison sur le lac Tegid. Ayant un fils laid elle décida pour compenser de lui donner la connaissance parfaite. Pour ce faire, elle fit bouillir un chaudron d'inspiration et de sens sous la surveillance de Gwyon Bach. Un jour, trois gouttes du liquide magique coulèrent du chaudron et tombèrent sur les doigts de Gwyon. Celui-ci se les passa sur les lèvres et il vit toutes les choses à venir.Furieuse, keridwen le poursuivi.Gwyon ayant la connaissance se changea en divers animaux ainsi que Keridwen. Finalement, elle se transforma en poule et avala Gwyon qui s'était changé en grain de blé.Elle tomba enceinte.Le jour de la délivrance, elle accoucha d'un garçon si beau qu'elle n'osa pas le tuer. Elle le roula dans un sac et le jeta à la mer. Cet enfant devint le plus grand barde du monde druidique Taliesin.


  • Personnages historiques du monde macédonien < Ve siècle av.J.C.


Eudemos ( Gouverneur, assassin de Poros, Général d'Alexandre le Grand, ~325 )- [(E)DMS]


{ed} ( se fâcher, être furieux, se montrer féroce )- ( se retirer ) - [(E)D]

{mos} ( agir en secret, faire ( qqch ) sans laisser d'indices ) - ( étrangler avec une corde )- [ MS ]


  • Personnages, lieu, évènement, historiques du monde Grec < Ve siècle av.J.C.

Zopyrion / ( Gouverneur de Thrace, général d'Alexandre le Grand basé à Olbia, sur le Bug ( mer Noire, ~331 ) - [Z(O)PRN ]


{sopp} ( donner un coup de sabre,faucher, trancher avec une hache, piquer avec un objet pointu, mordre ) - [S(O)P]

{sobb-it} ( s'échapper, s'esquiver, se libérer ) - [S(O)B-T]

{ron} ( hériter, succéder à ) - [RN]


Scylès ( roi Gréco-Scythe, décapité par des Scythes d'Europe pour avoir pratiqué le rite étranger de Dyonisos ~ Ve s. ) - [S(I)LS]


{sil} Silès prénom peul (rare) - ( découper, démembrer, dépecer ) - ( ranger en file, disposer en ordre )- ( découper en lanières ( cuir , viande et peau )) - [SL]


Thermopyles ~480 ( Défilé de Grèce situé entre le mont Callidromos et le golfe Maliaque ;lieu de la première guerre médique entre le roi Sparte Léonidas 1er et Xerxès 1er, où Léonidas au terme du combat, se sacrifia avec 300 de ses hommes )


{ter} ( rompre ses liens et s'échapper à cheval) ; (s'emballer ( cheval )) ; ( "mettre les voiles", bateaux )-[TR]

{ter-in} ( poursuivre) ; ( harceler ) ; ( importuner) - [TR-N]

{ tiir} / {tiir-n} ( porter des traces de coups)  ; ( être tuméfié) - [TR]- [TR-N]

{toor} ( s'aggraver); ( empirer); (aller de mal en pis); ( augmenter, redoubler ( force, vitesse )- [TR]

{mof} ( cacher)  ; ( dissimuler et rassembler)  ; ( s'assembler) - [M(O)P/F]


  • Personnage du monde Perse < IVe siècle av.J.C.

Darius ( Ier ? Roi Perse achéménide ~522 / ~486 ? ) - [DR(Y)S]

{darj.in} ( avoir une grande importance ,avoir une grande renommée , être considéré , respecté , prestigieux ) - [DRJ-N]


  • Personnage du monde indien < Ier siècle av. J.C.

Ashoka ( plus grand roi de l'Inde connu des historiens, formalisa le droit indien, fit graver des épîtres à son nom et à sa loi, organisa les ethnies et différents royaumes de l'Inde, fit graver des édits de la loi du Dharma sur des colonnes Persépolitaine ~273 / ~232 ) - [(A)SK ]

{ask} ( clamer la généalogie ) - ( personnage important )- ( damer le sol ( autour d'une construction ancienne )- ( essayer d'insérer (qqch) dans un espace étroit ) - ( louanges, léguer, acte ( notarié ), heriter et prélever la dîme ) - [(A)SK]


  • <ref< Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul / anglais / français,de Christiane Seydou, 1994,ed. Karthala </ref>


abréviations:

all.: concerne le vieux Haut allemand ou Germanique

angl.: anglais antérieur au XIIIe siècle

br. : breton concerne une forme étendue ou brittonique

celt.: Celte, forme héritée de l'indo-européen

gall.: Gallois de la branche brittonique et du breton

gaél. :Gaélique, toutes les îles britanniques, Irlande ;Manx

gr.: ionien du Ve siècle av.J.C. parlé sur le pourtour de la mer Noire, à Olbia ( sur l'un des bras du Bug ( colonie grecque ), Anatolie, (Cappadoce), en provenance de Ionie, région d'Athènes.

id. : Indo-Européen

ir. : Iranien occidental

ital. : italique, toutes les langues italique d'Europe( latin et roman )

lat. : latin, deux formes latine, ancienne et moderne

mac.: Macédonien, ( langue d'Alexandre le Grand ) parlé en Séleucide ( Perse) , Médie-Atropatène ( Arménie / Iran ), Mer Caspienne ( Nord-Iran ), Gedrosie ( Seistan ), Sogdiane ( Afghanistan ), Bactriane ( Pakistan ), Hécatompylos ( Turkménistan), Mésopotamie, Egypte, Libye

sanscr.: Sanscrit langue du nord de l'Inde

[modifier] Autres caractéristiques

On trouve également dans le lexique peul des langues de l'Inde : sanscrit ( nord de l'Inde); pâli ( langue religieuse dérivée du sanscrit); tamil ( sud de l'Inde); kanara ou kanada ( sud de l'Inde, dont un fragment a été récemment découvert en Grèce ce qui suppose à la période antique, une large diffusion dans le bassin méditerranéen ) <ref< Alain Daniélou p.152 La Civilisation des Différences,2004, ed. kailash </ref> ; telugu ( sud de l'Inde ); akattiyam ; ardha-mâgadhî ( sorte de "lingua franca" parlée dans le nord de l'Inde en particulier sous le règne d'Ashoka ) dans des proportions qui restent encore à définir article

A ceci s'ajoute la présence de lemmes et racines appartenant au khotanais oriental, langue de Bactriane ( Est de la mer d'Aral ) < IVe s. apr.J.C.

Ainsi que des traces d'une langue archaïque ( proto-historique? ) assez proche du Basque, relié autrefois aux langues "eurasiatiques" et aujourd'hui déné-caucasien < ref< Colin Renfrew p. 100 à 200 "protolexique", "niches du proto-indo-européen" in L'enigme Indo-Européenne , 1990, ed. Flammarion </ref>.

  • Nombres : Contrairement à l'ensemble des langues indo-européennes,le pulaar n'appartient ni au satem, ni au centum suivant une règle établit au XXe siècle, aujourd'hui discréditée, car jugée trop simpliste par de nombreux chercheurs <ref< C. Renfrew, p 88 </ref>(cette règle définissant autrefois l'appartenance aux langues indo-européennes, semble en effet moins évidente avec nombres de langues orientales qui présentent néanmoins dans leur lexique des lemmes apparentés ou issus de l'indo-européen ).article

A l'étude, on note:

-De nombreuses permutations du p en B et du p en f, ( jamais l'inverse comme le définissent les règles de changements linguistiques dans les langues indo-européennes )

-La permutation fréquente du y en j et du j en y ( comme c'est souvent le cas dans les langues iraniennes )

-La lettre p se prononce rarement.

-La lettre s se prononce rarement ( tous les termes commencant par s dans le lexique peul sont d'origine " étrangère ",française ou arabo-perse )

[modifier] Le Pulaar un cas insoluble?

Les études sur le pulaar se sont menées en parallèle avec le grave problème taxonomique que posaient les Peuls aux observateurs Européens. Elles ont vu le jour au XIXe siècle, dans un contexte de découvertes archéologiques concernant les anciennes civilisations d'Orient.Dès lors, on notera un parallèle méthodologique et fantasmatique assez proche du traitement du problème Targui et du filum berbère, générant en Occident le courant de l'Orientalisme et des mythes tel que celui de l'Atlantide.Celui mettait en exergue, une idée d'unité ancienne entre les peuples "caucasoïdes" de la région sahélienne et la grèce antique sans en connaître, les raisons éxactes, ni leurs complètes définissions.

Avant et jusqu'au XIXe siècle, les seuls registres d'expertises pour les chercheurs étaient la bible où il était fait mention d'un certain nombre de peuples d'Orient et les récits d'Hérodote d'halicarnasse.

Mais c'est avec la découverte du sanscrit par Sir Jones Williams que les choses vont s'accélérer.Longtemps les documents matériels s'arrêtèrent au règne d'Ashoka, au IIIe siècle avant J.C., et les brefs récit épiques de l'Inde du Nord laissé par les chroniqueurs des voyages et conquêtes d'Alexandre le Grand.C'est seulement en 1921 que Sir John Marshall avec R.D. Barneji fit sa grande découverte de la vallée du

[modifier] Notes et références

  1. Le mot fulbe est une corruption de "fulɓe" en langue peul, qui veut dire peuls - les gens, et non pas la langue
  2. J.Marie Mathieu, Bergers du Soleil; l'Or Peuls, ed. DESIRIS
  3. Dr. George Boeree de la Shippensburg University
  4. thèse anglo-saxone déjà ancienne
  5. Georges Dumézil, « Carte génétique de l'Europe et du Moyen-Orient », p.67, revue « La Recherche »
  6. Alain Daniélou, La Civilisation des différences, Kailash, 2004
  7. Alain Daniélou, Mythes et dieux de l'Inde. Le polythéisme hindou, Flammarion, 2007, p. 10

note 2: Jean-Marie MATHIEU: Les Bergers du Soleil, l'Or peul, Éd. DésIris 1998

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • (en) Sonja Fagerberg-Diallo, « Milk and Honey: Developing Written Literature in Pulaar », in the Yearbook of Comparative and General Literature, 1995, n° 43, Indiana University
  • (en) Sonja Fagerberg-Diallo, « "Learning to Read Woke Me Up!": Motivations, and Constraints, in Learning to Read in Pulaar (Senegal) », Adult Education and Development, 2002, n° 58, p. 45-60
  • (en) Mamadou Ousmane Niang, Constraints on Pulaar phonology, Lanham, Md. : University Press of America, 1997 (ISBN 0761806113)
  • (en) Mamadou Niang, Pulaar-English / English-Pulaar Dictionary, New York, Hippocrene Books, 1997
  • (en) Yero Sylla, Grammatical Relations and Fula Syntax, Los Angeles, University of California, 1979 (Thèse PhD)
  • (fr) Maurice Delafosse, Dictionnaire français-peul ... précédé d’une notice sur la vie et les travaux du Dr. Jean Cremer ... dans Société Française d’Ethnographie, Matériaux d’ethnographie et de linguistique soudanaises, etc. tome 1. 1923
  • (fr) Louis Léon César Faidherbe, Vocabulaire d'environ 1,500 mots français avec leurs correspondants en ouolof de Saint-Louis, en poular (toucouleur) du Fouta, en soninké (sarakhollé) de Bakel, 1864, Saint-Louis, Imprimerie du Gouvernement, 1864, 70 p.
  • (fr) Louis Faidherbe, « Dictionnaire de la langue poul, par le général Faidherbe, augmenté par le Docteur Quintin », Bulletin de la Société de Géographie, septembre-octobre 1881, p. 332-354
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  • (fr) Henri Gaden et E. Leroux, Le poular : dialecte peul du Fouta sénégalais, 1912-1914
  • (fr) Pierre Gourou, Les aventures de Kataboum (conte bilingue), L'Harmattan, 1997, 24 p. (ISBN 2-7384-5020-2)
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  • (fr) Oumar Niang, Description phonologique, morphologique, organisation et fonction de catégorisation des classes nominales en pulaar, thèse de doctorat soutenue le 24 février 2007 à La Maison des Sciences de l'Homme et de la Société, Université de Poitiers.
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