Penchard
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Penchard | |
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Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne (Melun) |
Arrondissement | Arrondissement de Meaux (Meaux) |
Canton | Canton de Meaux-Nord |
Code Insee | 77358 |
Code postal | 77124 |
Maire Mandat en cours |
Anne Dumaine 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : ????? minimale : ????? maximale : ????? |
Superficie | 434 ha = 4,34 km² |
Population sans doubles comptes |
799 hab. (1999) |
Densité | 184 hab./km² |
Penchard est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Penchardaises et les Penchardais.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
Petit village typique de Seine-et-Marne. C'est en 1217 qu'on trouve pour la première fois la trace de Penchard sous l'orthographe Penchat. En 1771, l'église Saint Nicolas est une succursale de Neufmontiers où l'évêque de Meaux nomme un vicaire amovible.
En 1829, la population est de 390 habitants. Son territoire est en terres labourables, en bois et en vignes. Il s'y trouve cinq carrières de pierres à plâtre appartenant à Messieurs Masson fils, Honoré Masson, Vion, Vincent et Duriquet. Il y a aussi des fours à plâtre.
En 1876, il y a 380 habitants, puis 360 en 1900 au début du siècle précédent. On y trouve les commerces suivants : trois auberges et débitants de vins dont un est aussi hôtelier, et un autre épicier, mercier, marchand de tabac, deux bouchers, un boulanger, un charcutier, un charron, un coiffeur, une épicière, marchande de faïences, une épicière mercière, un grainetier, deux pressureurs, un marchand de terre de bruyère, un marchand de veaux. Il y a une société de secours mutuel : la Saint Jean dont M Blas est président. A partir de 1913, cette société de secours mutuel s'appelle La Fraternelle. M Blas en sera président jusqu'en 1930.
Penchard est surtout connu pour son rôle dans les premiers jours de la Bataille de la Marne, lors de la Première Guerre Mondiale. Le 2 septembre 1914, les Allemands sont à Meaux, un dernier effort doit les amener à Paris, que le gouvernement vient d'évacuer. Devant eux, l'armée française épuisée recule presque sans arrêt depuis le debut du conflit. Mais les Allemands idéalement placés au Nord (sud de l'Oise) décident d'encercler le gros des troupes françaises et descendent le long de l'actuelle RN330 pour prendre en étau Paris et les troupes qui y sont retranchées. Ils prêtent ainsi leur flanc droit à la garnison de Paris, et particulièrement la 6e armée du Général Maunoury. Maunoury attaque le 5 septembre 1914 sur la ligne de l'Ourcq, avec pour objectif principal les hauteurs boisées de Monthyon et Penchard, sur lesquelles les Allemands disposent de positions d'artillerie et de postes d'observation idéalement placés. La Brigade Marocaine attaque sur Penchard, et au prix de lourdes pertes parvient à s'établir dans le village vers midi. Les Marocains ont progressé au corps à corps dans les vergers et les jardins, perdant près de 1200 combattants. La position sera abandonnée dans la soirée, car l'attaque de la 55e division ayant échoué sur la colline de Monthyon, Penchard reste sous le feu de l'artillerie allemande qui y est positionnée. Les forces allemandes evacueront le village dans la nuit, et jugeant leur position trop exposée se replieront sur Chambry. C'est le début du retournement de l'armée française, qui trouvera les ressources pour repousser les armées allemandes au-delà de la Marne, où commencera la guerre de tranchées. A noter que c'est au pied des collines de Penchard que le poëte Charles Péguy a trouvé la mort, en lancant un assaut sur Monthyon.