Pascal Chaigneau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Chaigneau.

Pascal Chaigneau, né en 1956, est un avocat et professeur français des universités, spécialiste des relations internationales.

Sommaire

[modifier] Formation

  • Docteur d'État ès Lettres (Université de Paris X, thèse sur "Rivalités politiques et socialisme à Madagascar" [1]);
  • Docteur en sociologie (EHESS - Paris X, 1984, thèse sur "Madagascar, un Etat à orientation socialiste"[2]) ;
  • Docteur en droit public (Université de Paris XI, 1991, thèse sur travaux sur "les exportations d'armements en droit comparé" [3]);
  • Docteur en socio-économie du développement (Université de Paris I) ;
  • Ancien auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) ;

[modifier] Fonctions

Pascal Chaigneau a fondé en 1986 à Paris, le Centre d'études diplomatiques et stratégiques (CEDS), dont il est l'administrateur général, au sein de l'École des hautes études internationales (HEI)

Professeur à l'Université de Paris V - Descartes, il est aussi directeur de séminaire au Collège interarmées de défense (ex École de guerre) et directeur scientifique des Mastères spécialisés (MS) "Management des Risques Internationaux" et "Management du Développement Durable" à HEC Paris.

Pascal Chaigneau est également avocat spécialiste en Droit des relations internationales, Conseiller du Commerce Extérieur de la France, ancien Consul général honoraire, ainsi qu'administrateur de Radio France internationale (Rfi).

Capitaine de frégate, il est expert en relations internationales et en droit international public au sein de la Marine nationale française. Il est ainsi rattaché au corps des officiers de marine.[citation nécessaire]

D'abord spécialisé dans l'étude des Relations internationales en Afrique durant la Guerre froide, Pascal Chaigneau s'est reconverti, après 1989, en généraliste des relations internationales.

Pascal Chaigneau fait partie des "sorciers blancs" auxquels Vincent Hugeux, journaliste à l'Express, a consacré un livre. Ce qualificatif désigne les avocats, universitaires ou conseillers en communication européens qui gravitent encore aujourd'hui autour des différents Etats africains dans des conditions souvent opaques. Hugeux brosse le portrait d'un homme charmeur mais qui n'hésite pas faire l'éloge d'un dirigeant comme Idriss Déby à qui il remet en février 1999 un doctorat honoris causa de l'Ecole des Hautes études internationales. Dans ce même ouvrage, Chaigneau conteste son appartenance à cette catégorie des "sorciers blancs".[4]

[modifier] Ouvrages et revues

  • Dictionnaire biographique des relations internationales depuis 1945 (avec Georges Ayache), Economica, Autres livres, 2007.
  • Enjeux diplomatiques et stratégiques (dir.), Economica, 2004-2005-2006-2007, (revue annuelle).
  • Risques et management international (dir.), L'Harmattan, 2004-2005, (revue annuelle).
  • Blanchiment et financement du terrorisme (co-dir. avec Ludovic François et Marc Chesney), Ellipses, 2004.
  • La criminalité financière (co-dir. avec Ludovic François et Marc Chesney), Editions d'Organisation, 2002.
  • Gestion des risques internationaux (dir.), Economica, 2001.
  • Dictionnaire des relations internationales (dir.), Economica, Diplomatie, 1998.
  • Les grands enjeux du monde contemporain, Ellipses, Hors collection, 1996.
  • Europe, la nouvelle donne stratégique, Berger-Levrault, 1993.
  • Rivalités politiques et socialisme à Madagascar, Centre des Hautes Etudes sur l'Afrique et l'Asie Modernes, 1985.
  • La politique militaire de la France en Afrique, Centre des Hautes Etudes sur l'Afrique et l'Asie Modernes, 1984.

Parmi ses publications, Pascal Chaigneau liste "une centaine d'articles"[5] mais aucun n'a été publié dans une revue scientifique avec comité de lecture[6].

[modifier] Distinctions

  • Lauréat de l'Institut ;
  • Docteur Honoris Causa de l'Université de Richmond ;
  • Docteur Honoris Causa de la Yorker International University (New York).

[modifier] Décorations

[modifier] Condamnation

Pascal Chaigneau a été condamné en 1999 par le Conseil des prud'hommes de Créteil pour travail dissimulé. Il avait embauché en tant que consul général de Bolivie une ressortissante malgache comme employée de maison en dehors du cadre prévu par le droit du travail[7].

[modifier] Divers

  • Membre du conseil scientifique de la revue Géoéconomie
  • Membre du Conseil d'administration de la revue Défense Nationale et Sécurité Collective.


[modifier] Liens externes


[modifier] Notes et références

  1. Référence disponible sur le SUDOC [1]
  2. Idem[2]
  3. Ibid. [3]
  4. Vincent Hugeux, Les Sorciers blancs, enquête sur les faux-amis français de l'Afrique, Paris, Fayard, 2007, p. 275-280
  5. CV sur le site de l'Université Lyon 3 [4]
  6. On obtient par exemple aucun résultat sur des bases de donnée reconnues comme Cairn[5], Persée [6]ou JSTOR [7] et aucun article scientifique sur le catalogue de la bibliothèque de la Fondation nationale des sciences politiques [8]
  7. Julien Koch, "Des Esclaves aux prud'hommes", L'Express, 30 mars 2000 [9]