Hautes études commerciales (Paris)

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Hautes études commerciales (HEC)
Devise : Apprendre à oser
Fondation	1881
Type	École de commerce consulaire
Budget	60M€ (2002)[1]
Localisation	Jouy-en-Josas, France
Régime linguistique	Français, anglais
Fondateur	CCIP
Directeur	Bernard Ramanantsoa
Enseignants	109 permanents, 800 au total
Étudiants	2700
Site web	www.hec.fr

L'École des hautes études commerciales (ou HEC) est l'une des plus prestigieuses grandes écoles. Elle est considérée par le Financial Times comme la meilleure business school d'Europe^[2]. Créée en 1881, l'école est gérée et financée par la chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP).

Le Groupe HEC est une structure administrative créée par la CCIP en 1970, sous le nom de Centre d'enseignement supérieur des affaires, afin de rassembler l'École des hautes études commerciales, l'Institut supérieur des affaires (ISA) et le Centre de formation continue. Le Centre de perfectionnement aux affaires de Paris a été intégré au Groupe HEC en 1999. Le Groupe HEC propose différentes formations au management et à l'entrepreneuriat  : cursus classique sur concours (appelé cursus Grande école) débouchant sur un diplôme de Master of Science, MBA, Mastères spécialisés, doctorat et actions de formation continue.

Le campus est installé depuis 1964 sur la commune de Jouy-en-Josas, dans le département des Yvelines.

Sommaire 1 Histoire de l'école 1.1 Des débuts difficiles 1.2 L'après guerre : Une refonte de l'enseignement 1.3 Depuis les années 1970 : Internationalisation, lien avec les entreprises et recherches 2 Panel de formations 2.1 Le cursus « Grande école » 2.2 MBA 2.3 Mastères spécialisés 2.4 Executive Education 3 Recherche 4 Vie étudiante 4.1 Sport 4.2 Évènementiel 4.3 Corporate 4.4 Culture 4.5 Les Journaleux 4.6 Politique et Débats 4.7 Solidarité 4.8 Voyages 4.9 La Junior Entreprise 4.10 Le Bureau des Elèves 5 Liste du Président 6 Association des diplômés HEC 7 Notes et références 8 Bibliographie 8.1 Ouvrages utilisés dans l'article 8.2 Bibliographie complémentaire 8.3 Audiovisuel 9 Liens externes

[modifier] Histoire de l'école

[modifier] Des débuts difficiles

L'école des Hautes Etudes Commerciales ouvre ses portes à 57 élèves le 4 décembre 1881, boulevard Malesherbes à Paris. Assez tardif par rapport aux autres écoles, comme l'ESCP à Paris en 1819 ou les Ecoles Superieures de Commerce (ESC) du Havre, de Rouen et de Lyon au début des années 1870. L'école ambitionne alors « d'être pour le commerce ce que l'Ecole Centrale est pour l'industrie ». L'état d'esprit de l'époque est alors à une meilleure reconnaissance du rôle de l'économie. Ainsi, Maurice Rouvier, ministre des colonies, déclare-t-il lors de l'inauguration^[3] :

« Votre oeuvre, messieurs, a un double mérite : elle procède d'une pensée élevée et féconde et elle vient à son heure. Je dis qu'elle vient à son heure car nous touchons au moment où les questions de l'ordre économique, commercial et financier sont appelées à prendre une part de plus en plus large. »
    — Maurice Rouvier, ministre des colonies, Discours d'inauguration le 4 décembre 1881

Les débuts sont difficiles : L'école est peu connue, chère et pâtit d'une réputation d'école facile pour enfants de bonne famille. Illustration, entre 1902 et 1904, le nombre d'élèves baisse de 401 à 277. Les bacheliers sont alors encore admis de droit^[4]. L'instauration d'un concours en 1892 tente de renverser cette impression. Supprimé en 1906, il est rétabli en 1913. La direction innove également par l'instauration d'un concours d'entrée en deuxième année en 1921 ou, l'année suivante, l'introduction expérimentale de la méthode des cas. Les cours restent cependant, comme dans l'enseignement français de l'époque, très théoriques. En 1938, la scolarité passe de deux à trois ans et le stage obligatoire en entreprise est introduit^[3].

[modifier] L'après guerre : Une refonte de l'enseignement

Les années de guerre affaiblissent l'établissement qui cependant reste ouvert et diplôme par exemple Maurice Herzog. La rupture de la guerre débouche dans les années 1950 sur une évolution rapide vers des méthodes inspirées des business schools américaines : En 1952 une délégation part étudier ce modèle tandis que la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris dont dépend l'école pousse dans cette voie.

La « remise à plat » effectuée par le directeur de l'école, Guy Lhérault, va dans ce sens : Il vise à donner à la gestion ses lettres de noblesse en la « scientisant » : Augmentation de la place des mathématiques, développement des enseignements de finance ou de contrôle de gestion. En 1958, la méthode des cas, née à Harvard dans les années 1960, est généralisée à toutes les matières^[5], et le niveau du corps professoral est accru par le recrutement de titulaires de MBA américains. En 1964, la rupture est incarnée par le déplacement de l'école sur un véritable campus à Jouy-en-Josas, inauguré le 9 juillet 1964 par le Général de Gaulle^[6]. C'est l'une des premières écoles à quitter Paris pour s'installer dans des locaux plus vastes en banlieue. L'évolution générale se poursuit avec la constitution d'un corps professoral permanent qui, de zéro en 1962, passe à 79 en 1970^[3].

Le déménagement facilite la création de formations complémentaires dans les années suivantes : la formation continue pour les cadres ayant déjà de l'expérience en 1967 et en 1975 un programme doctoral pour former des professeurs en gestion. En 1969 l'Institut supérieur des affaires (ISA), programme MBA du Groupe HEC, avait été créé pour des gens d'horizons divers ayant déjà une qualification élevée (ingénieurs, diplômés de troisième cycle, jeunes cadres ayant quelques années d'expérience). Là encore Lhérault reprend un modèle proche des standards américains^[3]. Il quitte son poste en 1969, après avoir radicalement étendu le périmètre du « Groupe HEC » qui ne se cantonne plus à la grande école, mais reste encore très centré sur la France.

[modifier] Depuis les années 1970 : Internationalisation, lien avec les entreprises et recherches

Les années 1970 et 1980 sont celles de l'internationalisation et de l'accent mis sur la recherche : création en 1973 et en partenariat avec la New York University et la London School of Economics d'un programme d'échanges, le Partnership in International Management^[7]. Des accords sont également signés avec des écoles étrangères comme l'ESADE (Espagne), la Bocconi (Italie) ou McGill (Canada)^[3]. En 1975 un concours réservé aux étudiants étrangers est ouvert. En 1988, la création du réseau CEMS (Community of European Management Schools) avec l'Esade, Bocconi et l'Université de Cologne multiplie les échanges en Europe^[8]. Les accréditations AMBA, Equis et AACSB viennent reconnaître ces progrès dans les années 1990-2000. En 2001 le groupe HEC lance TRIUM Executive MBA, programme conjoint avec New York University et la London School of Economics^[9].

En 1973, le concours d'entrée est ouvert aux filles et HEC Jeunes Filles disparait^[5] tandis que 27 filles réussissent le concours^[10]. En 1985, les filles représentent 30% de la promotion et dans les années 2000 entre 45 et 50%.

Le programme doctoral voit le jour en 1975 mais jusqu'en 1985 les docteurs doivent soutenir leur thèse à l'université. C'est en 1985 que l'école obtient le droit de décerner le titre de docteur; elle est à ce jour la seule école en France à avoir obtenu cette possibilité^[11]. Le corps professoral continue à se développer et atteint 350 personnes en 1980^[4] puis environ 800 actuellement. La part d'enseignants-chercheur augmente progressivement dans le corps professoral et celles des titulaires d'un PhD ou d'un doctorat passe à 90% en 2007^[3].

Les liens avec les entreprises sont par ailleurs renforcés^[12], avec comme corollaire une plus grande spécialisation : Création des spécialisations « Finance » et « Entrepreneurs » en 1986. Corollaire du Big Bang et de l'explosion de la City, de plus en plus d'étudiants de cette première spécialisation partent en Angleterre et, plus généralement, les étudiants de l'école à l'étranger. En 2006, un tiers des étudiants partaient pour leur premier emploi à l'étranger^[13].

Par ailleurs l'école développe les chaires financées par des entreprises (Deloitte, EDF, Toshiba, ...) pour multiplier les liens avec ces dernières. La fondation HEC, créée en 1972, a pour but spécifique de développer ces liens et le financement de l'école par les entreprises, actuellement de 4,5 millions € par an^[14]. Elle est dirigée depuis avril 2008 par Daniel Bernard (HEC 1969) en remplacement de Jean-Marie Hennes.

[modifier] Panel de formations

Le groupe HEC propose différentes formations à la gestion :

• la grande école pour la formation initiale, l'École des hautes études commerciales (École HEC)
• le MBA d'HEC, (Institut supérieur des affaires),

pour les cadres ayant quelques années d'expérience,

• les mastères spécialisés HEC pour les spécialistes d'un domaine voulant s'ouvrir en un an aux problématiques gestionnaires
• l'Executive MBA d'HEC (Centre de perfectionnement aux affaires), pour les cadres et dirigeants déjà expérimentés,
• le TRIUM Executive MBA, en partenariat avec l'Université de New York (Stern School of Business) et la London School of Economics and Political Science
• le doctorat (130 docteurs diplômés)
• Les programmes de formation pour cadres et dirigeants au sein du pôle "Executive Education", incluant le CRC (Ex-Centre de recherche des chefs d'entreprises).

[modifier] Le cursus « Grande école »

Concours d'accès

Les étudiants de la grande école HEC sont sélectionnés par concours. Il existe deux concours d'accès :

• Admission en première année : après deux ans ou plus de classes préparatoires, en particulier les classes préparatoires aux écoles de commerce (dites, d'ailleurs, Prépa HEC). Un maximum de 380 places est proposé, pour environ 3 700 candidats. Ce concours est réalisé en lien avec la Banque commune d'épreuves (BCE) pour les écoles de management (filière de classes préparatoires commerciales option S, E, T, et classes préparatoires lettres ENS A/L, ENS B/L, ENS L S H)
• Admission en deuxième année : 60 places font l'objet d'un concours national, commun avec l' ESCP-EAP et les Écoles supérieures de commerce de province accessible à tous les étudiants titulaires d'une licence.

Admissions internationales

Le Service des admissions internationales (SAI) a pour mission de recruter des élèves étrangers des écoles de commerce suivantes : HEC, ESCP-EAP, EM Lyon et CERAM.

HEC sélectionne exclusivement, par le biais du SAI, des candidats titulaires d’un diplôme non français (Licence (ex: Bachelor) obtenue au minimum après trois années d'études supérieures effectuées hors de France).

Les étudiants ainsi sélectionnés intègrent directement la deuxième année du Programme Grande école, et se voient attribuer, à l'issue de leurs études, le diplôme de l'EHEC.

Cursus

La scolarité à HEC dure trois ans, complétée d'une année facultative de stage (de plus en plus pratiquée par les étudiants). Pendant les deux premières années, les étudiants suivent un tronc commun (finance, comptabilité, marketing, supply chain, gestion des systèmes d'information, méthodes et analyse des coûts...) et des cours de leur choix, dits "électifs". Ensuite vient s'intercaler une année facultative de stage en entreprise. Puis, en troisième année, les étudiants se spécialisent dans une "majeure" (marketing, stratégie juridique et fiscale, finance, entrepreneur, économie, management stratégique, finance et économie quantitative, gestion du service public, média, art et création, gestion du secteur alternatif...).

Les élèves doivent valider au minimum 40 semaines de stages et 20 semaines à l'étranger, ces dernières pouvant l'être en échange académique ou en stage.

Les meilleurs élèves de la Grande École (2%) sont distingués sur la Liste du Président (Dean's Honor List).

Débouchés

[modifier] MBA

Ce cursus d'une durée de 16 mois est le plus international du Groupe HEC. Il s'adresse à des candidats ayant déjà une formation supérieure et quelques années d'expérience professionnelle. La particularité du programme est son caractère international dans la mesure où les participants sont issus de nombreux pays différents, l'enseignement pouvant être suivi entièrement en anglais. L'âge moyen des participants est de 28 ans. Le MBA, à l'instar de la grande école, bénéficie de programmes d'échange avec d'autres écoles à l'international, telles la Wharton School et Columbia Universty, Babson College (USA) ou la London Business School (Grande Bretagne). Les meilleurs élèves du MBA sont distingués sur la Liste du Président (Dean's Honor List).

[modifier] Mastères spécialisés

Après la réforme LMD et le remplacement de DEA par le master. L'accession à un mastère spécialisé se fait après obtention d'un diplôme de l'enseignement supérieur. La scolarité d'un mastère spécialisé à HEC varie suivant le mode choisi (temps plein ou temps partiel) et suivant sa durée. L'obtention du mastère spécialisé HEC donne droit à un diplôme distinct de celui de la Grande école.

Les mastères spécialisés sont soit sous la responsabilité d'HEC, soit sous la responsabilité conjointe d'HEC et d'un autre établissement. Les établissements habilités à délivrer des diplômes de mastère spécialisé en partenariat avec HEC sont :

• L'ESCP-EAP
• L'École nationale supérieure des télécommunications (ENST ou Télécom Paris)
• L'École nationale supérieure des mines de Paris (ENSMP)
• L'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (Supaéro)

Quatre mastères bénéficient d'une organisation particulière : les élèves de mastères sont mélangés aux élèves de la Grande École pour tout ou partie des cours. Ces mastères particuliers sont :

• Entrepreneurs
• Strategic Management
• Management de la Supply Chain
• Management du développement durable
• Management des Nouvelles Technologies (Des élèves de l'ENST sont aussi intégrés au MS)
• Management des Grands Projets

[modifier] Executive Education

Formation pour cadres et dirigeants d'entreprise

[modifier] Recherche

Les centres de recherche

La recherche à HEC est organisée autour de dix pôles thématiques :

• Comportement du consommateur
• Facteurs culturels et management des ressources humaines
• Formes organisationnelles, apprentissage et performance
• Entreprise et société : le management en question
• L'information comptable et financière : valeur et limites
• L'innovation
• Modélisation et évaluation de performances de chaînes logistiques
• Organisation des marchés et asymétrie d'information
• Pilotage et évaluation de la performance
• Stratégies de croissance

Les projets réalisés par ces pôles reçoivent le soutien financier de la Fondation HEC.

• Sept de ces pôles sont actifs au sein du laboratoire GREGHEC (Groupement d'études et de recherche en gestion à HEC), une unité du CNRS localisée sur le campus de l'école HEC.
• HEC a créé avec l'École polytechnique l'INSEFI, un institut de recherche et d’enseignement supérieur en économie et finance.
• HEC est membre associé du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) UniverSud Paris, et partenaire académique du pôle mondial SYSTEM@TIC Paris-Région.

Les centres d’études spécialisés

Ils sont ouverts aux étudiants et aux professionnels : HEC European Institute, l’Institut HEC Start Up, le Club Finance Internationale, HEC Eurasia Institute, le Centre d’Activité HEC Amérique latine, le Centre d’Activité HEC Europe centrale et orientale, le CREA (Centre de recherche et d’études anglophones).

Depuis 2001, 8 chaires d'enseignement ont été créées en partenariat avec de grandes entreprises : Groupe Carrefour – Caisse d'Epargne – Toshiba – Accor, Air France, SNCF – Apple – Banque Postale – Atos Origin – Deloitte.

[modifier] Vie étudiante

HEC est installé sur un campus de 130 hectares à Jouy-en-Josas. La grande majorité des étudiants de premiere et seconde année vivent sur le campus, ce qui permet une vie étudiante importante. Elle se manifeste en particulier par l'existence de plus de 80 associations dont voici une liste non exhaustive :

[modifier] La Junior Entreprise

HEC Junior Conseil est la Junior Entreprise de l'école. Il s'agit d'une association fonctionnant comme un cabinet de conseil. Ses administrateurs, étudiants de l'école, s'appuient sur les cours dispensés par leurs professeurs et sur l'expérience acquise au cours des vingt dernières années pour mettre leurs compétences au service de leurs clients.

Que ce soit pour une étude de satisfaction, l'élaboration d'une stratégie de lancement, une étude de marché, un business plan etc. les administrateurs sont à mêmes de répondre à de nombreux appels d'offre dans des domaines très variés. HEC junior Conseil allie, par sa structure, un engagement sérieux et un contrôle qualité poussé pour satisfaire ses clients.

Le but de cette association est de proposer des missions rémunérées aux 2500 étudiants du campus (recherche documentaire, administration de questionnaires, traduction, traitement statistique...) pour leur permettre d'enrichir leurs expériences professionnelles.

HEC Junior Conseil est une entité autonome mais bénéficiant du soutien de l'administration de l'école ainsi que de celui de son corps professoral.

[modifier] Le Bureau des Elèves

Le Bureau des Elèves (BDE) d'HEC est l'association la plus ancienne de l'école, existant bien avant le déménagement à Jouy en Josas au début des années 1960. Le BDE s'occupe des soirées hebdomadaires et de coordonner l'ensemble des activités étudiantes sur le campus.

Il est élu au terme d'une campagne se déroulant généralement au mois d'avril, au cours de laquelle s'affrontent deux ou trois listes concurrentes. Celles-ci doivent remplir un calendrier d'activités fixé par le BDE en place (organisation de soirées, animations sur le campus, etc...), et le campus élit, au terme d'une semaine de campagne, la liste ayant démontré le plus d'aptitude au rôle de BDE.

[modifier] Liste du Président

La Liste du Président d’HEC Paris (ou Dean’s Honor List) distingue les meilleurs élèves de chaque promotion des cursus MBA et Grande École de l'école. La liste du Président est la distinction honorifique la plus haute octroyée par cette école. Seuls les premiers 2% des élèves de chaque promotion sont éligibles à cette haute distinction.

HEC Paris inscrit chaque année sur la liste du président les élèves qui se sont distingués par l’excellence de leurs résultats académiques. Chaque année, lors de la cérémonie de remise des diplômes, un prix honorifique est remis à chacun des nouveaux membres de la liste du président par Henri Proglio, président directeur général de Veolia Environnement et président du conseil d'établissement d’HEC Paris et Bernard Ramanantsoa, directeur général du groupe HEC. La liste des nouveaux lauréats de la liste du président est également publiée dans les carnets du journal Le Monde, dans l’édition en date de la cérémonie de remise des diplômes.

[modifier] Association des diplômés HEC

L'Association des diplômés HEC est une association loi de 1901 fondée en 1883 et reconnue d'utilité publique par décret du 11 janvier 1900 qui regroupe tous les élèves diplômés des institutions du Groupe HEC : École HEC, MBA HEC, HEC Executive MBA, Mastères HEC et Doctorat HEC.

Première association d'anciens par la taille, elle a un budget de plus de 2 millions d'euros et compte plus de 32 500 membres à travers le monde. Il y a des groupes constitués de diplômés dans 53 pays, mais des anciens dans bien d'autres pays. Selon une étude effectuée par l'École des mines de Paris, c'est, au niveau mondial, la cinquième institution d'enseignement supérieur en terme d'anciens élèves présidents de l'un des 500 plus grands groupes mondiaux^[15]. Sa présidente actuelle est Mercedes Erra.

Elle est organisée en groupes professionnels par branche ainsi qu'en groupes régionaux et internationaux et par promotions. Son action vise à faciliter la carrière des diplômés de l'école en organisant des évènements leur permettant de se rencontrer, en animant le réseau ou en promouvant l'image de l'école en France et à l'international.

Les services réservés aux membres comprennent par exemple la fourniture d'une adresse mail universelle valable à vie et l'annuaire des diplômés. L'association publie également une revue bimestrielle, Hommes Et Commerce.

L'association des diplômés HEC organise :

• un colloque X-HEC-ENA annuel autour d’un thème fort de l’économie internationale.
• les Mercure des Entrepreneurs HEC, récompenses visant à promouvoir l'esprit d'entrepreneur chez les jeunes.
• l'élection de l'HEC de l'année. Ont été récompensés Baudouin Prot, Louis Gallois ou Henri Proglio.
• les Matins HEC reçoivent depuis 20 ans des personnalités françaises et internationales : Mario Monti, Laurence Parisot ou Henri de Castries.

[modifier] Notes et références

[modifier] Bibliographie

[modifier] Ouvrages utilisés dans l'article

• Patricia Defever & Tristan Gaston-Breton, HEC, l'excellence européenne, un rayonnement mondial, Le Cherche Midi Editions, collection marques de légende, 2007.
• Marc Meuleau, HEC 100 : 1881-1981. Histoire d’une grande école, Jouy-en-Josas, Groupe HEC, 1981.
• Christie Vanbremeersch, Nos années HEC. Mythes, rites et tabous d'une grande école, Paris, Éditions Publibook, 2005.

[modifier] Bibliographie complémentaire

• Yves-Marie Abraham, Du souci scolaire au sérieux managérial, ou comment devenir un « HEC », Revue française de sociologie, n°48-1, janvier-mars 2007, p. 37-66.
• Olivier Basso, Philippe-Pierre Dornier, Jean-Paul Mounier, Tu seras patron mon fils ! Les grandes écoles de commerce face au modèle américain, Paris, Village Mondial, 2004.
• Pierre Bourdieu, Monique de Saint Martin, La noblesse d’État. Grandes écoles et esprit de corps, Paris, Minuit, 1989.
• Michel Euriat, Claude Thélot, Le recrutement social de l’élite scolaire en France. Évolution des inégalités de 1950 à 1990, Revue française de sociologie, n° 36, 1995, pp. 403-438.
• André Grelon, Le développement des écoles de commerce en France (1800-1914) et les relations avec les formations d’ingénieurs, in Monique de Saint Martin, Mihai Dinu Gheorghiu (dir.), Les écoles de gestion et la formation des élites, Paris, MSH, 1997, pp. 15-33.
• Gilles Lazuech, La question de la formation des « managers » dans les écoles de commerce et d’ingénieurs en France depuis le début des années 1980, in Monique de Saint Martin, Mihai Dinu Gheorghiu (dir.), Les écoles de gestion et la formation des élites, Paris, MSH, 1997, pp. 203-222.
• Gilles Lazuech, L’exception française. Le modèle des grandes écoles à l’épreuve de la mondialisation, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1999.
• Henri Le More, Classes dirigeantes, classes possédantes. Essai sociologique sur l’École des Hautes Études Commerciales, Paris, EHESS, thèse de doctorat, 1976.
• Henri Le More, L’invention du cadre commercial : 1881-1914, Sociologie du travail, n°4, 1982, pp. 443-450.
• Philippe Maffre, Les origines de l’enseignement commercial supérieur en France au XIX^e siècle, Paris, Université Paris I, thèse de doctorat, 1983.
• Marc Meuleau, Les HEC et l’introduction du management en France, Paris, Université Paris X- Nanterre, thèse d’État, 1992.
• Marc Nouschi, HEC. Histoire et pouvoir d’une grande école, Paris, Robert Laffont, 1988.

[modifier] Audiovisuel

• HEC, derrière la porte étroite de Christophe Lamotte, 1998 Documentaire de 55 minutes sur l'école HEC. Coproduction avec Canal+.

[modifier] Liens externes

• http://www.hec.fr/ - le site du groupe HEC
• http://www.hec.fr/ms - le site des mastères spécialisés d'HEC
• http://www.hec.fr/eurasia - le site de l'Institut Eurasia
• http://www.hec.fr/hec/fr/instituts/europe.html - le site de l'Institut de l'Europe d'HEC
• http://www.groupehec.asso.fr - le site de l'association des diplômés HEC

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