Discuter:Partage de la valeur ajoutée

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Rajouter un lien vers l'équivalent en allemand: "Lohnquote" ou en anglais "Wage share" (les deux existent dans leur Wikipédia correspondante) Wolf 89.54.157.92 16 juillet 2006 à 11:36 (CEST)

[modifier] Petit problème

Comment faire quand une source ne dit pas ce qui est dans l'article ?

Il est indiqué dans l'article que la part de l'EBE dans la VA en France est faible, avec une ressource eurostat, qui ne le montre pas (cf le graphique dans la section qui va bien) la part de l'EBE en France apparaît ainsi

  • un peu supérieure à ce qu'elle est en GB, Suède, Slovénie et Danemark,
  • très proche du niveau des Pays Bas, de la Belgique et du Luxembourg, et de la moyenne UE25 et UE15
  • un peu inférieure à ce qu'elle est dans des pays comme l'Espagne, l'Autriche, le Portugal, la Finlande, l'Allemagne
  • très inférieure au niveau atteint par des pays comme la Turquie, la République Tchèque, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, Chypre, la Lituanie, la Lettonie...

Je ne lis donc pas exactement ce qui est dit dans l'article en fait il y a des pays avec une part du K dans la VA qui est proche de 35 à 40 % et puis d'autre ou cette part est plutôt entre 50 et 60 %. Mon petit doigt me dit que cela est sans doute lié à la richesse du pays.

Par ailleurs l'article énonçait que cette part supposée faible était susceptible de limiter l'attractivité de la france pour les capitaux.

Je pense premièrement que c'est une connerie de la plus belle eau, dans la mesure où cela revient à confondre part dans la VA et rentabilité du capital, ce qui sont deux notions très différentes.

Je m'explique le premier est la part du gâteau (la VA), le second le ratio entre cette part du gâteau et la mise initiale en K.

On peut très bien avoir une forte rentabilité du capital tout en ayant uen petite part du gâteau, il faut et il suffit pour cela que la productivité globale des facteurs soit élevées, c'est à dire que la quantité de VA générée par une quantité donnée de travail et de capital soit très élevée.

Attention, je ne dis pas que c'est le cas de la france, je dis que c'est un contre exemple péremptoire à l'affirmation selon laquelle il y a un lien entre le partage de la VA et l'attractivité.

Je pense que deuxièmement, l'auteur de cette double affirmation (france faible par du K dans la VA et faible par VA => faible attractivité) veut peut être réviser son jugement une fois donné le palmarès ci dessus. En particulier je souligne que selon son raisonnement

  • la Grande bretagne et la Suède feraient partie des pays faiblement attractifs,
  • Chypre et la Grèce feraient partie des pays fortement attractifs ;


Enfin pour ne rien gâcher, une main secourable avait cru bon de souligner que pourtant selon l'OCDE patati patata et elle a eu droit à un vengeur {{refnec}}.

Je crois avoir trouvé une référence donc je la glisse et j'enlève le refnec tout de suite, mais en plus demain j'enlèverai aussi quelques conneries supplémentaires. J'ai en particulier dans le collimateur le passage de la fin qui me fait penser aux abysses. Diderot1 (d) 27 novembre 2007 à 22:12 (CET)

c'était un refsou, pas un refnec, et c'était pour demander l'année de l'information. –MACROECO [oui ?] 27 novembre 2007 à 23:31 (CET)

[modifier] Sur les composantes de la part du capital dans la VA

Je m'interroge sur le point de vue à adopter quant à la description de ce qui forme l'EBE.

On peut adopter une approche calée sur la comptabilité des entreprises. L'EBE comprends alors :

  • les dotations aux amortissements (et dotations provisions) d'exploitation
  • les intérêts de la dette (et éventuellement le solde des dotations aux provisions financières)
  • l'impôt sur les sociétés
  • le bénéfice net

(on négligera les éléments exceptionnels qui n'apportent pas grand chose au raisonnement) Dans cette optique comptable, le capital trouve sa rémunération dans trois termes

  • les intérêts qui vont aux préteurs
  • le bénéfice (et non les dividendes) qui va à l'actionnaire, qui peut choisir de les monétiser en dividendes ou de les conserver dans l'entreprise
  • les amortissements, qui constituent un terme indivis entre prêteur et actionnaire, puisqu'il servent en quelque sorte à mettre de coté l'argent nécessaire à rembourser, en terme nominaux, l'investissement initial. Une partie de la liquidité correspondante servira à rembourser le principal de la dette, le reste revient à l'actionnaire.

Dans cette vision c'est bien la totalité du bénéfice et non le seul dividende qui rémunère l'actionnaire. De même le remboursement du principal d'un emprunt n'apparaît pas explicitement, puisqu'il fonctionne sur un cycle financier non nécessairement synchrone avec celui de l'amortissement des actifs sous jacents.


On peut aussi adopter une approche en trésorerie plus proche des conventions adoptées en comptabilité nationale, dans ce cas la rémunération du capital doit prendre en compte la totalité des flux monétaires en direction des bailleurs de fonds :

  • les intérêts et le remboursement du principal de la dette
  • les dividendes et toute opération nette en capital en direction des actionnaires (rachat d'action, actions gratuites...)

Il n'y a plus lieu dans ce cas de tenir compte de l'amortissement qui est d'abord une notion de comptabilité d'entreprise, et qui ferait double compte avec le remboursement des emprunts.

Il reste toutefois dans cette seconde approche une difficulté qui est la variation de la position de trésorerie de l'entreprise, correspondant pour simplifier, à la fraction de l'autofinancement qui n'a pas été distribuée, qui n'a pas servi à rembourser une dette et qui donc revient à l'actionnaire. Elle équivaut au bénéfice non distribué et à la partie de l'amortissement non utilisée pour rembourser les dettes.

Je reste perplexe, en l'état l'article agrège les deux approches ce qui n'est pas satisfaisant d'un point de vue de cohérence, mais aucune des deux approches n'est parfaite.

En tout état cause il me semble nécessaire de ne pas restreindre la rémunération de l'actionnaire au seul dividende. Mais cela ne suffit pas à assurer une présentation parfaitement limpide.

--Diderot1 (d) 13 avril 2008 à 15:25 (CEST)

En général les livres partent de la définition de l'EBE de la comptabilité nationale. Par ailleurs, il me semble que c'est en partie pour éviter les problèmes que vous vous posez que l'EBE est utilisé. -- fuucx (d) 13 avril 2008 à 16:12 (CEST)
Cela me semble correct, dans la mesure où la notion de partage de la valeur ajoutée est issue d'approches macro économique. Si on adopte cette convention, il y a cependant quelques corrections à faire à l'article : supprimer le terme amortissements que j'avais introduit mais qui n'est plus cohérent, utiliser le terme bénéfice et non dividende et statuer, en l'écrivant clairement, sur la question de l'autofinancement restant à l'actionnaire. Si on limite la rémunération des actionnaires au dividende on sous estime grandement la part du capital dans la VA.Diderot1 (d) 13 avril 2008 à 23:26 (CEST)