Pérassay

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Pérassay
Carte de localisation de Pérassay
Pays France France
Région Centre
Département Indre
Arrondissement de La Châtre
Canton de Sainte-Sévère-sur-Indre
Code Insee 36156
Code postal 36160
Maire
Mandat en cours
Jean-Luc Doradoux
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère
Latitude
Longitude
46° 28′ 21″ Nord
         2° 08′ 54″ Est
/ 46.4725, 2.14833333333
Altitude 268 m (mini) – 422 m (maxi)
Superficie 24,19 km²
Population sans
doubles comptes
443 hab.
(1999)
Densité 18 hab./km²

Pérassay est une commune française, située dans le département de l'Indre et la région Centre. Elle appartient au canton de Sainte-Sévère-sur-Indre et à l'arrondissement de la Châtre et compte 443 habitants.

Ses habitants sont les Pérassayens.

Sommaire

[modifier] Géographie

Cette ville est située à une altitude de 380m et s'étend sur plus de 2400 hectares.

Pérassay est encore une commune typique du Boischaut sud avec ses paysages vallonnés bordant la rivière de l'Indre qui est à sa source.

Sur les ruisseaux de cette commune subsistent encore quelques moulins:

Moulin de PERASSAY, Moulin de LA LOUBE

[modifier] Histoire

ORIGINE DU NOM:

En latin "piracietum", piracius signifie poirier. On peut penser que le hameau d'origine a été élevé auprès d'un petit bois de poiriers.

La paroisse dépendait de l'abbaye de Déols.

DANS LE BOURG:

Une vieille demeure seigneuriale subsiste, elle date de plus de cinq siècles. C'est une demeure privée.


A LA MAIRIE:

La commune possède une des rares statues Gauloises du département.








LES MAIRES DE PERASSAY:

D'après la photo de la plaque fixée à la Mairie et intitulée:PERASSAY honore ses MAIRES

PLANTELINE LAURENT 1792 - 1799 BOUBET Mathieu ( maire honoraire) 1799 - 1799 PLANTELINE LAURENT 1800 - 1804 BOUBET Mathieu 1804 - 1810 BONNET Gabriel 1810 - 1823 BOURSAULT Gilbert 1823 - 1825 TABOURIN Michel 1825 - 1840 LAPLACE Michel 1840 - 1844 MOREAU Pierre 1844 - 1848 COTTINEAU MARTIN 1846 - 1855 AMICHAUD François 1836 - 1858???? CORNETTE Simon 1859 - 1871 GENICHON Gilbert 1871 - 1876 CORNETTE Simon 1876 - 1878 GENICHON Gilbert 1878 - 1888 GODIGNON François 1888 - 1892 GARNIER Jean 1892 - 1900 DEBODARD Pierre 1900 - 1901 GARNIER Jean 1901 - 1902 GESSET Philippe 1902 - 1944 qui fut maire pendant 42 années reçut le grade de "Chevalier de la Légion d'Honneur" SIMON PAUL 1944 - 1953 LEPETITDIDIER André 1953 - 1961 BOURDEAU Marcel 1961 - 1965 PIGNOT Georges 1965 - 1995 MIGNY André 1995 - 1996 DORADOUX Jean Luc 1996..................


BERRY: LES CURES CONVOQUES

La préparation des Etats Généraux de 1789

dans les régions rattachées à la Haute-Marche en 1790 pour former le département de la Creuse :

Boussac en Berry, Gouzon en Bourbonnais, Pays de Combraille.

La partie du Berry rattachée au département de la Creuse en 1790 dépendait du bailliage d’Issoudun.

Les curés convoqués :

Bétête, Bussières-St-Georges, Champeix, Nouzières, PERASSAY, St-Saturnin, Lignerolles, Vigeon, Lignières, St-Sauvier.


Pour ce baillage, la noblesse a désigné de Carbonnières et La Romagère.

L'assemblée préliminaire du baillage de Berry a eu lieu le 9 mars 1789,


et l’assemblée des trois ordres a eu lieu le 16 mars 1789.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Jean-Luc Doradoux
Toutes les données ne sont pas encore connues.



Elections municipales de mars 2008:Sources : Ministère de l'intérieur, Les résultats du premier tour



M. Frédéric BOURDEAU (202 voix) M. Jean-Luc DORADOUX (200 voix) Mme Dominique RAINAUD (196 voix) M. Alain AUSSANAIRE (180 voix) M. Roger GASIOREK (177 voix) Mme Thérèse QUILLET (156 voix) M. Jacky MERLIN (171 voix) M. Daniel GENICHON (170 voix) Mme Regine ASSIMON (167 voix) Mme Julie PIOLET (164 voix) M. Armand AUROY (171 voix)

Inscrits 319 Abstentions 76 (23%) Votants 243 (76%) Blancs et nuls 7 (2%) Exprimés 236 (73%)


Le Maire sortant était M. Jean-Luc Doradoux et en mars 2008, M. Jean Luc Doradoux a été reconduit dans ses fonctions.


Elections présidentielle de 2007

Nicolas Sarkozy : 40,27%

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
600 650 535 501 449 443
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] =Lieux et monuments

FÊTES:

Fête patronale le 24 juin. Fête communale le 3e dimanche d'octobre.=


HISTOIRE DE L’EGLISE DE PERASSAY :

Comme toute paroisse, PERASSAY possédait son église romane, et d’après les archives communales, elle se situait à l’emplacement de celle existante. Le chœur était orienté vers Rome, c’est-à-dire à l’est et à la place de la chapelle de la Sainte Vierge actuelle ; elle était toute petite et datait du XIIe siècle environ. Il a été conservé 2 statues datant du XVIIe et XVIIIe siècle : l’une Sainte-Barbe et l’autre Saint-Fiacre. Celle du XVIIe siècle est classée à l’inventaire des mobiliers historiques relevé par l’historien Deshouillères. Un ancien bénitier a également été conservé . Le Pape Innocent II mentionne en 1112 l’église Saint-Désiré de Pérassay comme étant sous le patronage et la dépendance de l’Abbaye de Déols. Mais cette église ne fait pas partie de la liste des biens de cette abbaye confirmée en 1115 par le Pape Pascal II. Trois paroisses du Berry vénèrent un Saint-Désiré comme patron : Chéry et Vignoux –sur-Barageon dans le département du Cher et Pérassay dans l’Indre. Il semble qu’il s’agisse , non pas de Saint-Désiré qui fut Archevêque de Bourges le 23ème et mourut en 550 mais d’un autre Saint-Désiré, un homonyme qui était soit évêque de Langres appelé aussi autrefois Dizier, soit évêque de Vienne ( mort en 617). Il apparaît très souvent sur les registres paroissiaux de la commune de Pérassay, le prénom de « Dezier » à de nombreuses personnes. On peut faire le rapprochement avec Dizier et Désiré. L’église de cette paroisse de Peyrasses est demeurée dans l’interdiction, depuis le 15 mars 1719 jusqu’au 18 juin de la même année, faute de réparations du clocher. Le Saint Sacrement fut transporté à Sainte-Sévère et le jour qu’on le rapporta, il tomba une grande abondance de pluye, au grand contentement de tout le monde qu’une forte sécheresse faisait gémir. Les actes de baptême, mariage et enterrement à Sainte-Sévère, Lignerolles et Saint-Projet, Signé : Béjaud, curé de Peyrasset

Plusieurs visites canoniques* eurent lieu et voici un extrait du procès-verbal de la visite du 4 mai 1769 : «  L’an mil sept cent soixante neuf, le quatre may, nous archidiacres continuant nos visites accompagnés de nos promoteur et greffier nous sommes transportés en l’église paroissiale de Saint-Désiré de pérassay, où nous avons été reçu par le sieur Pierre Gandillon, curé de ladite paroisse et après les prières et cérémonies ordinaires, nous avons procédé à notre visite par l’examen des choses y sujettes, conformément à notre mandement, l’indication dûment publiée de ce jour et heure, ainsi qu’il nous a été certifié par le dit Sieur Gandillon, avons observé qu’il est nécessaire de faire un lambris au dessous du clocher et que son joint à celuy de la nef, que le pignon du cœur de l’église a besoin d’être crépi et que le pignon de la sacristie menace ruine.Sur quoy et ce requêrantnotre promoteur, ordonnons : 1. qu’il sera fait un lambris au-dessous du clocher qui soit joint à celui de la nef. 2. que le pignon du cœur de laditte église sera crépi 3. que le pignon de la sacristie sera voluté par des ouvriers experts pour en empêcher la chute. Ce dont et de tout ce que dessus nous avons dressé notre procès verbal que nous avons signé avec le Sieur curé,son promoteur et greffier :Gaudillon,curé de Pérassay,De Morogues,Archidiacre ;Dury,greffier,nom du promoteur illisible. » Une autre visite canonique aurait été faite soit en 1757 ou en 1787 par Monsieur Agarde De Morogues, Archidiacre de Châteauroux,sous l’épiscopat de Monseigneur Phélypeaux d’Herbault,Archevêque de Bourges. A partir de 1856,date du r registre de délibérations du Conseil Municipal de Pérassay,les différents conseils qui se sont succédé s’inquiétaient de la vétusté de l’église,des réparations ont été faites mais le délabrement continuait et en 1866 le conseil municipal sous la présidence de son maire Simon Cornette,Jean Cottineau adjoint,Larduinat Martin,Quillet Sylvain,Lanois Jean,Floquet Jean,Génichon Hugues,Aussanaire Michel,Moreau Claude,Lemur Michel,Boubet Germain décide la reconstruction de l’église et demande à Mr Dauvergne,Architecte départemental d’établir les plans et un devis Le conseil souhaite que l’église soit beaucoup plus grande que celle existante d’autant plus que les habitants de Iignerolles viennent célébrer leur culte dans cette église bien trop petite . Le devis s’élève à 35000france et fut accepté par le conseil qui ne pouvait faire face à une telle dépense même en utilisant les fonds libres. Le conseil décide donc d’une augmentation des centimes des quatre contributions directes. Il décide aussi de demander un secours au gouvernement,car d’autres travaux coûteux étaient en cours,notamment la route de Genest à Pérassay, avec la construction d’un pont,et le conseil mettait en projet les travaux duchemin vicinal de Pérassay à Lignerolles. Du fait de toutes ces dépenses,le conseil décide de vendre les Brandes** de la commune ( 261 hectares) situées :eu Puybourdin,Chez Valette,La Bussière,La Mazure,Les Fougères,Les Fosses,Chez Combes,Uchin et Genest pour 229hectares,Pointe – Mazière pour 29 hectares et Le Fau pour 3 hectares. Chaque brande était partagée en parts égales et vendue une part à chaque habitation. La construction d’une église neuve est donc décidée et elle a lieu en 1870. la démolition de l’ancienne a lieu en 1869. Le conseil a beaucoup discuté sur l’emplacement et le sens de la construction,par crainte de gêner les passages pour desservir des parcelles de terrain. Finalement,il décida le sens du pignon du cœur de l’église face au midi et l’entrée au nord,tout en reconnaissant que cette entrée serait à 1,50m de haut et qu’il faudrait plusieurs marches pour y accéder. La nouvelle église est de style roman voutée en bois,se compose d’une nef terminée par une abside percée de 3 fenêtres et de 2 chapelles latérales formant la croix latine. Le clocher, à 3 étages,qui s’avance au bas de la nef,à son porche accosté par les fonds baptismaux et l’escalier de la tribune,le tout est surmonté d’une flèche à 8 pans. Le granit pailleté de mica employé à la construction de l’édifice,produit un très bel effet au soleilo. Deux vitraux ont été offerts à l’église en 1870,l’un par le Curé Genaud et l’autre par la Comtesse de Lichy,sœur du Marquis de Vilaines ,situés dans la chapelle de la Sainte Vierge.Mme Marguerite Noël,propriétaire du Valtais a fait don en 1890,à l’église du Chemin de Croix,l’horloge et la plus grosse cloche. Une visite eu lieu en 1888 et l’église fut classée commeneuve,suit ensuite l’énumération des objets classés mobilier cultuel : » autels en bon état,les fonds baptismaux,un confessionnal,2 calices et un ostensoir,pas de reliquaires,6 nappes,11 ornements litturgiques,3 chapes,1 étole. Il n’y a pas d’autres oratoires dans la paroisse. Un rapport paroissial de 1910 note : » la collecte du denier du culte,faite à domicile par le curé s’élève à la somme de 212,50 francs. Aucune famille ne refuse de participer ». Le chiffre approximatif du « casuel »*** s’élève à 600 francs,y compris les recommandations aux prières. Le prix des chaise à l’église est perçu régulièrement « mais la moitié des fidèles assistant aux cérémonies refusent de payer » remarque le curé. Le catéchisme regroupe 35 enfants du premier âge et 26 enfants se préparant à la communion. Pour ces derniers,le catéchisme se fait 4 fois par semaine durant les 10 premiers mois de l’année scolaire,mais il n’y a pas de catéchisme de persévérance. L’école publique est respectueuse.


MONUMENT SITUE A GENEST: sur la route qui relie Sainte Sévère sur Indre à Boussac, départementale 717.


Au lieu dit Genest, a été érigé un monument en souvenir des "maquisards" et des "civils" français qui ont ont été tués le 16 juillet 1944 lors de la rencontre sanglante entre les S.S. cantonnés à Châteauroux et les F.F.I. du groupe Indre-Est. Ce 16 juillet 1944, à Pérassay, au lieu-dit "Genest", une maison a été incendiée au cours de ce combat.Cet épisode se situe quelques temps après "le massacre d'Oradour sur Glane" du 10 juin 1944.

Les17 noms de victimes inscrits sur le monument de Genest:

Paul ALLARD, Georges et Maurice AMICHAUD, Albert BEDDES, Jean BERGER, Raymond BONNIN, Paul et Pierre BOURRY, René BOYER, Roger GALLAND, Henri LIEVEQUIN, René MUNIER, Jean PACTON, Robert PERROT, Albert ROBIN, Charles STRUB et Charles DE ZYCHLINSKY. (Orthographié BOURRY, le nom s'écrit plutôt BOURY).

Tous les ans, à cette date une cérémonie du souvenir a lieu à Genest



LE CHÂTEAU DE PERASSAY: , entouré d'un grand parc avec un étang, a été vendu par les propriétaires ( Comte de la Rochethulon) au département de l'Indre . Il devint un centre de colonies de vacances et un aérium pour enfants.

Actuellement, il est devenu Foyer de Vie départemental où sont hébergées des personnes handicapées.

Le château de la famille "La Rochethulon", a été construit en 1870 dans le style néogothique.



[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Pérassay sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes